Approuvé en décembre dernier par l’assemblée de Corse, le schéma régional d’abattage prévoit de consacrer 7 millions d’euros à la reconstruction de l’abattoir de Porto-Vecchio, le plus ancien de l’île. Il s’agit de doter le futur équipement de lignes d’abattage consacrées à la filière porcine, l’abattoir de Porto-Vecchio étant le seul de Corse à ne pas en disposer. En parallèle, des travaux de modernisation vont être engagés cette année dans les abattoirs de Cozzano, Bastelica, Cuttoli et Ponte Leccia, qui cessent tous leurs activités ce mois-ci, car la saison des abattages se termine.
Construit en 1984, l’abattoir de Porto-Vecchio est le plus ancien de l’île. Sa vétusté a conduit son gestionnaire, le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (SMAC), à réaliser 150 000 euros d’investissements l’an dernier, notamment au niveau de la bouverie, le lieu d’accueil des animaux vivants. Une mise aux normes nécessaire, car l’abattoir était menacé de fermeture.
Mais il reste trop exigu et le syndicat, en concertation avec la communauté de communes du Sud-Corse, réfléchit à un projet pour le reconstruire sur un terrain voisin. Ce projet permettrait d’accueillir des lignes d’abattage de la filière porcine. Un équipement réclamé de longue date par les éleveurs porcins de la microrégion qui sont contraints d’effectuer de longs trajets pour faire abattre leurs porcs. Des études ont été lancées et le projet pourrait voir le jour en 2028, même si plusieurs obstacles restent à franchir, comme la constitution d’une structure destinée à porter la maîtrise d’ouvrage, ou la révocation d’un point de règlement de la charcuterie AOP en Corse, qui impose l’abattage des bêtes à une altitude minimale de 80 mètres.
Mais avant ce projet de nouvel abattoir à Porto-Vecchio, la modernisation des quatre autres abattoirs corses gérés par le SMAC se poursuit. En fin d’année dernière, l’abattoir de Bastelica avait échappé de peu à une fermeture administrative, car il avait dépassé les quotas de viande abattue, fixés par l’autorité environnementale. Selon Pascal Bitzberger, le directeur du SMAC, ces restrictions sont dues à la vétusté de la station de prétraitement de l’abattoir de Bastelica : « Cette année, on a dépassé les normes de rejet des eaux, car la station est vieillissante. Le problème sera réglé suite aux travaux de rénovation de la station qui vont être engagés », assure-t-il. En complément est prévu le réaménagement de la zone d’abattage, pour un montant global évalué « entre 400 000 et 450 000 euros ».
L’abattoir de Ponte-Leccia est le plus important en termes de tonnage, et le seul basé en Haute-Corse. Il concentre à lui seul la moitié du tonnage de viande abattue dans l’île (1500 tonnes sur 3 000). Comme à Porto-Vecchio, la bouverie sera redimensionnée pour un investissement chiffré à 1,1 million d’euros. A Cozzano et Cuttoli, les travaux concerneront la réfection des stations de prétraitement, respectivement pour 50 000 euros et 90 000 euros.
Enfin, il existe un projet de nouvel abattoir, porté par la communauté de communes du Spelunca-Liamone. Un diagnostic a été lancé. « Si demain le projet sort de terre, la communauté de communes adhérerait au SMAC, qui en aurait la gestion », précise Pascal Bitzberger.
Mais il reste trop exigu et le syndicat, en concertation avec la communauté de communes du Sud-Corse, réfléchit à un projet pour le reconstruire sur un terrain voisin. Ce projet permettrait d’accueillir des lignes d’abattage de la filière porcine. Un équipement réclamé de longue date par les éleveurs porcins de la microrégion qui sont contraints d’effectuer de longs trajets pour faire abattre leurs porcs. Des études ont été lancées et le projet pourrait voir le jour en 2028, même si plusieurs obstacles restent à franchir, comme la constitution d’une structure destinée à porter la maîtrise d’ouvrage, ou la révocation d’un point de règlement de la charcuterie AOP en Corse, qui impose l’abattage des bêtes à une altitude minimale de 80 mètres.
Mais avant ce projet de nouvel abattoir à Porto-Vecchio, la modernisation des quatre autres abattoirs corses gérés par le SMAC se poursuit. En fin d’année dernière, l’abattoir de Bastelica avait échappé de peu à une fermeture administrative, car il avait dépassé les quotas de viande abattue, fixés par l’autorité environnementale. Selon Pascal Bitzberger, le directeur du SMAC, ces restrictions sont dues à la vétusté de la station de prétraitement de l’abattoir de Bastelica : « Cette année, on a dépassé les normes de rejet des eaux, car la station est vieillissante. Le problème sera réglé suite aux travaux de rénovation de la station qui vont être engagés », assure-t-il. En complément est prévu le réaménagement de la zone d’abattage, pour un montant global évalué « entre 400 000 et 450 000 euros ».
L’abattoir de Ponte-Leccia est le plus important en termes de tonnage, et le seul basé en Haute-Corse. Il concentre à lui seul la moitié du tonnage de viande abattue dans l’île (1500 tonnes sur 3 000). Comme à Porto-Vecchio, la bouverie sera redimensionnée pour un investissement chiffré à 1,1 million d’euros. A Cozzano et Cuttoli, les travaux concerneront la réfection des stations de prétraitement, respectivement pour 50 000 euros et 90 000 euros.
Enfin, il existe un projet de nouvel abattoir, porté par la communauté de communes du Spelunca-Liamone. Un diagnostic a été lancé. « Si demain le projet sort de terre, la communauté de communes adhérerait au SMAC, qui en aurait la gestion », précise Pascal Bitzberger.