Disparu en décembre dernier à l’âge de 94 ans, le peintre bastiais Carlu fait l’objet d’une exposition posthume à Bustanico. Vingt-deux de ses œuvres sont présentées à la Casa Agostino Giafferri, dans un accrochage intitulé « Ode à la plus belle », en référence à la Corse. Une conférence sur l’Amazonie viendra compléter le vernissage.
Ce dimanche 22 juin, la Casa Agostino Giafferri de Bustanico à Poggio di Venaco accueille une exposition consacrée au peintre Charles Cheuzeville, dit Carlu. Accueillie par Annette Luciani, cette rétrospective réunit 22 tableaux dans le cadre intimiste de la grande maison de ce village du centre corse.
Né en 1930, Carlu s’est éteint le 29 décembre 2024 à Bastia, à l’âge de 94 ans. Peintre autodidacte, enraciné en Corse depuis plus de vingt ans, il s’était attaché à représenter la nature « le plus fidèlement possible ». Son œuvre, marquée par la précision du regard et un attachement profond aux paysages corses, témoigne d’une sensibilité discrète mais affirmée. Il repose aujourd’hui au cimetière de Soriu di Tenda, village natal de son épouse Marie.
L’exposition, intitulée « Ode à la plus belle », a été nommée ainsi par l’artiste lui-même avant sa disparition, en référence à Kallistê, nom grec ancien de l’île de beauté.
En parallèle du vernissage, une conférence sera donnée à 17h30 par son fils Hervé Cheuzeville, président de l’association CorsicAmazônia. Il y racontera son récent séjour auprès du peuple Enawenê Nawê, communauté autochtone du Mato Grosso, au Brésil. Un autre regard sur la nature et les cultures, en écho à celui que son père posait sur la Corse.