Depuis fin janvier, des échafaudages sont venus cercler la tour littorale de Fautea, qui est visible depuis la RT 10 entre Solenzara et Porto-Vecchio. Ils préfigurent des travaux de restauration qui aboutiront, à terme, à une ouverture de la tour au public.
C’est une petite plage de sable fin aux eaux cristallines, à la fois facile d’accès car située le long de la RT 10, comme secrète car dissimulée par une pinède en contrebas de la route, ce qui procure un sentiment d’isolement à quiconque s’y aventure. A ses abords, sur un promontoire, une seule trace de construction humaine, et elle ne date pas d’hier : la tour de Fautea a été édifiée par les Gênois en 1592. On y accède à pied en dix minutes en suivant un sentier. On profite de la vue d’exception. Et puis généralement on en fait le tour, sans rentrer dedans.
Car bien que restaurée en 1988, la tour de Fautea est restée fermée au public, à cause de son escalier d’accès qui montrait des signes de dangerosité. Située sur la commune de Zonza Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio,, elle est l’une des douze tours littorales propriétés de la Collectivité de Corse (CDC), sur les 79 que compte notre île.
Et en 2014, la CDC a engagé un programme de restauration et de mise en valeur de ses tours, en commençant par les plus dégradées. C’est ainsi que les travaux de restauration des tours de Miomu et d’Albu ont été achevées en 2021. La tour de Fautea, haute de 13 mètres, est la suivante. Suivront celles de Nonza en 2024 puis de Santa Maria Chjapella, Capu di Muru et Capu Neru d’ici 2025.
Car bien que restaurée en 1988, la tour de Fautea est restée fermée au public, à cause de son escalier d’accès qui montrait des signes de dangerosité. Située sur la commune de Zonza Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio,, elle est l’une des douze tours littorales propriétés de la Collectivité de Corse (CDC), sur les 79 que compte notre île.
Et en 2014, la CDC a engagé un programme de restauration et de mise en valeur de ses tours, en commençant par les plus dégradées. C’est ainsi que les travaux de restauration des tours de Miomu et d’Albu ont été achevées en 2021. La tour de Fautea, haute de 13 mètres, est la suivante. Suivront celles de Nonza en 2024 puis de Santa Maria Chjapella, Capu di Muru et Capu Neru d’ici 2025.
Les premières études visant à restaurer la tour de Fautea datent de 2018. Le chantier a quatre objectifs : remplacer l’escalier extérieur non conforme pour lequel l’architecte Romuald Casier a fait réaliser une quinzaine d’esquisses différentes avant d’obtenir le feu vert des Bâtiments de France. Sécuriser la terrasse d’artillerie, autrement dit le sommet de la tour qui est entouré de mâchicoulis. Revoir la lisibilité architecturale des fenêtres de tir. Et enfin, valoriser les vestiges archéologiques à l’intérieur de la tour de Fautea. S’y trouvent notamment un ouvrage de recueil des eaux de pluie, un foyer ou encore un four à pain « qui témoignent de l’ingénierie de l’époque et des conditions de vie des « torregiani », les gardiens de ces tours à l’époque génoise », commente Antonia Lucciani, conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine.
Quid de l'ouverture au public ?
L’ensemble des matériaux de restauration a été héliporté sur site. Les échafaudages ont été montés et la première réunion de chantier a été fixée au 12 février. Le coût total de l’opération s’élève à 417 000 euros, pris en charge par la Collectivité de Corse à hauteur de 341 000 euros et complété par des fonds européens (76 000 euros).
Le chantier doit s’achever en janvier 2025. Au terme de celui-ci, la Collectivité de Corse souhaite ouvrir la tour de Fautea au public. « Le contenu du projet de valorisation de la tour n’est pas encore mis au point mais une orientation est déjà décidée, détaille Antonia Luciani. Au-delà de l’architecture de la tour elle-même qui présente un certain intérêt également à l’intérieur, l’idée est de développer un contenu scientifique et pédagogique sur le thème du patrimoine naturel. En effet, la tour est située sur un site naturel remarquable qui a ses propres spécificités, comme la présence d’une variété d’orchidée endémique qui n’existe que dans cette région. » Ses visites seront encadrées et la tour ne pourra accueillir que douze personnes en simultané. Ce qui est déjà douze fois plus qu’aujourd’hui…
Quid de l'ouverture au public ?
L’ensemble des matériaux de restauration a été héliporté sur site. Les échafaudages ont été montés et la première réunion de chantier a été fixée au 12 février. Le coût total de l’opération s’élève à 417 000 euros, pris en charge par la Collectivité de Corse à hauteur de 341 000 euros et complété par des fonds européens (76 000 euros).
Le chantier doit s’achever en janvier 2025. Au terme de celui-ci, la Collectivité de Corse souhaite ouvrir la tour de Fautea au public. « Le contenu du projet de valorisation de la tour n’est pas encore mis au point mais une orientation est déjà décidée, détaille Antonia Luciani. Au-delà de l’architecture de la tour elle-même qui présente un certain intérêt également à l’intérieur, l’idée est de développer un contenu scientifique et pédagogique sur le thème du patrimoine naturel. En effet, la tour est située sur un site naturel remarquable qui a ses propres spécificités, comme la présence d’une variété d’orchidée endémique qui n’existe que dans cette région. » Ses visites seront encadrées et la tour ne pourra accueillir que douze personnes en simultané. Ce qui est déjà douze fois plus qu’aujourd’hui…