Après le beau parcours du SCB entre 2010 et 2014 et son retour de National à Ligue 1, l’adjoint de Frédéric Hantz, avait été quelques jours seulement l’entraîneur du club à part entière en juillet 2017. Mais le club étant relégué administrativement en National 3 par la DNCG cet été-là, la commission n'avait pas homologué la signature de Réginald Ray. À 57 ans, le nordiste du Pas-de-Calais revient pour de bon cette fois avec la mission de faire retrouver un joli bleu au SCB.
Reginald Digest … Après une carrière professionnelle d’attaquant (Montceau, Istres, Saint-Brieuc, Guingamp, Gueugnon, Le Mans, Châteauroux, Beauvais, Nîmes), Réginald Ray a troqué son maillot de joueur contre celui d’entraîneur, tout d’abord à Rumilly (2006/2008). En 2010, il rejoint Frédéric Hantz comme adjoint au SC Bastia, jusqu’en 2014. En 2015, on le retrouve à Aston Villa, aux côtés de Rémi Garde, puis au Paris FC en 2016. En juillet 2017, il est donc l’éphémère coach du SC Bastia. Il rebondit à Valenciennes (2017/2019) puis au Mans (2022/2024). En juin 2024, il devient l’adjoint de Patrick Vieira au RC Strasbourg, mais en juillet de cette même année, les dirigeants alsaciens et l’ancien international français annoncent mettre fin à leur collaboration. Réginald Ray en paie les conséquences et se retrouve sans club. En ce mois de novembre, il retrouve donc le Sporting qu’il n’a jamais vraiment perdu de vue : « C'est une grande fierté pour moi et un honneur d'être l'entraîneur du Sporting Club de Bastia, de revenir dans un club, un environnement que je connais bien. C’est une vraie responsabilité par rapport à ce qu'est le Sporting, son historique, ce qu'il représente sur Bastia, mais aussi en Corse» déclare-t-il. Mais il s’en est fallu de peu. « Le processus des entretiens avec d’autres entraineurs a été assez long, difficile et les candidats se tenaient à très peu de choses, c’était très serré » souligne le président du Sporting Claude Ferrandi. «Il y avait plusieurs critères à respecter, Reginald a su nous convaincre par certains petits détails, petits aspects qui ont fait pencher la balance ». In fine, Reginald a paraphé un contrat jusqu’en juin 2027.
« Le plus important n’est pas la durée du contrat, mais les échéances que nous avons convenues dont celle de juin 2026 qui doit nous assurer le maintien en Ligue 2 » précise C. Ferrandi. Le président souligne aussi le rôle de Gilles Cioni dans la venue de Reginald Ray et le rôle de plus en plus important qu’aura l’ancien défenseur au sein de la maison bleue. « J’ai besoin d’être épaulé » confie encore le président du Sporting.
« Il faut que mon arrivée redynamise le groupe »
« Avant d'évoquer ma nomination comme entraîneur du Sporting, je voudrais avoir une pensée pour Benoît et Frédéric, pour le travail qui a été accompli et merci aux dirigeants pour leur confiance » déclare en préambule Réginald Ray avant d’expliquer les raisons de son choix. « J'étais disponible, en manque de terrain, avec une envie féroce de retrouver ce qui est ma passion, entraîner, le terrain, le vestiaire, la gestion d'un groupe au quotidien, la compétition, évidemment. Cette démarche a été particulière pour moi, parce que passer après un ami comme Benoit, dans ces conditions ça peut être un cas de conscience. En tout cas, quand tout est fait de façon très propre et très saine, forcément après on arrive sur l'aspect professionnel. Hormis ma volonté et ma conviction qu’il est possible de remplir l'objectif, le seul actuellement et peut-être jusqu'à la fin de saison, du maintien, le fait que Benoît était l'entraîneur avant moi, était une garantie par rapport aux bases de travail qui ont été posées. Voilà les raisons qui m'ont fait être candidat et tenter de convaincre Claude et son équipe que je pouvais être l'homme de la situation. L’idéal pour un entraineur c’est d’être là en début de saison. C’est donc un gros défi et tout le monde doit prendre conscience que ce sera dur jusqu’au bout ».
Mais le nouvel entraîneur du Sporting ne part pas dans l’inconnu. Il connait la maison bleue et suit le parcourt de son ancien club. «Je regarde le championnat depuis le début. Il y a des manques, des carences. Tout cela est identifié. Mais tout n’est pas à jeter. Sur certaines prestations il y a eu du bon avec des scores qui auraient pu être inversés, des non matchs aussi. Il faut rajouter de la qualité, de la fraîcheur, du leadership, redynamiser le groupe. Je vais devoir vite découvrir la vie du groupe, avoir une réflexion, faire un audit pour évaluer ma façon de travailler, bien connaitre chaque joueur pour les faire progresser ».
Et concernant l’effectif ?
« S’il y a des jeunes qui émergent, des passerelles qui existent avec le groupe, les cadres doivent retrouver leur niveau ainsi que certains joueurs en difficulté, d’autres doivent donner plus. Bien sûr nous avons des pistes sur nos manques et depuis ma nomination je reçois beaucoup de propositions. On doit travailler dans la fluidité et l’ efficacité. Il faut aussi que, rapidement, la mentalité exigée ici, et pas que la combativité, soit assimilée et que certains commencent leur saison».
Et Claude Ferrandi d’enchaîner sur le sujet du recrutement: « Des pistes sont étudiées, mais parfois c’est compliqué, on en étudie de nouvelles sachant aussi que nous passerons mercredi devant la DNCG. On fera donc le point à la suite. Mais on est conscient qu’on doit amener le plus vite possible une plus-value qui serve l’équipe et le coach et cela peut se faire à tout moment. On a une masse salariale à respecter, mais on a un peu de mou pour une recrue. Ensuite il y aura le mercato d’hiver. Mais avant de faire rentrer des joueurs, il faudra en faire partir à moins que d’ici là on n’ait pas plus besoin de recruter ».
Reginald Ray et son staff se sont mis en action ce lundi après-midi pour bien préparer les futures échéances : A Annecy vendredi, contre Laval le 25 (?) et en Coupe le 29.
« Le plus important n’est pas la durée du contrat, mais les échéances que nous avons convenues dont celle de juin 2026 qui doit nous assurer le maintien en Ligue 2 » précise C. Ferrandi. Le président souligne aussi le rôle de Gilles Cioni dans la venue de Reginald Ray et le rôle de plus en plus important qu’aura l’ancien défenseur au sein de la maison bleue. « J’ai besoin d’être épaulé » confie encore le président du Sporting.
« Il faut que mon arrivée redynamise le groupe »
« Avant d'évoquer ma nomination comme entraîneur du Sporting, je voudrais avoir une pensée pour Benoît et Frédéric, pour le travail qui a été accompli et merci aux dirigeants pour leur confiance » déclare en préambule Réginald Ray avant d’expliquer les raisons de son choix. « J'étais disponible, en manque de terrain, avec une envie féroce de retrouver ce qui est ma passion, entraîner, le terrain, le vestiaire, la gestion d'un groupe au quotidien, la compétition, évidemment. Cette démarche a été particulière pour moi, parce que passer après un ami comme Benoit, dans ces conditions ça peut être un cas de conscience. En tout cas, quand tout est fait de façon très propre et très saine, forcément après on arrive sur l'aspect professionnel. Hormis ma volonté et ma conviction qu’il est possible de remplir l'objectif, le seul actuellement et peut-être jusqu'à la fin de saison, du maintien, le fait que Benoît était l'entraîneur avant moi, était une garantie par rapport aux bases de travail qui ont été posées. Voilà les raisons qui m'ont fait être candidat et tenter de convaincre Claude et son équipe que je pouvais être l'homme de la situation. L’idéal pour un entraineur c’est d’être là en début de saison. C’est donc un gros défi et tout le monde doit prendre conscience que ce sera dur jusqu’au bout ».
Mais le nouvel entraîneur du Sporting ne part pas dans l’inconnu. Il connait la maison bleue et suit le parcourt de son ancien club. «Je regarde le championnat depuis le début. Il y a des manques, des carences. Tout cela est identifié. Mais tout n’est pas à jeter. Sur certaines prestations il y a eu du bon avec des scores qui auraient pu être inversés, des non matchs aussi. Il faut rajouter de la qualité, de la fraîcheur, du leadership, redynamiser le groupe. Je vais devoir vite découvrir la vie du groupe, avoir une réflexion, faire un audit pour évaluer ma façon de travailler, bien connaitre chaque joueur pour les faire progresser ».
Et concernant l’effectif ?
« S’il y a des jeunes qui émergent, des passerelles qui existent avec le groupe, les cadres doivent retrouver leur niveau ainsi que certains joueurs en difficulté, d’autres doivent donner plus. Bien sûr nous avons des pistes sur nos manques et depuis ma nomination je reçois beaucoup de propositions. On doit travailler dans la fluidité et l’ efficacité. Il faut aussi que, rapidement, la mentalité exigée ici, et pas que la combativité, soit assimilée et que certains commencent leur saison».
Et Claude Ferrandi d’enchaîner sur le sujet du recrutement: « Des pistes sont étudiées, mais parfois c’est compliqué, on en étudie de nouvelles sachant aussi que nous passerons mercredi devant la DNCG. On fera donc le point à la suite. Mais on est conscient qu’on doit amener le plus vite possible une plus-value qui serve l’équipe et le coach et cela peut se faire à tout moment. On a une masse salariale à respecter, mais on a un peu de mou pour une recrue. Ensuite il y aura le mercato d’hiver. Mais avant de faire rentrer des joueurs, il faudra en faire partir à moins que d’ici là on n’ait pas plus besoin de recruter ».
Reginald Ray et son staff se sont mis en action ce lundi après-midi pour bien préparer les futures échéances : A Annecy vendredi, contre Laval le 25 (?) et en Coupe le 29.



