Le Sporting Club de Bastia reçoit Laval ce vendredi 24 octobre (20 h) à Furiani, à l’occasion de la 11e journée de Ligue 2. Toujours bon dernier au classement, sans victoire et avec seulement quatre buts marqués, le club bastiais cherche la solution pour sortir de ce marasme. Les supporters, eux, s’impatientent et mettent la pression.
On ne va pas se mentir : les conférences de presse d’avant-match se suivent et, malheureusement, se ressemblent. Passons rapidement sur les lacunes de l’équipe première, trop bien connues depuis le début de la saison ; mental, dernière passe et concrétisation devant le but ; pour entrer dans le cœur du problème. Autrement dit : comment prendre trois points face à Laval, concurrent direct pour le maintien. « L’objectif, c’est qu’il faut amener le stade avec nous très vite. Si on arrive à faire la même entame qu’à Troyes, en faisant la différence et en marquant un petit but », a expliqué Benoît Tavenot, le coach bastiais, en estimant que son adversaire (17eme) traverse lui aussi un moment de doute.
Deuxième objectif pour l’entraîneur bastiais : parvenir à casser cette série de défaites et de matchs nuls et « changer le cours de l’histoire » : « Dix matchs sans gagner, c’est très long. J’espère que ce sera le bon contre Laval. Il faut gagner pas mal de matchs d’ici la fin de saison. Plus tôt on le gagne, mieux c’est. Je ne vois pas ce match comme la dead line. Il y a encore beaucoup de rencontres. »
Benoît Tavenot prend l’exemple de la saison dernière pour maintenir la flamme : « L’an passé, on avait fait dix matchs sans gagner. On le sait qu’on est mal, mais il y a des équipes qui, dans dix matchs, seront peut-être pires que nous. Le maintien se joue à un, deux ou trois points. Pour l’instant, la fenêtre est ouverte, on sait que c’est encore possible. »
Si l’entraîneur bastiais est revenu sur l’arbitrage contre Troyes, ainsi que sur les matches précédents qui ont eu des conséquences sur les résultats, il doit de nouveau faire face à des blessures dans son effectif. Dernier en date : David Djédjé, absent des terrains pour au moins six mois (genou), auquel s’ajoutent Amine Boutrah (huit semaines), Akueson et Bathily, toujours à l’infirmerie.
Concernant l’absence d’Amine Boutrah, dont les performances sont remarquées depuis le début de saison, Benoît Tavenot relativise : « Le fait qu’Amine Boutrah ne soit pas là, c’est pénalisant. Il a fait un bon début de saison, mais on n’a marqué que quatre buts. Il faut faire avec les forces en présence, et il faut un rendu supérieur dans les forces offensives. Ce n’est pas interdit à un milieu de marquer ou à un défenseur de marquer sur un coup de pied arrêté. »
Évidemment, se pose encore la question du recrutement d’un renfort. En plus du nom de Farid Boulaya, qui avait été avancé, le coach bastiais indique : « Depuis trois semaines, on a discuté avec différents joueurs. Je voulais vraiment faire un attaquant, avec qui j’avais discuté et avec qui il y avait une petite fenêtre… jusqu’à ce qu’il me dise définitivement non. »
La recherche continue : « Un attaquant, ou un joueur au milieu capable d’apporter une plus-value technique, capable de donner la dernière passe et de tirer les coups de pied arrêtés. »
Les supporters bastiais mettent la pression
Dans ce contexte, les supporters bastiais mettent la pression sur l’équipe et les dirigeants. Trois banderoles ont été installées cette nuit sur les grillages du centre d’entraînement : « Vince o more », « Fate onore », « Antonetti Canal ou Sporting ? », « Projet National ? »
Si ces deux dernières ont été retirées, les deux autres sont bien restées visibles durant l’entraînement. « Les joueurs sont devant leurs responsabilités, personne ne se cache. J’ai 17 ans de club, j’en ai vu quelques-unes des banderoles. Mis à part la banderole nominative, je n’ai rien trouvé de choquant. »
Le coach bastiais comprend la colère des supporters : « Aujourd’hui, on est dernier avec quatre points. Que les supporters ne soient pas contents, c’est plus que normal. »
Cependant, il appelle à pousser pendant les matchs : « Comme ils l’ont toujours fait, on pousse et on donne tout. Et s’il ne faut pas être content après, on n’est pas content… mais pendant les matchs, on a sacrément besoin du stade. »
Le groupe bastiais
Placide, Olmeta, Meynadier, Ariss, Bohnert, Roncaglia, Guidi, Ducrocq, Etoga, Vincent, Petrignani, Zaouai, Tomi, Karamoko, Parravicini, Aiki, Sebas
L’adversaire : Laval
Le Stade Lavallois pointe à la 17e place du championnat de Ligue 2 avec 8 points. Avec une seule victoire, l’adversaire du soir réalise un mauvais début de saison, mais suffisant pour être devant les Bastiais, qui, même en cas de succès demain soir, fermeront toujours la marche du classement de Ligue 2.
Deuxième objectif pour l’entraîneur bastiais : parvenir à casser cette série de défaites et de matchs nuls et « changer le cours de l’histoire » : « Dix matchs sans gagner, c’est très long. J’espère que ce sera le bon contre Laval. Il faut gagner pas mal de matchs d’ici la fin de saison. Plus tôt on le gagne, mieux c’est. Je ne vois pas ce match comme la dead line. Il y a encore beaucoup de rencontres. »
Benoît Tavenot prend l’exemple de la saison dernière pour maintenir la flamme : « L’an passé, on avait fait dix matchs sans gagner. On le sait qu’on est mal, mais il y a des équipes qui, dans dix matchs, seront peut-être pires que nous. Le maintien se joue à un, deux ou trois points. Pour l’instant, la fenêtre est ouverte, on sait que c’est encore possible. »
Si l’entraîneur bastiais est revenu sur l’arbitrage contre Troyes, ainsi que sur les matches précédents qui ont eu des conséquences sur les résultats, il doit de nouveau faire face à des blessures dans son effectif. Dernier en date : David Djédjé, absent des terrains pour au moins six mois (genou), auquel s’ajoutent Amine Boutrah (huit semaines), Akueson et Bathily, toujours à l’infirmerie.
Concernant l’absence d’Amine Boutrah, dont les performances sont remarquées depuis le début de saison, Benoît Tavenot relativise : « Le fait qu’Amine Boutrah ne soit pas là, c’est pénalisant. Il a fait un bon début de saison, mais on n’a marqué que quatre buts. Il faut faire avec les forces en présence, et il faut un rendu supérieur dans les forces offensives. Ce n’est pas interdit à un milieu de marquer ou à un défenseur de marquer sur un coup de pied arrêté. »
Évidemment, se pose encore la question du recrutement d’un renfort. En plus du nom de Farid Boulaya, qui avait été avancé, le coach bastiais indique : « Depuis trois semaines, on a discuté avec différents joueurs. Je voulais vraiment faire un attaquant, avec qui j’avais discuté et avec qui il y avait une petite fenêtre… jusqu’à ce qu’il me dise définitivement non. »
La recherche continue : « Un attaquant, ou un joueur au milieu capable d’apporter une plus-value technique, capable de donner la dernière passe et de tirer les coups de pied arrêtés. »
Les supporters bastiais mettent la pression
Dans ce contexte, les supporters bastiais mettent la pression sur l’équipe et les dirigeants. Trois banderoles ont été installées cette nuit sur les grillages du centre d’entraînement : « Vince o more », « Fate onore », « Antonetti Canal ou Sporting ? », « Projet National ? »
Si ces deux dernières ont été retirées, les deux autres sont bien restées visibles durant l’entraînement. « Les joueurs sont devant leurs responsabilités, personne ne se cache. J’ai 17 ans de club, j’en ai vu quelques-unes des banderoles. Mis à part la banderole nominative, je n’ai rien trouvé de choquant. »
Le coach bastiais comprend la colère des supporters : « Aujourd’hui, on est dernier avec quatre points. Que les supporters ne soient pas contents, c’est plus que normal. »
Cependant, il appelle à pousser pendant les matchs : « Comme ils l’ont toujours fait, on pousse et on donne tout. Et s’il ne faut pas être content après, on n’est pas content… mais pendant les matchs, on a sacrément besoin du stade. »
Placide, Olmeta, Meynadier, Ariss, Bohnert, Roncaglia, Guidi, Ducrocq, Etoga, Vincent, Petrignani, Zaouai, Tomi, Karamoko, Parravicini, Aiki, Sebas
L’adversaire : Laval
Le Stade Lavallois pointe à la 17e place du championnat de Ligue 2 avec 8 points. Avec une seule victoire, l’adversaire du soir réalise un mauvais début de saison, mais suffisant pour être devant les Bastiais, qui, même en cas de succès demain soir, fermeront toujours la marche du classement de Ligue 2.


