La semaine dernière, les personnels CGT de l’EHPAD U Serenu de Corte avaient lancé un mouvement de grève. Ils dénonçaient de graves dysfonctionnements ainsi que de sérieuses difficultés financières, susceptibles, à terme, de menacer la pérennité de l’établissement. Une réunion d’urgence s’est tenue ce mardi après-midi, en présence de la direction, de représentants de la CdC et de l’ARS. Un plan de sauvegarde va être mis en place pour tenter de sauver U Serenu. Le personnel a suspendu son mouvement de grève.
Le directeur de l’EHPAD U Serenu, Laurent Curinga, s’est montré confiant à l’issue de la réunion d’urgence organisée autour de l’avenir de l’établissement de Corte.
Certes, l’EHPAD connaît des difficultés financières et fait face à une pénurie de personnel soignant. Mais, selon le directeur, ces problèmes sont étroitement liés à l’état vétuste des locaux . « U Serenu 1 n’a pas été rénové depuis près de quarante ans. Ce manque de modernité nuit à l’attractivité de l’établissement, tant pour les personnes âgées que pour les soignants, qui rechignent à venir travailler dans des conditions peu optimales. »
Actuellement, le bâtiment s’étend sur 2 500 m², mais sa rénovation nécessiterait des financements très importants. En attendant, le manque de personnel rend impossible la mise en place d’horaires de travail en continu. « Cela pénalise les soignants, notamment ceux qui ne sont pas issus du bassin cortenais », ajoute Laurent Curinga.
La réunion, qui s’est tenue en présence des autorités de tarification, a néanmoins apporté plusieurs signes positifs. « La CdC nous a renouvelé son soutien, et l’ARS a confirmé le maintien de notre dotation globale, malgré un taux d’activité relativement bas sur le Serenu 1. Nous allons également pouvoir solliciter un fonds d’aide dédié aux établissements en difficulté. La CdC va travailler avec nous sur les moyens d’obtenir des subventions pour engager les travaux nécessaires. C’est la clé de la survie de l’établissement. Cette réunion a été positive et constructive », a conclu le directeur.
Du côté du personnel, le ton se veut également rassurant. La déléguée CGT, Mélanie Guglielmi, a annoncé la suspension du mouvement de grève :
« Nous reprenons le travail immédiatement. Lors des échanges avec l’ARS et la CdC, nous avons appris que nous manquions effectivement de personnel d’encadrement, contrairement à ce qu’affirmait jusque-là la direction. Nos revendications, notamment sur le recrutement de soignants pour les 54 résidents de Serenu 1, ont été entendues. La CdC a souligné que la direction devait maintenant s’atteler à monter des dossiers de demande d’aide pour sauver l’établissement. L’ARS et la CdC nous ont assuré qu’il n’était pas question de fermer U Serenu 1. Nous restons vigilants, car l’avenir de notre établissement est en jeu. »
Certes, l’EHPAD connaît des difficultés financières et fait face à une pénurie de personnel soignant. Mais, selon le directeur, ces problèmes sont étroitement liés à l’état vétuste des locaux . « U Serenu 1 n’a pas été rénové depuis près de quarante ans. Ce manque de modernité nuit à l’attractivité de l’établissement, tant pour les personnes âgées que pour les soignants, qui rechignent à venir travailler dans des conditions peu optimales. »
Actuellement, le bâtiment s’étend sur 2 500 m², mais sa rénovation nécessiterait des financements très importants. En attendant, le manque de personnel rend impossible la mise en place d’horaires de travail en continu. « Cela pénalise les soignants, notamment ceux qui ne sont pas issus du bassin cortenais », ajoute Laurent Curinga.
La réunion, qui s’est tenue en présence des autorités de tarification, a néanmoins apporté plusieurs signes positifs. « La CdC nous a renouvelé son soutien, et l’ARS a confirmé le maintien de notre dotation globale, malgré un taux d’activité relativement bas sur le Serenu 1. Nous allons également pouvoir solliciter un fonds d’aide dédié aux établissements en difficulté. La CdC va travailler avec nous sur les moyens d’obtenir des subventions pour engager les travaux nécessaires. C’est la clé de la survie de l’établissement. Cette réunion a été positive et constructive », a conclu le directeur.
Du côté du personnel, le ton se veut également rassurant. La déléguée CGT, Mélanie Guglielmi, a annoncé la suspension du mouvement de grève :
« Nous reprenons le travail immédiatement. Lors des échanges avec l’ARS et la CdC, nous avons appris que nous manquions effectivement de personnel d’encadrement, contrairement à ce qu’affirmait jusque-là la direction. Nos revendications, notamment sur le recrutement de soignants pour les 54 résidents de Serenu 1, ont été entendues. La CdC a souligné que la direction devait maintenant s’atteler à monter des dossiers de demande d’aide pour sauver l’établissement. L’ARS et la CdC nous ont assuré qu’il n’était pas question de fermer U Serenu 1. Nous restons vigilants, car l’avenir de notre établissement est en jeu. »