Après le temps politique, voici le temps des programmes et des promesses de campagne pour Julien Morganti. Le tête de liste d’opposition Uniti, qui regroupe la gauche, la droite et les nationalistes, vient de dévoiler ce 23 novembre ses mesures pour redonner du pouvoir d’achat aux Bastiais.
- Quelle est la philosophie et la démarche de votre programme de campagne ?
- On a voulu symboliquement commencer la présentation de notre projet avec le pouvoir d’achat. C’est un point qui revient en priorité dans les attentes de la population. Viendront ensuite la question économique et celle de la sécurité. On fait le constat que la population bastiaise vit une injustice fiscale avec des hausses d’impôts permanentes. On a annoncé des mesures sur le pouvoir d’achat en matière d’école, d’attribution de logement, d’eau et de transport. L’objectif est de redonner du pouvoir d’achat aux Bastiais pour faire revenir des familles à Bastia.
- Il fait écho au bilan que vous faites de la majorité sortante ?
- Le bilan est accablant, avec la hausse permanente des impôts pendant 10 ans : 10 % en moyenne. 50 % de hausse sur la taxe d’ordures ménagères, 13 % sur le ticket de bus, 40 % sur l’eau. Ces hausses n’ont pas permis d’améliorer le service public. Nous, on veut revenir à une justice fiscale.
- Parmi vos propositions, on retrouve une nouvelle tarification du prix de l’eau, les écoles et le logement social ?
- On fait la proposition d’une tarification éco-solidaire pour l’eau avec trois niveaux de tarification : vitale, essentielle et de confort, avec les 15 premiers m³ gratuits. Concernant l’école, il s’agit d’offrir le petit-déjeuner et le goûter, avec une aide aux devoirs. Sur le logement social, nous partons aussi du constat que l’échec est accablant, tout simplement parce que l’équipe sortante a vidé des immeubles sans reloger. On est sur un parc vieillissant, sans aucune rénovation sur 5 200 logements. On part du principe clair qu’il faut remettre de l’humain dans ces quartiers, avec des gardiens résidents. Mais la mesure forte, c’est que le maire soit le chef de file de l’attribution des logements en donnant la priorité aux résidents bastiais. C’est une mesure importante de cohésion locale.
- Justement, vous répétez que la majorité a délaissé les quartiers sud au profit du centre-ville?
Durant cette mandature, des efforts ont été faits dans certains quartiers uniquement pour les touristes. On le voit sur le Vieux-Port, qui n’a pas été fait pour les résidents. Nous, on veut parler à tous les Bastiais, tous les habitants et tous les commerçants et avoir une stratégie globale, ce qui manque aujourd’hui avec l’équipe sortante. Il y a un sentiment d’abandon très fort et, face à ce mécontentement, il faut apporter des solutions concrètes. Quand on vient dans ces quartiers, proposer des mesures pour l’école, la gratuité des transports, les logements sociaux, ça parle à cette population.
- Des mesures qui demandent des financements ?
- Chaque mesure a été financée, à la fois pour la mairie de Bastia et la Communauté d’Agglomération de Bastia. On veut avoir une vision globale. C’est 500 000 € pour les goûters et petits-déjeuners à l’école, 500 000 € pour les transports. Elles sont chiffrées et financées par une maîtrise des coûts de fonctionnement et d’investissement. Quand on voit qu’il y a eu 50 millions d’euros de dérapage sur les marchés publics durant la mandature…
- Autre mesure annoncée, la tarification incitative sur les ordures ménagères?
- On fait le pari d’une idée simple : plus on trie, moins on paye. Et en même temps, on va assumer l’idée que toute forme d’incivilité sera sanctionnée avec la mise en place d’une police environnementale pour verbaliser. Aujourd’hui, il y a des personnes qui font le tri et qui ont eu une hausse de 50 % de la taxe sur les ordures ménagères.
- La campagne bastiaise est également marquée par les questions de sécurité ?
- On y a répondu par le retour de la présence humaine. Il y a une idée simple : c’est de remettre des gardiens qui logeront dans les immeubles, en réseau avec la police de proximité que l’on veut recréer et un réseau de caméras de surveillance. On est sur la prévention, mais aussi la répression quand il le faudra. Ces trafics de drogue, cette petite délinquance pourrissent le quotidien des Bastiais.
- Uniti doit construire son programme autour de sensibilités politiques différentes. Comment faire pour dégager des propositions ?
- C’est la force d’Uniti : avec ses cinq sensibilités, on arrive tout simplement à trouver un équilibre de bon sens qui parle à Bastia. Car cette liste est à l’image de Bastia. Elle est le fruit d’un travail intense, avec aussi les relais de quartier, qui sont aujourd’hui validés par la population.
- La seconde liste d’union de l’opposition vole en éclats avec le retrait des communistes. Uniti reste attentif et ouvert ?
- On regarde tout ça de très loin. Aujourd’hui, on est passé dans les propositions et nous, on s’adresse à tous les Bastiais. Comme on l’a dit, la démarche Uniti est ouverte à des acteurs de la société civile et à des personnalités politiques qui ont vocation à rejoindre notre démarche. Et ces propositions que nous faisons vont permettre à certains de nous rejoindre.
- On a voulu symboliquement commencer la présentation de notre projet avec le pouvoir d’achat. C’est un point qui revient en priorité dans les attentes de la population. Viendront ensuite la question économique et celle de la sécurité. On fait le constat que la population bastiaise vit une injustice fiscale avec des hausses d’impôts permanentes. On a annoncé des mesures sur le pouvoir d’achat en matière d’école, d’attribution de logement, d’eau et de transport. L’objectif est de redonner du pouvoir d’achat aux Bastiais pour faire revenir des familles à Bastia.
- Il fait écho au bilan que vous faites de la majorité sortante ?
- Le bilan est accablant, avec la hausse permanente des impôts pendant 10 ans : 10 % en moyenne. 50 % de hausse sur la taxe d’ordures ménagères, 13 % sur le ticket de bus, 40 % sur l’eau. Ces hausses n’ont pas permis d’améliorer le service public. Nous, on veut revenir à une justice fiscale.
- Parmi vos propositions, on retrouve une nouvelle tarification du prix de l’eau, les écoles et le logement social ?
- On fait la proposition d’une tarification éco-solidaire pour l’eau avec trois niveaux de tarification : vitale, essentielle et de confort, avec les 15 premiers m³ gratuits. Concernant l’école, il s’agit d’offrir le petit-déjeuner et le goûter, avec une aide aux devoirs. Sur le logement social, nous partons aussi du constat que l’échec est accablant, tout simplement parce que l’équipe sortante a vidé des immeubles sans reloger. On est sur un parc vieillissant, sans aucune rénovation sur 5 200 logements. On part du principe clair qu’il faut remettre de l’humain dans ces quartiers, avec des gardiens résidents. Mais la mesure forte, c’est que le maire soit le chef de file de l’attribution des logements en donnant la priorité aux résidents bastiais. C’est une mesure importante de cohésion locale.
- Justement, vous répétez que la majorité a délaissé les quartiers sud au profit du centre-ville?
Durant cette mandature, des efforts ont été faits dans certains quartiers uniquement pour les touristes. On le voit sur le Vieux-Port, qui n’a pas été fait pour les résidents. Nous, on veut parler à tous les Bastiais, tous les habitants et tous les commerçants et avoir une stratégie globale, ce qui manque aujourd’hui avec l’équipe sortante. Il y a un sentiment d’abandon très fort et, face à ce mécontentement, il faut apporter des solutions concrètes. Quand on vient dans ces quartiers, proposer des mesures pour l’école, la gratuité des transports, les logements sociaux, ça parle à cette population.
- Des mesures qui demandent des financements ?
- Chaque mesure a été financée, à la fois pour la mairie de Bastia et la Communauté d’Agglomération de Bastia. On veut avoir une vision globale. C’est 500 000 € pour les goûters et petits-déjeuners à l’école, 500 000 € pour les transports. Elles sont chiffrées et financées par une maîtrise des coûts de fonctionnement et d’investissement. Quand on voit qu’il y a eu 50 millions d’euros de dérapage sur les marchés publics durant la mandature…
- Autre mesure annoncée, la tarification incitative sur les ordures ménagères?
- On fait le pari d’une idée simple : plus on trie, moins on paye. Et en même temps, on va assumer l’idée que toute forme d’incivilité sera sanctionnée avec la mise en place d’une police environnementale pour verbaliser. Aujourd’hui, il y a des personnes qui font le tri et qui ont eu une hausse de 50 % de la taxe sur les ordures ménagères.
- La campagne bastiaise est également marquée par les questions de sécurité ?
- On y a répondu par le retour de la présence humaine. Il y a une idée simple : c’est de remettre des gardiens qui logeront dans les immeubles, en réseau avec la police de proximité que l’on veut recréer et un réseau de caméras de surveillance. On est sur la prévention, mais aussi la répression quand il le faudra. Ces trafics de drogue, cette petite délinquance pourrissent le quotidien des Bastiais.
- Uniti doit construire son programme autour de sensibilités politiques différentes. Comment faire pour dégager des propositions ?
- C’est la force d’Uniti : avec ses cinq sensibilités, on arrive tout simplement à trouver un équilibre de bon sens qui parle à Bastia. Car cette liste est à l’image de Bastia. Elle est le fruit d’un travail intense, avec aussi les relais de quartier, qui sont aujourd’hui validés par la population.
- La seconde liste d’union de l’opposition vole en éclats avec le retrait des communistes. Uniti reste attentif et ouvert ?
- On regarde tout ça de très loin. Aujourd’hui, on est passé dans les propositions et nous, on s’adresse à tous les Bastiais. Comme on l’a dit, la démarche Uniti est ouverte à des acteurs de la société civile et à des personnalités politiques qui ont vocation à rejoindre notre démarche. Et ces propositions que nous faisons vont permettre à certains de nous rejoindre.


