François-Xavier Ceccoli membre du groupe LR, qui devient la "droite républicaine"

Rédigé le 10/07/2024
CNI avec AFP

François-Xavier Ceccoli, élu dimanche dernier député de la 2e circonscription de la Haute-Corse siégera dans le groupe parlementaire "la droite républicaine" nouveau nom des Républicains sans Ciotti.

François-Xavier Ceccoli membre du groupe LR, qui devient la "droite républicaine"

Crédit photo X @IanBoucard

Ce mercredi 1à juillet le groupe LR à l'Assemblée, rebaptisé "la droite républicaine" a été créée au Palais Bourbon. Le député de Haute-Loire Laurent Wauquiez a été élu président de ce groupe composé de 40 parlementaires dont François-Xavier Ceccoli, succédant ainsi à Olivier Marleix à la tête des députés de droite, qui ont réussi à sauver au total une soixantaine de sièges, en dépit de la défection du président du parti, Eric Ciotti, nouvel allié de Marine Le Pen à l'extrême droite.

Dans une déclaration à la presse, entouré par ses députés dans le cadre solennel du Palais Bourbon, Laurent Wauquiez a prévenu que son groupe ne participerait pas à une "coalition gouvernementale", estimant qu'il est impossible de répondre à la "crise d'un pays par une combinaison d'appareils".
"La seule bonne façon, c'est par un travail sur le fond, permettant de rassembler un maximum de Français en apportant des réponses positives sur la base de propositions de fond sur lesquelles nous allons œuvrer", a-t-il expliqué.

 


Un "pacte législatif à venir"
À ce propos, il a annoncé "l'élaboration" dans les prochains jours au sein de son groupe d'un "pacte législatif autour de propositions de loi qui seront mises sur la table de l'Assemblée nationale pour répondre aux problèmes du pays sans attendre" et dont la priorité sera "la revalorisation de la France qui travaille".
Laurent Wauquiez a aussi promis de s'opposer "à tout gouvernement issu du Nouveau Front populaire" et à prévenu que tout exécutif qui "comporterait des ministres de La France insoumise ferait l'objet immédiatement de notre part du vote d'une motion de censure".

"Aujourd'hui, nous sommes tous très lucides : la droite républicaine n'est pas en mesure d'incarner l'offre positive dont les Français sont orphelins", a-t-il expliqué, promettant de s'employer à la "mettre en œuvre".