Les sculptures géantes de Richard Orlinski font leur retour à Bastia. Après le succès de l’an passé, l’office du tourisme renouvelle son opération avec l’artiste français dans le cadre de son itinéraire artistique "In Giru". Objectif : promouvoir la destination, notamment sur les réseaux sociaux.
Les Bastiais ont encore en tête la sculpture imposante du lion bleu scrutant l’horizon depuis le Vieux-Port de Bastia. Cette année, c’est un gorille rouge de plus de 5 mètres de haut qui a pris sa place. Pour la deuxième année consécutive, l’office du tourisme de Bastia réinvite le sculpteur français Richard Orlinski. Six nouvelles œuvres géantes en résine de l’artiste à la renommée internationale sont à découvrir dans les communes de la communauté d’agglomération bastiaise : « Horse, Panda, deux Wild Kong, Standing Bear et Lion ». Les visiteurs pourront les retrouver sur la place Saint-Nicolas, devant l’église Sainte-Lucie à Ville di Petrabugnu, à Miomo ou encore dans le parc de Furiani.
Des Bastiais désormais familiers de l’artiste : « Il y a eu un engouement, une viralité et une volonté de la population de revoir les œuvres. Nous avons eu beaucoup de retours de Corses et de Bastiais qui nous disaient de laisser le grand lion bleu sur le Vieux-Port de Bastia ! Nous avons donc décidé de renouveler Orlinski, mais cette fois-ci avec de nouvelles œuvres, dont certaines que nous voyons rarement », explique Véronique Valentini-Calendini, la directrice de l’office du tourisme intercommunal de Bastia.
Une opération de l’office du tourisme construite comme un véritable outil de promotion, qui a porté ses fruits l’an passé. Richard Orlinski est un artiste à la renommée mondiale, comptant plus de 9 millions d’abonnés sur Instagram. L’année dernière, les publications et posts ont littéralement fait exploser les compteurs de l’office du tourisme de Bastia et c’est le but explique sa directrice : « Plus d’un million de likes sur les réseaux sociaux, 5 500 commentaires et des publications qui ont touché 2 millions de personnes à travers le monde. »
Si, comme tout artiste contemporain, Richard Orlinski a ses détracteurs, la directrice de l’office du tourisme de Bastia estime que l’art est subjectif et poursuit : « Nous sommes un office de tourisme, nous recherchons de la viralité. Quand nous faisons cette opération, c’est vraiment pour donner une visibilité à la destination. Nous avons intérêt à ce que l’artiste ait la plus grande renommée possible. Que les personnes les prennent en photo et les partagent sur les réseaux », rappelant qu’un office du tourisme n’a pas la même vocation qu’un musée.
Pourtant, l’exposition des œuvres de Richard Orlinski est aussi un vecteur de valorisation du patrimoine et des communes : « Nous sommes dans notre mission de promotion de la destination et de valorisation des communes de la CAB. Le but, c’est de faire en sorte que les personnes se déplacent pour aller voir les œuvres d’Orlinski. Il y en a une devant l’église Sainte-Lucie à Ville di Petrabugnu. Cela oblige à découvrir les endroits, mais aussi à créer des flux avec les villages, où l’on retrouve des personnes et des touristes qui ne s’y seraient jamais rendus. »
Pourquoi pas des œuvres d’artistes corses ?
Sur les réseaux sociaux, certains commentaires évoquaient le choix de Richard Orlinski à la place d’un artiste insulaire. « Nous n’avons aucun souci pour prendre un artiste local, mais nous avons des conditions et contraintes », explique Véronique Valentini-Calendini avant de les énumérer : « Il faut une renommée internationale. Que les œuvres fassent 3 à 5 mètres de haut. Que l’artiste puisse faire le montage et le démontage des œuvres. Il faut que les œuvres puissent résister plusieurs mois à l’extérieur, aux différentes intempéries, à la pluie et au vent, et cela sans gardiennage. »
L’exposition sera visible jusqu’au mois d’octobre. Concernant le coût de l’opération, l’office du tourisme avance un budget d’un peu plus de 2 800 euros par mois et par commune.
Des Bastiais désormais familiers de l’artiste : « Il y a eu un engouement, une viralité et une volonté de la population de revoir les œuvres. Nous avons eu beaucoup de retours de Corses et de Bastiais qui nous disaient de laisser le grand lion bleu sur le Vieux-Port de Bastia ! Nous avons donc décidé de renouveler Orlinski, mais cette fois-ci avec de nouvelles œuvres, dont certaines que nous voyons rarement », explique Véronique Valentini-Calendini, la directrice de l’office du tourisme intercommunal de Bastia.
Une opération de l’office du tourisme construite comme un véritable outil de promotion, qui a porté ses fruits l’an passé. Richard Orlinski est un artiste à la renommée mondiale, comptant plus de 9 millions d’abonnés sur Instagram. L’année dernière, les publications et posts ont littéralement fait exploser les compteurs de l’office du tourisme de Bastia et c’est le but explique sa directrice : « Plus d’un million de likes sur les réseaux sociaux, 5 500 commentaires et des publications qui ont touché 2 millions de personnes à travers le monde. »
Si, comme tout artiste contemporain, Richard Orlinski a ses détracteurs, la directrice de l’office du tourisme de Bastia estime que l’art est subjectif et poursuit : « Nous sommes un office de tourisme, nous recherchons de la viralité. Quand nous faisons cette opération, c’est vraiment pour donner une visibilité à la destination. Nous avons intérêt à ce que l’artiste ait la plus grande renommée possible. Que les personnes les prennent en photo et les partagent sur les réseaux », rappelant qu’un office du tourisme n’a pas la même vocation qu’un musée.
Pourtant, l’exposition des œuvres de Richard Orlinski est aussi un vecteur de valorisation du patrimoine et des communes : « Nous sommes dans notre mission de promotion de la destination et de valorisation des communes de la CAB. Le but, c’est de faire en sorte que les personnes se déplacent pour aller voir les œuvres d’Orlinski. Il y en a une devant l’église Sainte-Lucie à Ville di Petrabugnu. Cela oblige à découvrir les endroits, mais aussi à créer des flux avec les villages, où l’on retrouve des personnes et des touristes qui ne s’y seraient jamais rendus. »
Pourquoi pas des œuvres d’artistes corses ?
Sur les réseaux sociaux, certains commentaires évoquaient le choix de Richard Orlinski à la place d’un artiste insulaire. « Nous n’avons aucun souci pour prendre un artiste local, mais nous avons des conditions et contraintes », explique Véronique Valentini-Calendini avant de les énumérer : « Il faut une renommée internationale. Que les œuvres fassent 3 à 5 mètres de haut. Que l’artiste puisse faire le montage et le démontage des œuvres. Il faut que les œuvres puissent résister plusieurs mois à l’extérieur, aux différentes intempéries, à la pluie et au vent, et cela sans gardiennage. »
L’exposition sera visible jusqu’au mois d’octobre. Concernant le coût de l’opération, l’office du tourisme avance un budget d’un peu plus de 2 800 euros par mois et par commune.