Alors que l'avenir du club se décidera dans les jours à venir, le Gazélec a joué ce samedi 14 janvier, son 12e match de la saison en National 3. La tête tournée vers les tribunaux mais toujours présents, les fidèles du Gaz' ont eu le droit à une défaite cruelle dans les derniers instants, dans une ambiance particulière.
Mezzavia a connu des après-midi plus heureuses. Dans la douceur hivernale, les - de plus en plus rares - centaines de supporters venues à Ange-Casanova sont reparties avec un coup de massue de plus sur la tête. Alors que des décisions du tribunal de grande instance le 17 janvier (pour l'association entrée en redressement judiciaire) et du tribunal de commerce le 23 (pour la SAS menacée de liquidation si aucun repreneur n'est présenté avant le 19) pèsent sur le moral des gaziers, tous espéraient ne pas assister à leur dernier match à ce niveau cette année.
"On le vit avec la pression, concède Nicolas, supporter de 29 ans baigné dans le "Rossi è Turchini" depuis toujours. On verra bien ce qu'il se passe au tribunal mardi, mais c'est un peu compliqué et on le voit : on faisait 2000 personnes pour un match, là beaucoup moins. Même pour nous, dans le kop, c'est dur. On a la tête ailleurs."
Le soleil illuminant le terrain et ses onze gaziers était pourtant parti pour apporter un peu de légèreté à l'esprit de tous ces amoureux du dauphin de son groupe de National 3. Falaheddine Ahamada n'a mis que 7 minutes pour faire sauter le verrou du mal en point club marseillais d'Ardziv (12e). Une célébration les yeux remplis de détermination rivés vers le public, mâchoire serrée et doigt pointé sur le blason du maillot. Symboles d'une attitude qui ne trompe pas et résonne comme le message martelé par tous en ces temps de crise : "on ne lâche rien".
"On le vit avec la pression, concède Nicolas, supporter de 29 ans baigné dans le "Rossi è Turchini" depuis toujours. On verra bien ce qu'il se passe au tribunal mardi, mais c'est un peu compliqué et on le voit : on faisait 2000 personnes pour un match, là beaucoup moins. Même pour nous, dans le kop, c'est dur. On a la tête ailleurs."
Le soleil illuminant le terrain et ses onze gaziers était pourtant parti pour apporter un peu de légèreté à l'esprit de tous ces amoureux du dauphin de son groupe de National 3. Falaheddine Ahamada n'a mis que 7 minutes pour faire sauter le verrou du mal en point club marseillais d'Ardziv (12e). Une célébration les yeux remplis de détermination rivés vers le public, mâchoire serrée et doigt pointé sur le blason du maillot. Symboles d'une attitude qui ne trompe pas et résonne comme le message martelé par tous en ces temps de crise : "on ne lâche rien".
"Une bonne étoile"
"Les jeunes sur le terrain font le boulot, sourit "Nico". On ne peut pas trop leur en demander... La moitié de l'équipe n'a même pas 18 ans, des joueurs qui ne sont pas payés ou viennent juste de l'être sont encore là. C'est dur, mais on ne peut pas leur en vouloir."
Malgré la tempête, les attitudes sur la pelouse sont positives, comme depuis le début de saison. Même si les énormes occasions manquées se multiplient avec pour seul succès le but du 2-0 de Mamadou Traoré, l'équipe continue de faire le job. Les jeunes pousses entrent en jeu, certains ne sont même pas majeurs. "Ils ont le bon état d'esprit", peut-on entendre murmurer dans les travées d'Ange-Casanova.
Une bonne manière de conclure une semaine marquée par une réunion où les représentants de la SAS et de l'association ont communiqué sur la situation du club et appelé à l'union sacrée. "Ça redonne un peu d'espoir, glisse Nicolas. On espère que ça va passer et on ne sait jamais, on a toujours eu une bonne étoile !"
"On a besoin d'aide, enchaîne Christophe Graziani, membre fondateur et président délégué des Socios du GFCA, qui réunit les dons pour soutenir le club. L'association va certainement être sauvée, mais c'est beaucoup de travail. Nous, on a des jobs qui sont prenants et on a la tête à ça tout le temps. On peut tenir, mais il ne faut pas que ça dure six mois comme ça... Mais on ne lâchera rien, on n'a jamais lâché."
La rencontre finit par tourner au vinaigre avec une remontée des Provençaux et deux buts inscrits dans le temps additionnel pour cueillir le Gaz' et lui infliger sa première défaite (2-3). Mais qu'importe. Même si certains quittent le stade avant le coup de sifflet final, les applaudissements concluent l'après-midi et quelques "allez les rouges" font encore écho dans les tribunes.
Malgré la tempête, les attitudes sur la pelouse sont positives, comme depuis le début de saison. Même si les énormes occasions manquées se multiplient avec pour seul succès le but du 2-0 de Mamadou Traoré, l'équipe continue de faire le job. Les jeunes pousses entrent en jeu, certains ne sont même pas majeurs. "Ils ont le bon état d'esprit", peut-on entendre murmurer dans les travées d'Ange-Casanova.
Une bonne manière de conclure une semaine marquée par une réunion où les représentants de la SAS et de l'association ont communiqué sur la situation du club et appelé à l'union sacrée. "Ça redonne un peu d'espoir, glisse Nicolas. On espère que ça va passer et on ne sait jamais, on a toujours eu une bonne étoile !"
"On a besoin d'aide, enchaîne Christophe Graziani, membre fondateur et président délégué des Socios du GFCA, qui réunit les dons pour soutenir le club. L'association va certainement être sauvée, mais c'est beaucoup de travail. Nous, on a des jobs qui sont prenants et on a la tête à ça tout le temps. On peut tenir, mais il ne faut pas que ça dure six mois comme ça... Mais on ne lâchera rien, on n'a jamais lâché."
La rencontre finit par tourner au vinaigre avec une remontée des Provençaux et deux buts inscrits dans le temps additionnel pour cueillir le Gaz' et lui infliger sa première défaite (2-3). Mais qu'importe. Même si certains quittent le stade avant le coup de sifflet final, les applaudissements concluent l'après-midi et quelques "allez les rouges" font encore écho dans les tribunes.