Ce samedi 20 septembre à 14 heures, le Sporting Club de Bastia se déplace à Montpellier dans le cadre de la 6e journée de Ligue 2. Peu convaincants sur le terrain, lanterne rouge du championnat, les Bastiais n’ont pas d’autre choix que le sursaut pour mieux négocier la suite de la saison. Le coach bastiais a martelé un message tout au long de la semaine à ses joueurs pour les amener à se révolter ce samedi dans l'Hérault.
Parfois, il ne sert à rien de tourner autour du pot : le Sporting Club de Bastia joue mal. Le coach bastiais n’a toujours pas digéré la dernière défaite et la prestation face à Boulogne (défaite 0-1). En conférence de presse d’avant-match, ce vendredi 19 septembre, Benoît Tavenot le martèle : « Je n’ai pas accepté le match de Boulogne, en termes de détermination et d’engagement. C’est insuffisant pour gagner un match en Ligue 2. On peut avoir du déchet technique, mais on ne peut pas se tromper de 10 m, de 20 m. C’est que mentalement on n’y est pas. »
Et la prestation bastiaise à Boulogne n’est que la dernière en date d’une longue série qui dure depuis la première journée, et qui positionne le Sporting à la dernière place du championnat avec seulement deux points sur 15 possibles et zéro victoire.
Les Bastiais ne concrétisent pas devant les buts et dans la construction : « Il y a les buts non marqués qu’on voit et les buts non marqués qu’on ne voit pas, car on n’est pas au bon endroit sur des centres au second poteau. Il n’y a juste qu’à mettre le plat du pied et on n’y est pas. Il faut une prise de conscience. On n’a pas le droit de donner ce qu’on a donné à Boulogne » commente le coach bastiais.
Face à Montpellier, la rencontre sera différente : « Il y aura plus d’espaces. L’adversaire va plus attaquer que Boulogne, qui jouait très bas. Ils ont aussi des individualités de haut niveau. »
« J’ai été plus dur, mais juste »
Alors, à quoi faudra-t-il s’attendre du côté du jeu bastiais ? Verra-t-on encore une énième mauvaise prestation des Turchini, ou la mauvaise copie rendue à Boulogne aura-t-elle enfin permis d’éveiller les esprits ? Dans un premier temps, le coach bastiais indique avoir changé de ton dans le vestiaire, mais aussi à l’entraînement : « J’ai été plus dur, mais juste, et ça a répondu présent. Il y a une prise de conscience après le match de Boulogne, comme il y a eu une prise de conscience après le match de Guingamp, qui s’est traduite un peu sur le match d’Amiens. Mais il faut de la constance sur la durée. »
Constance et durée : c’est ce qui inquiète le coach et les supporters. Le championnat avance, et le Sporting ne débloque pas le compteur. Faut-il voir un certain défaitisme qui se serait insinué dans le groupe bastiais après les déconvenues des premières journées ? Le coach bastiais ne veut pas y croire. Pour lui, ce qui compte désormais, c’est de prendre des points : « On ne peut pas se promener sur le terrain » en disant que la saison est « morte ». Il appelle ses joueurs à rendre fiers les supporters du club par leur comportement sur le terrain, qu’importe le résultat, même si les victoires comptent pour beaucoup. « Je n’arrive pas à leur transmettre la rage, la détermination. Et cela est un réel problème. »
Faut-il voir dans la déconvenue actuelle du club un problème de tactique, de dispositif ou de plan de jeu ? Pas vraiment, argumente Benoît Tavenot : « Sur les cinq matchs, on a globalement plus d’occasions que les adversaires. Le problème ce n’est pas d’en avoir plus, mais de concrétiser. Il y a ces centres qui passent devant le but, mais il n’y a jamais personne pour reprendre le ballon. Aujourd’hui je ne pense pas que changer de système nous procurerait plus d’occasions. Il faut que les joueurs augmentent leur niveau de jeu. On a trop de joueurs loin de leur meilleur niveau. On a choisi la stabilité pour l’effectif, mais il faut que les joueurs soient dans les mêmes dispositions que l’an passé. »
L’entraîneur bastiais devra aussi composer avec l’enchaînement des rencontres : ce vendredi à Montpellier, mardi à domicile face à Rodez, puis un déplacement samedi à Grenoble. Ce qui impacte évidemment les décisions qui seront prises. À lui de résoudre l’équation et, comme il le dit : « Il faut vite avancer et être capable de jouer sous pression durant 5 matchs, 10 matchs, le temps de remonter. »
Le groupe bastiais
Placide, Olmeta, Roncaglia, Guidi, Guevara, Meynadier, Ariss, Djédjé, Ducrocq, Janneh, Bathily, Zaouai, Karamoko, Boutrah, Tomi, Sebas, Blé, Aiki
Blessés : Bonhert (espéré pour Rodez), Parravicini (indéterminé), Vincent, Akuesson (examens complémentaires), Etoga
L’adversaire : Montpellier HSC
Après cinq journées, Montpellier émarge à la 14e place du championnat de Ligue 2 avec une victoire, deux défaites et un nul. Montpellier n’a plus gagné depuis 3 rencontres, et voudra évidemment prendre les trois points face à la lanterne rouge du championnat.
Et la prestation bastiaise à Boulogne n’est que la dernière en date d’une longue série qui dure depuis la première journée, et qui positionne le Sporting à la dernière place du championnat avec seulement deux points sur 15 possibles et zéro victoire.
Les Bastiais ne concrétisent pas devant les buts et dans la construction : « Il y a les buts non marqués qu’on voit et les buts non marqués qu’on ne voit pas, car on n’est pas au bon endroit sur des centres au second poteau. Il n’y a juste qu’à mettre le plat du pied et on n’y est pas. Il faut une prise de conscience. On n’a pas le droit de donner ce qu’on a donné à Boulogne » commente le coach bastiais.
Face à Montpellier, la rencontre sera différente : « Il y aura plus d’espaces. L’adversaire va plus attaquer que Boulogne, qui jouait très bas. Ils ont aussi des individualités de haut niveau. »
« J’ai été plus dur, mais juste »
Alors, à quoi faudra-t-il s’attendre du côté du jeu bastiais ? Verra-t-on encore une énième mauvaise prestation des Turchini, ou la mauvaise copie rendue à Boulogne aura-t-elle enfin permis d’éveiller les esprits ? Dans un premier temps, le coach bastiais indique avoir changé de ton dans le vestiaire, mais aussi à l’entraînement : « J’ai été plus dur, mais juste, et ça a répondu présent. Il y a une prise de conscience après le match de Boulogne, comme il y a eu une prise de conscience après le match de Guingamp, qui s’est traduite un peu sur le match d’Amiens. Mais il faut de la constance sur la durée. »
Constance et durée : c’est ce qui inquiète le coach et les supporters. Le championnat avance, et le Sporting ne débloque pas le compteur. Faut-il voir un certain défaitisme qui se serait insinué dans le groupe bastiais après les déconvenues des premières journées ? Le coach bastiais ne veut pas y croire. Pour lui, ce qui compte désormais, c’est de prendre des points : « On ne peut pas se promener sur le terrain » en disant que la saison est « morte ». Il appelle ses joueurs à rendre fiers les supporters du club par leur comportement sur le terrain, qu’importe le résultat, même si les victoires comptent pour beaucoup. « Je n’arrive pas à leur transmettre la rage, la détermination. Et cela est un réel problème. »
Faut-il voir dans la déconvenue actuelle du club un problème de tactique, de dispositif ou de plan de jeu ? Pas vraiment, argumente Benoît Tavenot : « Sur les cinq matchs, on a globalement plus d’occasions que les adversaires. Le problème ce n’est pas d’en avoir plus, mais de concrétiser. Il y a ces centres qui passent devant le but, mais il n’y a jamais personne pour reprendre le ballon. Aujourd’hui je ne pense pas que changer de système nous procurerait plus d’occasions. Il faut que les joueurs augmentent leur niveau de jeu. On a trop de joueurs loin de leur meilleur niveau. On a choisi la stabilité pour l’effectif, mais il faut que les joueurs soient dans les mêmes dispositions que l’an passé. »
L’entraîneur bastiais devra aussi composer avec l’enchaînement des rencontres : ce vendredi à Montpellier, mardi à domicile face à Rodez, puis un déplacement samedi à Grenoble. Ce qui impacte évidemment les décisions qui seront prises. À lui de résoudre l’équation et, comme il le dit : « Il faut vite avancer et être capable de jouer sous pression durant 5 matchs, 10 matchs, le temps de remonter. »
Le groupe bastiais
Placide, Olmeta, Roncaglia, Guidi, Guevara, Meynadier, Ariss, Djédjé, Ducrocq, Janneh, Bathily, Zaouai, Karamoko, Boutrah, Tomi, Sebas, Blé, Aiki
Blessés : Bonhert (espéré pour Rodez), Parravicini (indéterminé), Vincent, Akuesson (examens complémentaires), Etoga
L’adversaire : Montpellier HSC
Après cinq journées, Montpellier émarge à la 14e place du championnat de Ligue 2 avec une victoire, deux défaites et un nul. Montpellier n’a plus gagné depuis 3 rencontres, et voudra évidemment prendre les trois points face à la lanterne rouge du championnat.