Les projets d’aménagement des traverses de Vivariu et Venacu et de la déviation de Venacu sur l’ex-Route Territoriale 20 (RT 20) seront examinés lors de la session des 30 et 31 janvier à l’Assemblée de Corse. L’idée est d’aménager les traverses existantes et de rectifier les virages afin de permettre le croisement des véhicules lourds et un meilleur stationnement dans les communes, et de sécuriser la voie avec le traitement des abords. Pour Venacu, un tracé neuf permettra de relier l’ex-RT 20 à l’ex-RT 50 pour la déviation des véhicules lourds.
Qui ne s’est pas un jour heurté au casse-tête de la traversée de Venacu et de Vivariu quand se croisent voitures, autocars, camions et camping-cars ? Près de 4 500 véhicules s’y côtoient chaque jour en période estivale, mais également en période hivernale, car ces deux villages sont traversés par l’ex-Route Territoriale 20 (ex-RT), l’axe principal qui relie Aiacciu à Bastia. Entre Corti et Bucugnà, l’ex-RT 20 devient une route de montagne sinueuse avec des problématiques de dépassement, de traversées d’agglomération et de croisement de véhicules légers ou de Poids-lourds, qui sont très pénalisantes pour les usagers et les riverains. Des solutions ont été trouvées à Bucugnà et à Tattò avec la création de créneaux de dépassement et la construction de la déviation de Bucugnà qui a permis de sécuriser l’itinéraire, de réduire le temps de trajet et de redynamiser le cœur du village. Le désengorgement de la traversée de Venacu et de Vivariu reste le dernier gros point noir de la circulation sur cet axe routier. L’Assemblée de Corse s’est emparée de la question depuis juin 2011, mais ses projets d’aménagement et de sécurisation des traverses des villages n’ont pas pu être mis en œuvre par manque de financement ou de pertinence technique. Seuls quelques travaux ont été réalisés à l’entrée Sud de Venacu. En novembre 2022, l’Exécutif corse, interpellé sur le sujet, annonce la reprise des études en concertation avec les communes. Les premières réunions avec les riverains, qui se tiennent en février 2023 en mairies de Venacu et Vivariu, rappellent les problématiques et les contraintes et hiérarchisent les priorités. Le 30 janvier, à l’Assemblée de Corse, l’Exécutif présentera un projet revisité en plusieurs phases.
Un nouveau carrefour à Vivariu
Concernant la commune de Vivariu où des travaux de parkings ont déjà été réalisés en amont dans la traverse, le projet de la Collectivité de Corse (CdC) porte sur quatre points. Le premier est d’aménager la route de Muracciole sur un tronçon de 400 mètres depuis le carrefour de l’ex-RT 20 jusqu’au cimetière. « La chaussée actuellement très dégradée, les accotements non revêtus et un réseau hydraulique vétuste font de cette section un axe prioritaire d’aménagement », précise l’Exécutif dans son rapport. La CdC a déjà réalisé en 2022 les travaux d’élargissement, de réfection de chaussée et de traitement du pluvial sur l’ex-RD 343 depuis le cimetière en direction du village de Muracciole sur 1,4 km. « L’objectif est donc de requalifier la chaussée, de traiter l’hydraulique et les abords depuis le cimetière jusqu’au Carrefour avec l’ex-RT 20, en cohérence avec les travaux déjà réalisés ». Les études de maîtrise d’œuvre étant terminées, le projet sera mis en consultation ce premier semestre 2025 pour un début des travaux au deuxième semestre. Son coût est estimé à 410 230 €, dont 327 216 € à la charge de la CdC et 45 720 € à la charge de la commune. Le second point est de sécuriser le carrefour entre l’ex-RT 20 et l’ex-RD 343. Selon le rapport, « La configuration actuelle du carrefour ne permet pas d’assurer une giration sécurisée depuis l’ex-RD 343 vers l’ex-RT 20 et depuis l’ex-RT 20 vers l’ex-RD 343. Sa disposition en baïonnette nécessite des manœuvres dangereuses sur l’ex-RT 20 qui est un axe prioritaire et fréquenté ». L’objectif est de créer un carrefour en T pour assurer une visibilité et une giration correctes pour les usagers. « Ce projet intègrera également le projet de requalification de la fontaine en aval de l’ex-RD 343, porté par la commune. Il nécessite l’acquisition foncière de parcelles. La procédure est en cours », ajoute le rapport. Son coût est estimé à 1,5 million d’euros.
Concernant la commune de Vivariu où des travaux de parkings ont déjà été réalisés en amont dans la traverse, le projet de la Collectivité de Corse (CdC) porte sur quatre points. Le premier est d’aménager la route de Muracciole sur un tronçon de 400 mètres depuis le carrefour de l’ex-RT 20 jusqu’au cimetière. « La chaussée actuellement très dégradée, les accotements non revêtus et un réseau hydraulique vétuste font de cette section un axe prioritaire d’aménagement », précise l’Exécutif dans son rapport. La CdC a déjà réalisé en 2022 les travaux d’élargissement, de réfection de chaussée et de traitement du pluvial sur l’ex-RD 343 depuis le cimetière en direction du village de Muracciole sur 1,4 km. « L’objectif est donc de requalifier la chaussée, de traiter l’hydraulique et les abords depuis le cimetière jusqu’au Carrefour avec l’ex-RT 20, en cohérence avec les travaux déjà réalisés ». Les études de maîtrise d’œuvre étant terminées, le projet sera mis en consultation ce premier semestre 2025 pour un début des travaux au deuxième semestre. Son coût est estimé à 410 230 €, dont 327 216 € à la charge de la CdC et 45 720 € à la charge de la commune. Le second point est de sécuriser le carrefour entre l’ex-RT 20 et l’ex-RD 343. Selon le rapport, « La configuration actuelle du carrefour ne permet pas d’assurer une giration sécurisée depuis l’ex-RD 343 vers l’ex-RT 20 et depuis l’ex-RT 20 vers l’ex-RD 343. Sa disposition en baïonnette nécessite des manœuvres dangereuses sur l’ex-RT 20 qui est un axe prioritaire et fréquenté ». L’objectif est de créer un carrefour en T pour assurer une visibilité et une giration correctes pour les usagers. « Ce projet intègrera également le projet de requalification de la fontaine en aval de l’ex-RD 343, porté par la commune. Il nécessite l’acquisition foncière de parcelles. La procédure est en cours », ajoute le rapport. Son coût est estimé à 1,5 million d’euros.
La traversée du village sécurisée
Le troisième point est de traiter la traversée du village sur 750 mètres, notamment pour sécuriser les trottoirs et le croisement des poids-lourds. « La chaussée dégradée, le stationnement anarchique, l’absence de cheminement piétons sécurisé posent des problèmes de sécurité sur cet axe fréquenté. Le croisement de deux poids-lourds est impossible à vitesse réduite dans la zone de l’hypercentre. La traverse du village nécessite donc une requalification dans son ensemble », indique le rapport. L’objectif est de créer un cheminement piéton sécurisé depuis le carrefour ex-RT 20/ex-RD 343 jusqu’au carrefour ex-RT 20/Accès gare. Il s’agit également de calibrer la chaussée pour assurer le croisement de deux Poids-lourds à vitesse réduite. Dans cette optique, se pose la question de la suppression du platane de la place centrale. Le projet prévoit aussi « le traitement qualitatif de l’hyper centre par la mise en place de revêtement type pierre, et la rectification d’une courbe en sortie Nord de la traverse ». Il nécessite des acquisitions foncières pour lesquelles une procédure d’expropriation a déjà été initiée. Son coût, estimé à 2 millions €, pourrait être majoré par la présence d’amiante dans les enrobés et les matériaux utilisés. Le quatrième point est de créer un créneau de dépassement au Nord de Vivariu entre le fortin et le carrefour avec l’ex-RD 69 (Route de Ghisoni). Le projet s’étend sur 1,4 km depuis le carrefour dit « du Chalet » jusqu’au Belvedère de Pasciola avec la mise en place de « deux carrefours type Tourne à gauche ». Ces travaux génèreront « une quantité excédentaire de déblais qui pourra être réutilisée pour la réalisation du carrefour de Muracciole, ce qui permet d’optimiser les coûts de l’opération ». Là aussi des procédures d’expropriation sont en cours. Ce projet est, pour l’instant, estimé à 1,9 million €, sous réserve d’amiante dans les enrobés.
Le troisième point est de traiter la traversée du village sur 750 mètres, notamment pour sécuriser les trottoirs et le croisement des poids-lourds. « La chaussée dégradée, le stationnement anarchique, l’absence de cheminement piétons sécurisé posent des problèmes de sécurité sur cet axe fréquenté. Le croisement de deux poids-lourds est impossible à vitesse réduite dans la zone de l’hypercentre. La traverse du village nécessite donc une requalification dans son ensemble », indique le rapport. L’objectif est de créer un cheminement piéton sécurisé depuis le carrefour ex-RT 20/ex-RD 343 jusqu’au carrefour ex-RT 20/Accès gare. Il s’agit également de calibrer la chaussée pour assurer le croisement de deux Poids-lourds à vitesse réduite. Dans cette optique, se pose la question de la suppression du platane de la place centrale. Le projet prévoit aussi « le traitement qualitatif de l’hyper centre par la mise en place de revêtement type pierre, et la rectification d’une courbe en sortie Nord de la traverse ». Il nécessite des acquisitions foncières pour lesquelles une procédure d’expropriation a déjà été initiée. Son coût, estimé à 2 millions €, pourrait être majoré par la présence d’amiante dans les enrobés et les matériaux utilisés. Le quatrième point est de créer un créneau de dépassement au Nord de Vivariu entre le fortin et le carrefour avec l’ex-RD 69 (Route de Ghisoni). Le projet s’étend sur 1,4 km depuis le carrefour dit « du Chalet » jusqu’au Belvedère de Pasciola avec la mise en place de « deux carrefours type Tourne à gauche ». Ces travaux génèreront « une quantité excédentaire de déblais qui pourra être réutilisée pour la réalisation du carrefour de Muracciole, ce qui permet d’optimiser les coûts de l’opération ». Là aussi des procédures d’expropriation sont en cours. Ce projet est, pour l’instant, estimé à 1,9 million €, sous réserve d’amiante dans les enrobés.
Deux parkings créés à Venacu
Concernant la commune de Venacu, le projet de la Collectivité de Corse (CdC) porte également sur quatre points. Le premier est d’aménager la traverse du village depuis le raccord déjà réalisé à l’entrée Sud jusqu’à la pharmacie, soit environ 550 mètres, et de traiter l’hypercentre. « La configuration actuelle de la traverse crée des enjeux majeurs de sécurité. L’absence de cheminement piétons sécurisés, le stationnement anarchique, la chaussée non calibrée et la présence de points durs au centre de la traverse créent des problématiques quotidiennes et des situations dangereuses », mentionne le rapport. L’objectif est d’offrir des stationnements, de calibrer la chaussée, de déplacer un mur pour faciliter le croisement des Poids-lourds, de réguler les vitesses et d’assurer un cheminement piéton sécurisé. Deux bâtisses seront détruites pour créer deux parkings dans l’hyper centre, un en amont de l’ex-RT 20 d’une capacité minimale de 20 places, l’autre en aval d’une capacité minimale de 31 places. Le coût de l’opération est estimé, hors parkings, à 1,548 million € dont 1,35 million € à la charge de la CdC et 198 000 € à la charge de la commune. L’estimation du premier parking, faite en 2024, se monte à 1,3 million €, soit un coût moyen par place de 68 000 €. Le coût du deuxième parking date de 2015 et prévoit un montant de 2,75 millions €, soit un coût moyen par place de 88 700 €. « La réalisation de ce parking nécessitera la démolition d’une bâtisse d’intérêt patrimonial et la réalisation de soutènements de grandes hauteurs. Le coût de réalisation de la place de stationnement reste, dans les deux cas, très élevé », commente le rapport. Le second point est d’aménager la traverse du village à l’entrée Nord sur 1,4 km avec les mêmes problématiques que précédemment, s’y ajoutent « des vitesses excessives pratiquées et une courbe à rectifier au niveau de la sortie Nord ». Ce projet, qui nécessite une régularisation foncière, est évalué à 1,5 million €. Sans compter la plus-value liée au traitement de l’amiante pour un montant d’environ 500 000 €.
Une nouvelle voie
Le troisième point est de créer une voie nouvelle de raccordement entre l’ex-RT 20 à l’entrée Sud du village vers l’ex-RD 143 pour « permettre la déviation des Poids-lourds qui, ainsi, n’emprunteront plus la traverse pour rejoindre l’ex-RT 50 ». En période estivale, le trafic Poids-lourds, de l’ordre de 50 véhicules par jour, dans le sens Aiacciu-Bastia est dévié via l’ex-RD 143, puis l’ex-RT 50. En raison de fortes contraintes foncières, budgétaires et environnementales, « des études de faisabilité avec identification des enjeux et analyse multicritère de variantes seront lancées. Elles se dérouleront entre 2025 et 2026 ». Le chiffrage initial de 35 millions €, qui date de 2011, doit être réévalué pour tenir compte de l’augmentation des coûts de la construction. Le quatrième point est de recalibrer l’ex-RD 143. « Les usagers sont invités à emprunter l’ex-RD 143 qui présente aujourd’hui des soucis de gabarit, de visibilité et de girations dans certaines courbes ». Une première étude a permis d’identifier 6 virages à rectifier, qui devront faire l’objet d’acquisitions foncières. Le coût est estimé à 500 000 €, hors acquisitions foncières. Les études pour le recalibrage de l’ex-RD 143 jusqu’à l’ex-RT 50 n’ont pas encore débuté. Ces projets, ainsi que le principe de conventionnement sur les modalités de financement et de répartition de leurs charges d’entretien, seront examinés jeudi en session.
N.M.
Concernant la commune de Venacu, le projet de la Collectivité de Corse (CdC) porte également sur quatre points. Le premier est d’aménager la traverse du village depuis le raccord déjà réalisé à l’entrée Sud jusqu’à la pharmacie, soit environ 550 mètres, et de traiter l’hypercentre. « La configuration actuelle de la traverse crée des enjeux majeurs de sécurité. L’absence de cheminement piétons sécurisés, le stationnement anarchique, la chaussée non calibrée et la présence de points durs au centre de la traverse créent des problématiques quotidiennes et des situations dangereuses », mentionne le rapport. L’objectif est d’offrir des stationnements, de calibrer la chaussée, de déplacer un mur pour faciliter le croisement des Poids-lourds, de réguler les vitesses et d’assurer un cheminement piéton sécurisé. Deux bâtisses seront détruites pour créer deux parkings dans l’hyper centre, un en amont de l’ex-RT 20 d’une capacité minimale de 20 places, l’autre en aval d’une capacité minimale de 31 places. Le coût de l’opération est estimé, hors parkings, à 1,548 million € dont 1,35 million € à la charge de la CdC et 198 000 € à la charge de la commune. L’estimation du premier parking, faite en 2024, se monte à 1,3 million €, soit un coût moyen par place de 68 000 €. Le coût du deuxième parking date de 2015 et prévoit un montant de 2,75 millions €, soit un coût moyen par place de 88 700 €. « La réalisation de ce parking nécessitera la démolition d’une bâtisse d’intérêt patrimonial et la réalisation de soutènements de grandes hauteurs. Le coût de réalisation de la place de stationnement reste, dans les deux cas, très élevé », commente le rapport. Le second point est d’aménager la traverse du village à l’entrée Nord sur 1,4 km avec les mêmes problématiques que précédemment, s’y ajoutent « des vitesses excessives pratiquées et une courbe à rectifier au niveau de la sortie Nord ». Ce projet, qui nécessite une régularisation foncière, est évalué à 1,5 million €. Sans compter la plus-value liée au traitement de l’amiante pour un montant d’environ 500 000 €.
Une nouvelle voie
Le troisième point est de créer une voie nouvelle de raccordement entre l’ex-RT 20 à l’entrée Sud du village vers l’ex-RD 143 pour « permettre la déviation des Poids-lourds qui, ainsi, n’emprunteront plus la traverse pour rejoindre l’ex-RT 50 ». En période estivale, le trafic Poids-lourds, de l’ordre de 50 véhicules par jour, dans le sens Aiacciu-Bastia est dévié via l’ex-RD 143, puis l’ex-RT 50. En raison de fortes contraintes foncières, budgétaires et environnementales, « des études de faisabilité avec identification des enjeux et analyse multicritère de variantes seront lancées. Elles se dérouleront entre 2025 et 2026 ». Le chiffrage initial de 35 millions €, qui date de 2011, doit être réévalué pour tenir compte de l’augmentation des coûts de la construction. Le quatrième point est de recalibrer l’ex-RD 143. « Les usagers sont invités à emprunter l’ex-RD 143 qui présente aujourd’hui des soucis de gabarit, de visibilité et de girations dans certaines courbes ». Une première étude a permis d’identifier 6 virages à rectifier, qui devront faire l’objet d’acquisitions foncières. Le coût est estimé à 500 000 €, hors acquisitions foncières. Les études pour le recalibrage de l’ex-RD 143 jusqu’à l’ex-RT 50 n’ont pas encore débuté. Ces projets, ainsi que le principe de conventionnement sur les modalités de financement et de répartition de leurs charges d’entretien, seront examinés jeudi en session.
N.M.