Ce mercredi 27 août, la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara a accueilli son nouveau commandant, le colonel Mickaël Fonck, qui succède au colonel Christophe Pamart. La cérémonie de prise de fonctions a permis de dresser le bilan des deux années écoulées et de détailler les projets de modernisation de l’infrastructure militaire insulaire.
Durant sa mission, le colonel Pamart avait amorcé plusieurs chantiers structurants : accueil du drone Reaper, rénovation partielle de la piste, agrandissement du dépôt de munitions, modernisation des installations sportives… Le colonel Fonck va poursuivre dans cette direction : « Il y a à mener une ligne d’opérations de modernisation de l’outil de combat qu’est la base aérienne 126 », confirme-t-il. Poursuivre l’objectif d’implantation du Reaper permettra notamment d’élargir le panel des missions réalisées depuis Solenzara.
Le drone Reaper, déjà utilisé depuis plusieurs années par l’Armée de l’air et de l’espace à Cognac et sur les théâtres d’opérations extérieures, est un appareil de surveillance longue endurance, piloté à distance, capable de voler plus de 24 heures d’affilée, d’emporter des capteurs optiques et radar pour la reconnaissance, et d’assurer un suivi permanent de zones sensibles.
Rôle de surveillance
À Solenzara, il a déjà été accueilli plusieurs fois ces dernières années et son déploiement va se pérenniser. « Nous construisons une dalle d’accueil spécifique qui permettra de stationner le Reaper tout en continuant à recevoir les avions de chasse », précise le colonel Christophe Pamart. Le Reaper n’est pas seulement un outil de renseignement. En opération, il peut également être armé, offrant ainsi une capacité de frappe ciblée. Sur le territoire national, son rôle est avant tout la surveillance, la sécurisation des approches maritimes et le soutien à la préparation opérationnelle.
Le drone Reaper, déjà utilisé depuis plusieurs années par l’Armée de l’air et de l’espace à Cognac et sur les théâtres d’opérations extérieures, est un appareil de surveillance longue endurance, piloté à distance, capable de voler plus de 24 heures d’affilée, d’emporter des capteurs optiques et radar pour la reconnaissance, et d’assurer un suivi permanent de zones sensibles.
Rôle de surveillance
À Solenzara, il a déjà été accueilli plusieurs fois ces dernières années et son déploiement va se pérenniser. « Nous construisons une dalle d’accueil spécifique qui permettra de stationner le Reaper tout en continuant à recevoir les avions de chasse », précise le colonel Christophe Pamart. Le Reaper n’est pas seulement un outil de renseignement. En opération, il peut également être armé, offrant ainsi une capacité de frappe ciblée. Sur le territoire national, son rôle est avant tout la surveillance, la sécurisation des approches maritimes et le soutien à la préparation opérationnelle.
La piste sera consolidée
Pour les prochaines années, plusieurs projets sont déjà actés. La piste, longue de 2 400 mètres mais jamais rénovée dans son intégralité depuis l’ouverture de la base de Solenzara en 1960, fera l’objet de travaux majeurs entre 2027 et 2028 afin de pouvoir accueillir de nouveaux types d’appareils, notamment l’avion ravitailleur MRTT d’Airbus. La modernisation concernera aussi l’escadron d’hélicoptères – qui doit recevoir le Caracal, successeur du Puma –, l’escadron de protection, ainsi que les capacités d’hébergement.
Au-delà des chantiers, la BA 126 conserve ses missions essentielles : surveillance aérienne et maritime, soutien aux opérations de sauvetage, entraînement des commandos avant leur projection et accueil d’exercices de tir. Le champ de tir de Solenzara, unique en Méditerranée, permet aux forces françaises et alliées de s’entraîner au tir air-sol et air-air.
Pour les prochaines années, plusieurs projets sont déjà actés. La piste, longue de 2 400 mètres mais jamais rénovée dans son intégralité depuis l’ouverture de la base de Solenzara en 1960, fera l’objet de travaux majeurs entre 2027 et 2028 afin de pouvoir accueillir de nouveaux types d’appareils, notamment l’avion ravitailleur MRTT d’Airbus. La modernisation concernera aussi l’escadron d’hélicoptères – qui doit recevoir le Caracal, successeur du Puma –, l’escadron de protection, ainsi que les capacités d’hébergement.
Au-delà des chantiers, la BA 126 conserve ses missions essentielles : surveillance aérienne et maritime, soutien aux opérations de sauvetage, entraînement des commandos avant leur projection et accueil d’exercices de tir. Le champ de tir de Solenzara, unique en Méditerranée, permet aux forces françaises et alliées de s’entraîner au tir air-sol et air-air.