Réveillon de la Saint-Sylvestre : les feux d’artifice interdits dans les deux départements corses

Rédigé le 30/12/2025
La rédaction

Les deux préfets de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ont pris des arrêtés interdisant l’usage, le transport, la détention, l’achat et la vente de feux d’artifice à l’occasion du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Pas de feux d’artifice pour célébrer le passage à la nouvelle année. Par arrêtés préfectoraux, les préfectures de Corse-du-Sud et de Haute-Corse ont interdit temporairement la vente, la détention, le transport et l’utilisation d’artifices de divertissement pour des raisons de sécurité.
 
En Corse-du-Sud, l’arrêté entre en vigueur ce mardi 30 décembre à 20 heures et s’appliquera jusqu’au vendredi 2 janvier 2026 à 8 heures, sur l’ensemble du département. Il interdit l’achat et la vente, en tous lieux, des artifices de divertissement des catégories F2 et F3, ainsi que leur détention, leur transport et leur utilisation sur la voie publique ou en direction de l’espace public. En Haute-Corse, une mesure similaire est en vigueur depuis le 23 décembre. Les interdictions resteront applicables jusqu’au 31 décembre 2025 inclus. 
 
Seuls les spectacles pyrotechniques déclarés ou autorisés par les mairies restent possibles durant cette période. Les infractions constatées feront l’objet de sanctions prévues par la loi, précisent les services de l’État.
 
Dans leurs arrêtés, les préfectures invoquent plusieurs motifs liés à ces interdictions. La préfecture de Haute-Corse souligne ainsi que « les fêtes de fin d’année sont une période propice aux incendies commis par des individus isolés ou en réunion contre des biens et des bâtiments publics ou privés, ainsi qu’à l’utilisation de produits incendiaires pour des fins autres que celles pour lesquelles ils sont proposés à la vente ». Elle note par ailleurs que « l’usage détourné de produits chimiques, pyrotechniques, explosifs ou d’artifices de divertissement à l’occasion des manifestations sur les voies publiques ou dans les lieux de rassemblement est de nature à générer des troubles sérieux à la tranquillité et à l’ordre publics », mais aussi que dans « le contexte de menace terroriste et de la sensibilité du public (…), les détonations à répétition sont susceptibles d’entraîner des mouvements de panique ». Enfin, les deux préfectures rappellent que l’usage non encadré d’artifices peut provoquer des blessures graves.