Première mouture de l’année 2024 pour le magazine Bandes à Part et fidèle à ses habitudes Jean-René Derosas nous convie au grand écart des genres avec tout d’abord le Beau Parleur, une BD enquête qui nous conduit dans l’immensité amazonienne où Pedro un enfant de 12 ans, plutôt contemplatif, vit au rythme des exploits de son grand frère Vincente. Pourtant un jour le rideau va se déchirer et Pedro va découvrir la vérité sur cet aîné admiré. Dès lors tout son monde va s’écrouler et la réalité est bien moins joyeuse.
La deuxième bande dessinée, Morpheus nous emmène à Prague avec cet ouvrage de science-fiction post-apocalyptique. Juliette une mercenaire va tenter, avec l’aide du professeur Ivanov, de combattre un virus qui plonge le genre humain dans un sommeil vingt heures sur vingt-quatre. Une aventure à haut risque d’autant que Juliette est maman d’une petite fille.
Enfin Le Grand Large, comme son nom l’indique, va nous faire voguer sur l’immensité bleue sur laquelle un trio composé de Léonie, Balthazar et Agathe va devoir évoluer dans un univers pas si tranquille que cela. Des naufragés d’un genre particulier qui vont aller au bout de leurs forces.
Le Beau Parleur - (Ed. Glénat) - Scénario de Teresa Radice et dessin de Stefano Turconi
Après La Terre, Le Ciel, Les Corbeaux ou encore Les Filles des Marins Perdus, le duo Teresa Radice et Stefano Turconi revient avec une nouvelle histoire touchante, une quête initiatique où le héros va devoir quitter le monde de l’enfance, illustrée à l’aquarelle, le dessin fait ressortir l’ambiance de la jungle amazonienne et invite au voyage.
Morpheus - (Ed. Les Humanoïdes Associés) - Scénario de Yann Bécu et dessin de Francesco Trifogli
Yann Bécu signe son premier scénario de bande-dessinée avec ce récit d’anticipation Post-Apo qui se déroule en Europe de l’Est, entre Berlin, Hambourg et Prague. Le dessin est assuré par Francesco Trifogli (Thrace, Le Sang des Immortels…) qui renforce le récit par un trait réaliste et détaillé.
Le Grand Large (Scénario et dessin de Jean Cremers)
Jean Cremers quitte les montagnes glacées de Norvège de Vague de Froid pour nous emmener cette fois au milieu de l’océan avec ce nouvel album où l’on se sent comme les protagonistes, perdu dans l’inconnu et porter par les flots. Une métaphore originale, portée par un graphisme fluide et dynamique.