Ce jeudi 18 décembre, a l'issue de la tenue du conseil épiscopal, le cardinal François Bustillo a présenté ses vœux en la cathédrale Sainte-Marie, au cœur de la citadelle de Bastia. Il était entouré de plusieurs membres du clergé, dont les pères Constant, Nicoli, Bertoni, Casanova et Magdeleine, ainsi que des diacres du diocèse.
Lors de ses vœux, le cardinal s’est adressé aux élus, aux responsables de la vie économique, culturelle, associative et sociale de l’île, mais aussi aux croyants d’autres confessions et aux fidèles venus nombreux.
« Le temps de Noël me permet de m’adresser à la Corse avec affection et responsabilité. Ma mission est de gouverner mais surtout d’encourager, c’est-à-dire de mettre du cœur dans l’action, de valoriser ce qui est juste et beau, et de stopper ce qui est mal », a-t-il souligné à l'attention de l'assistance au premier rang de laquelle se trouvait Michel Prosic, le préfet de Haute-Corse et Ange-Pierre Vivoni, président de l'association des maires du département, rappelant que cette période est « propice aux souhaits et à l’espérance ».
Le cardinal est également revenu sur la question de la laïcité en Corse, évoquant « une laïcité sereine, qui n’est ni confusion ni fusion entre le monde religieux et le monde civil ».
Mais l’annonce qui a retenu l’attention concerne un projet inédit : l’organisation d’un « GR-Saint », inspiré du célèbre GR20. Prévu à l’horizon de la fin de l’année 2026, ce pèlerinage s’inscrirait « dans l’élan donné par le pape François ».
« Sur le continent, les pèlerinages sont souvent très, voire trop typés. Il nous faut des pèlerinages ouverts, sans frontières, vraiment catholiques et universels », a expliqué le cardinal. L’objectif serait de proposer un parcours mêlant culture, spiritualité, effort physique et fraternité, ouvert à tous les jeunes, corses et venus d’ailleurs.
S’appuyant sur le succès du GR20, parcouru chaque année par environ 130 000 personnes, il estime que la Corse dispose d’un terrain propice pour accueillir un tel projet, conçu comme une expérience de communion et de partage.
En conclusion, le cardinal Bustillo a invité les fidèles, à la lumière de l’Évangile de Matthieu, à raviver dans leurs cœurs la bienveillance, la compassion et la réconciliation. « Le monde a soif d’amour, notre société a soif d’amour. La mission des chrétiens est de l’incarner par des actes et des comportements cohérents », a-t-il insisté.
La cérémonie s’est achevée par un temps d’échange convivial autour d’un buffet, permettant aux fidèles de rencontrer le cardinal et d’admirer la grande crèche installée dans la cathédrale.
« Le temps de Noël me permet de m’adresser à la Corse avec affection et responsabilité. Ma mission est de gouverner mais surtout d’encourager, c’est-à-dire de mettre du cœur dans l’action, de valoriser ce qui est juste et beau, et de stopper ce qui est mal », a-t-il souligné à l'attention de l'assistance au premier rang de laquelle se trouvait Michel Prosic, le préfet de Haute-Corse et Ange-Pierre Vivoni, président de l'association des maires du département, rappelant que cette période est « propice aux souhaits et à l’espérance ».
Le cardinal est également revenu sur la question de la laïcité en Corse, évoquant « une laïcité sereine, qui n’est ni confusion ni fusion entre le monde religieux et le monde civil ».
Mais l’annonce qui a retenu l’attention concerne un projet inédit : l’organisation d’un « GR-Saint », inspiré du célèbre GR20. Prévu à l’horizon de la fin de l’année 2026, ce pèlerinage s’inscrirait « dans l’élan donné par le pape François ».
« Sur le continent, les pèlerinages sont souvent très, voire trop typés. Il nous faut des pèlerinages ouverts, sans frontières, vraiment catholiques et universels », a expliqué le cardinal. L’objectif serait de proposer un parcours mêlant culture, spiritualité, effort physique et fraternité, ouvert à tous les jeunes, corses et venus d’ailleurs.
S’appuyant sur le succès du GR20, parcouru chaque année par environ 130 000 personnes, il estime que la Corse dispose d’un terrain propice pour accueillir un tel projet, conçu comme une expérience de communion et de partage.
En conclusion, le cardinal Bustillo a invité les fidèles, à la lumière de l’Évangile de Matthieu, à raviver dans leurs cœurs la bienveillance, la compassion et la réconciliation. « Le monde a soif d’amour, notre société a soif d’amour. La mission des chrétiens est de l’incarner par des actes et des comportements cohérents », a-t-il insisté.
La cérémonie s’est achevée par un temps d’échange convivial autour d’un buffet, permettant aux fidèles de rencontrer le cardinal et d’admirer la grande crèche installée dans la cathédrale.



