« Laissons l’empreinte, pas la trace », c’est le fil rouge de la 5e édition porto-vecchiaise des Ateliers du tourisme durable (ATD), qui se tiendra ce lundi 17 novembre à l’espace culturel Jean-Paul de Rocca Serra.
L’an dernier, l’accent avait été porté sur le sens de l’hospitalité et la qualité de l’accueil. Cette année, ce qui va guider l’ensemble des interventions, c’est ce qui doit être mis derrière le mot « durable ». Une empreinte plutôt qu’une trace, « pour transmettre quelque chose », décrypte Laurence Giraschi, la directrice générale des services de la communauté de communes du Sud Corse. Ou comment passer d’un tourisme durable à un tourisme de contribution, « du constat à l’action », interpelle le communiqué de presse : « Nous invitons l’ensemble des acteurs du territoire à imaginer un tourisme qui ne se contente plus de préserver, mais qui contribue activement à régénérer les ressources naturelles, culturelles et humaines de notre région. » Jean-Christophe Angelini en est convaincu, tout part des racines : « La durabilité du tourisme inclut la dimension environnementale, culturelle, patrimoniale et identitaire. C’est de cela dont il devra être question à l’horizon 2040 et 2050. » Autrement dit, précise le maire de Portivechju, « favoriser les circuits courts en lien avec les ressources du territoire et non pas un tourisme de franchises ou de multinationales ».
La problématique de la ressource en eau
Et comme il a pris l’habitude de la faire durant les ATD, le microcosme touristique porto-vecchiais se nourrira de ce qui fonctionne ailleurs, durant une journée riche en conférences, débats et ateliers. Des exemples venus d’Ardèche, des îles Baléares et même de Nouvelle-Zélande façonneront le modèle touristique que la microrégion porto-vecchaise voudra laisser aux générations futures. A ce titre, la problématique du surtourisme sera au centre des discussions, en tenant notamment compte de l’étendue des ressources naturelles de la Corse. Car c’est exsangue en eau que la microrégion a terminé cette saison touristique 2025. Une situation qui trouve une explication multifactorielle : la sécheresse, une vidange décennale du barrage de l’Ospedale qui tombe au plus mauvais moment, des abus dans l’usage de la ressource… Et bien sûr une consommation qui monte en flèche l’été. Selon Jean-Christophe Angelini, c’est cette addition de facteurs qui a conduit à la situation critique de cet automne. Dès lors, il estime que sa volonté de lisser l’activité touristique sur l’année n’est pas incompatible avec l’état de la ressource : « 86 % des touristes qui viennent chez nous en août arrivent de France. Or, avec des moyens de transports en adéquation, on pourrait ouvrir la destination à des dizaines de destinations complémentaires ». De préférence hors saison, et en s’adaptant aux différents calendriers de vacances scolaires en vigueur chez nos voisins européens.
5e édition des Ateliers du tourisme durable : le lundi 17 novembre de 8 h 30 à 17h, à l’espace culturel Jean-Paul de Rocca Serra de Portivechju. Le programme détaillé est à retrouver ici.
La problématique de la ressource en eau
Et comme il a pris l’habitude de la faire durant les ATD, le microcosme touristique porto-vecchiais se nourrira de ce qui fonctionne ailleurs, durant une journée riche en conférences, débats et ateliers. Des exemples venus d’Ardèche, des îles Baléares et même de Nouvelle-Zélande façonneront le modèle touristique que la microrégion porto-vecchaise voudra laisser aux générations futures. A ce titre, la problématique du surtourisme sera au centre des discussions, en tenant notamment compte de l’étendue des ressources naturelles de la Corse. Car c’est exsangue en eau que la microrégion a terminé cette saison touristique 2025. Une situation qui trouve une explication multifactorielle : la sécheresse, une vidange décennale du barrage de l’Ospedale qui tombe au plus mauvais moment, des abus dans l’usage de la ressource… Et bien sûr une consommation qui monte en flèche l’été. Selon Jean-Christophe Angelini, c’est cette addition de facteurs qui a conduit à la situation critique de cet automne. Dès lors, il estime que sa volonté de lisser l’activité touristique sur l’année n’est pas incompatible avec l’état de la ressource : « 86 % des touristes qui viennent chez nous en août arrivent de France. Or, avec des moyens de transports en adéquation, on pourrait ouvrir la destination à des dizaines de destinations complémentaires ». De préférence hors saison, et en s’adaptant aux différents calendriers de vacances scolaires en vigueur chez nos voisins européens.
5e édition des Ateliers du tourisme durable : le lundi 17 novembre de 8 h 30 à 17h, à l’espace culturel Jean-Paul de Rocca Serra de Portivechju. Le programme détaillé est à retrouver ici.


