En janvier, 200 élèves bonifaciens, du CP au CM2, étrenneront les tenues uniques à l’école, dans le cadre d’une expérimentation souhaitée au plus haut sommet de l’État. La ville de Bonifacio s’était portée volontaire pour remettre au goût du jour l’uniforme en milieu scolaire. Il y a eu du retard, mais les vêtements ont été enfin réceptionnés et présentés ce jeudi à des écoliers de CE1, en présence de leurs parents.
Fin septembre, le recteur de Corse était venu à Bonifacio découvrir les versions quasi-finales de ce que l’Education nationale a convenu d’appeler les « tenues communes ». Soit des joggings, sweat-shirts, gilets et polos bleu marine et blanc. Avec un blason « schiora bunifazziu » (« école de Bonifacio » en langue ligure bonifacienne). « Le retard est dû au flocage de ce blason », s’en est excusée Odile Moracchini, première adjointe au maire. En effet, l’expérimentation aurait dû débuter à la rentrée de septembre, avant d’être reprogrammée pour la Toussaint. Finalement, il conviendra de passer Noël avant de découvrir les petits Bonifaciens vêtus à l’identique. Jean-Charles Orsucci y croit fort : « On verra à terme si ça a été une bonne chose… ou une très bonne chose », sourit le maire, qui prévient néanmoins : « Ce n’est pas un outil miracle qui va régler tous les problèmes de violence à l’école, d’iniquité ou de harcèlement. Mais ça peut améliorer les choses. »
Sentiment d’appartenance
Et les parents qu’en pensent-ils ? Que du bien, a priori. Du moins parmi ceux qui étaient présents, ce jeudi après-midi, à la présentation officielle des tenues. « Une tenue unique, ça permet de montrer une appartenance à une école, estime Yohan. Etant Bonifacien, que mon fils porte le logo de Bonifacio sur lui, ça fait plaisir. » Et Baptiste, son fils, pense comme papa : « Y a Bonifacio écrit dessus ! » Charlie, 7 ans, aime l’idée d’être « habillée pareil » que ses copines. Sa maman Marjorie voit poindre avec un certain soulagement la fin des désaccords du matin sur le choix des vêtements quotidiens ! « De suite, on pense au bien-être commun, aux enfants qui n’ont pas de quoi s’habiller. Et il y a un petit côté corporate qui me plaît ! » De son côté, Bouchra, maman de deux petites filles, a adhéré tout de suite à l’idée « pour que tous les enfants soient égaux ». Dans cette classe de CE1, les enfants semblent s’accommoder parfaitement de cette expérimentation : « Nos autres habits, on pourra les utiliser après ! », fait remarquer Mathilde.
Leur institutrice Anaïs Federici compte leur expliquer ces prochaines jours pourquoi ils vont devoir porter les mêmes vêtements : « Ils ont déjà compris que c’était pour que ça créé une unité. » Des inégalités, en voit-elle à l’école ? « Ca peut arriver, oui. Au niveau de certaines marques de vêtements, des enfants peuvent demander pourquoi ils n’en ont pas, quand d’autres en ont. »
Sentiment d’appartenance
Et les parents qu’en pensent-ils ? Que du bien, a priori. Du moins parmi ceux qui étaient présents, ce jeudi après-midi, à la présentation officielle des tenues. « Une tenue unique, ça permet de montrer une appartenance à une école, estime Yohan. Etant Bonifacien, que mon fils porte le logo de Bonifacio sur lui, ça fait plaisir. » Et Baptiste, son fils, pense comme papa : « Y a Bonifacio écrit dessus ! » Charlie, 7 ans, aime l’idée d’être « habillée pareil » que ses copines. Sa maman Marjorie voit poindre avec un certain soulagement la fin des désaccords du matin sur le choix des vêtements quotidiens ! « De suite, on pense au bien-être commun, aux enfants qui n’ont pas de quoi s’habiller. Et il y a un petit côté corporate qui me plaît ! » De son côté, Bouchra, maman de deux petites filles, a adhéré tout de suite à l’idée « pour que tous les enfants soient égaux ». Dans cette classe de CE1, les enfants semblent s’accommoder parfaitement de cette expérimentation : « Nos autres habits, on pourra les utiliser après ! », fait remarquer Mathilde.
Leur institutrice Anaïs Federici compte leur expliquer ces prochaines jours pourquoi ils vont devoir porter les mêmes vêtements : « Ils ont déjà compris que c’était pour que ça créé une unité. » Des inégalités, en voit-elle à l’école ? « Ca peut arriver, oui. Au niveau de certaines marques de vêtements, des enfants peuvent demander pourquoi ils n’en ont pas, quand d’autres en ont. »