Une convention pour la préservation du patrimoine religieux : la Corse va en profiter

Rédigé le 06/07/2025
C.-V. M

Le ministère de la Culture et La Sauvegarde de l’Art Français ont signé une convention pour renforcer la préservation du patrimoine religieux, notamment dans les zones rurales.Une signature unanimement appréciée et notamment par Jean-Baptiste Raffalli, délégué de l’association en Corse, où celle-ci intervient régulièrement pour soutenir des projets de restauration.

À cette occasion, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a salué l’engagement de la fondation, soulignant son rôle déterminant dans le lancement d’une nouvelle dynamique pour la collecte nationale en faveur du patrimoine religieux. Dès cet été, un vote populaire, organisé avec le concours du ministère, permettra de désigner un projet à financer par région.

 

La convention, conclue pour une durée de trois ans, affirme la volonté commune du ministère et de La Sauvegarde de l’Art Français de bâtir une relation pérenne autour de quatre axes majeurs, tels la participation aux instances nationales et régionales sur les questions patrimoniales, la sauvegarde et la transmission du patrimoine religieux, l’accompagnement des porteurs de projets en zone rurale et la mobilisation éducative et la valorisation des savoirs.


Cette collaboration marque une étape importante dans la reconnaissance du patrimoine religieux comme levier d’attractivité, de cohésion sociale et de développement durable. Elle s’appuie notamment sur l’opération « Le Plus Grand Musée de France », pilotée par la fondation.


Fondée en 1921 sous forme associative par Édouard Mortier, duc de Trévise, La Sauvegarde de l’Art Français est l’une des plus anciennes organisations dédiées à la conservation du patrimoine. Reconnue d’utilité publique depuis 1925, elle est devenue une fondation en 2017, poursuivant sans relâche sa mission de protection et de transmission de l’héritage artistique et historique français.

En Corse, la fondation a notamment œuvré à la restauration de l'église Saint-Nicolas de Castifau, de la croix de Jérusalem de Bastelica, de la Vierge de Pratu-di-Ghjuvellina, de Saint Bernardin de Matra, du calice de Tarranu et récemment de la statue de Saint-Antoine-Abbé de Marignana.