Benoît Tavenot : « Je serai là jusqu’à la fin du mois de mai et nous allons nous sauver »

Rédigé le 25/09/2025
Christophe Giudicelli

Le Sporting Club de Bastia se déplace ce vendredi 26 septembre à Grenoble (20h) dans le cadre de la 8ᵉ journée de Ligue 2. Toujours en quête d’une première victoire, l’entraîneur Benoît Tavenot a annoncé qu’il restera à son poste jusqu’à la fin de la saison. Objectif : trouver le bon remède pour relancer l'équipe mais aussi les bons renforts pour l’effectif. Wahbi Khazri pourrait être l’un d’eux.

« Ma volonté c’est de montrer ma tête durant les 26 autres conférences de presse. Je serai là jusqu’à la fin du mois de mai. Nous allons nous sauver. Cela va être un long chemin. »
C’est dit ! L’entraîneur bastiais, Benoît Tavenot, a de lui-même posé et répondu à la question devant les journalistes concernant son avenir à la tête de l’équipe. lors de la conférence de presse d'avant match ce jeudi 25 septembre Au vu des performances, la question était légitime. Désormais, une seconde question en découle : comment sauver le soldat Sporting du marasme sportif actuel ?

Benoît Tavenot a sa réponse, qui n’est pas nouvelle : « En s’appuyant sur les choses que nous avons bien réalisées et en faisant face en toutes circonstances. Sur les matchs de Montpellier et de Rodez, il y a des satisfactions. Oui, on se fait punir. Mais dans l’histoire du foot ça tourne. Il ne faut pas que cela change dans 10 matchs. Nous, la seule chose que l’on doit se dire, c’est de continuer à mettre les ingrédients, en corrigeant ce que nous avons moins bien fait. »
L’argument sera repris par Anthony Roncaglia. Le milieu de terrain bastiais est conscient de la forme actuelle : « Ce n’est pas pour rien qu’on est derniers avec deux points. C’est à nous de gommer tout  cela » et rappelle les faiblesses de l’équipe : le mental, la capacité à garder le score, les coups de pied arrêtés. Pour être clair, travailler à l’entraînement en semaine pour gagner les matchs le vendredi soir : « Il faut aller à Grenoble et ramener trois points C’est impératif. Nous n'avons pas le choix. On a deux points en 7 matchs. Notre première victoire viendra demain. Il faut jouer avec le cœur, tout le monde sait d’où l’on vient. Il faut essayer de se racheter de ce début de saison où l’on n’a pas été bons. »

Si la motivation et la bonne volonté ne semblent pas être un problème dans le vestiaire, tout comme la forme athlétique, comme l’a de nouveau rappelé le coach bastiais, il faut désormais inverser la tendance, explique , encore, Benoît Tavenot : « Dans ce championnat, vous gagnez deux matchs d’affilée, vous revenez à flot ; trois matchs, vous avez un peu d’air. Il faut être prêts à batailler de longs mois tous ensemble ! Ce n’est pas que le classement qu’il faut regarder. L’objectif, c’est de l'emporter une première fois. De rattraper une équipe, puis une seconde, puis une troisième. »

Le Sporting se déplace donc à Grenoble, ce vendredi 26 septembre avec lla ferme intention de ramener la victoire. À la critique d’un effectif jeune et peu expérimenté, il répond : « Il faut que les jeunes joueurs se révèlent et que les plus anciens puissent faire face à la situation. » Benoît Tavenot devra aussi composer avec les absences pour blessure d’Akueson, Parravicini, Etoga, Vincent et Bathily ( possible rupture des croisés).

Un retour de Wahbi Khazri au Sporting ?

Une infirmerie qui pose également la question de l’intérêt de nouvelles recrues pour renforcer l’effectif et faire face aux blessures de longue durée. Le retour de Wahbi Khazri, dix ans après son passage au club, capé de plus de 500 matchs de Ligue 1 et Ligue 2, pourrait être une première piste. Les discussions avec l’international tunisien de 34 ans (74 sélections) sont effectives, indique Benoît Tavenot, puisque le joueur s’est entraîné cet été avec l’équipe : « Ça fait longtemps que nous discutons. La décision lui appartient. Ce serait une bonne opportunité pour le club, c’est une évidence. On a eu des contacts un peu plus avancés. L’histoire n’est pas financière, c’est vraiment de le sentir. Le joueur sait depuis le départ que les portes lui sont grandes ouvertes. »

Si le coach bastiais espère trouver les ressources dans son vestiaire,  il précise et rassure  : « S’il faut du renfort, il y  en aura , nous ne sommes pas fous non plus » mais le coach de prévenir  : « Nous avons besoin d'un joueur qui mette tout le monde d’accord sur le terrain. On ne doit pas se poser la question de savoir s’il joue ou pas. Il faut pouvoir inscrire son nom directement sur le tableau. »

L’adversaire : Grenoble Foot 38

Grenoble est à peine mieux loti que le Sporting en ce début de saison : 17ᵉ du classement avec 5 points, une seule victoire, deux nuls et quatre défaites. Un adversaire qui vient d’enchaîner deux revers de suite, dont un 3-1 à domicile face à Annecy. Un match où le mental jouera certainement sur le résultat final.