Ce jeudi 13 novembre, le conseil municipal de Bastia a voté à l’unanimité le déploiement de la vidéoprotection et la mise en place du centre de supervision, qui sera installé dans les locaux de la police municipale. Les élus se sont aussi penchés sur la question de la vie privée et de l’utilisation des images.
Si le centre de supervision urbain et une cinquantaine de caméras devraient entrer en service d’ici la fin de l’année, dans les prochains mois ce seront 160 caméras de vidéoprotection au total qui quadrilleront la ville de Bastia quartiers sud, citadelle, centre-ville, Fort Lacroix… pour un montant de 330 000 euros, subventionné à 80 %. Objectif affiché par la municipalité : la protection des Bastiais et la lutte contre les infractions, avec notamment la possibilité pour les services de la police municipale d’intervenir rapidement sur l’espace public mais aussi de verbaliser.
Une décision qui, contrairement à il y a une décennie, agite moins la classe politique bastiaise. Voté à l’unanimité, lors du conseil municipal de ce jeudi 13 novembre, le développement de ce dispositif s’inscrit dans la multiplication des faits divers qui alimentent jour après jour les colonnes de la presse : incendies, rixes, incivilités. « Notre société évolue, on a des actes qu’on ne voyait pas avant », a indiqué Pierre Savelli, le maire de Bastia, pour qui : « Ce qu’on veut faire avec, c’est éviter de passer du sentiment d’insécurité à l’insécurité. »
Il répondait à l’élu d’opposition Jean-Martin Mondoloni, pour qui le déploiement de caméras dans toute la ville pourrait permettre de « défaire un certain nombre de clichés en mettant en place les outils qu’il faut », mais aussi de « rendre la ville plus attractive ». Son homologue Jean Zuccarelli, qui aurait souhaité que ce rapport fasse l’objet d’un plus long débat sur la sécurité et qu’il soit présenté en début de mandature, affirme néanmoins : « Nous sommes tous d’accord pour dire qu’on a un besoin de sécurité important », tout en posant la question du respect de la vie privée des Bastiais. Comment seront stockées les images ? Qui pourra les utiliser ? Les visionner ? Y aura-t-il des agents 24h/24 derrière les écrans du centre de supervision ? Quel calendrier de déploiement ?
Pierre Savelli y répond : « Il y aura des personnes derrière les écrans pendant l’ouverture du commissariat de la police municipale. Les vidéos ne pourront être revisionnées que sur réquisition du procureur de la République. »
Si les questions de sécurité font partie des responsabilités des villes, celles des libertés et de la vie privée constituent aussi un droit fondamental. Les élus devront trouver une réponse équilibrée, dans un débat à la fois sensible, sécuritaire et philosophique, qui risque de se poursuivre durant la campagne des municipales qui s’en vient, tant cette thématique est prégnante aujourd’hui dans la société insulaire.
Une décision qui, contrairement à il y a une décennie, agite moins la classe politique bastiaise. Voté à l’unanimité, lors du conseil municipal de ce jeudi 13 novembre, le développement de ce dispositif s’inscrit dans la multiplication des faits divers qui alimentent jour après jour les colonnes de la presse : incendies, rixes, incivilités. « Notre société évolue, on a des actes qu’on ne voyait pas avant », a indiqué Pierre Savelli, le maire de Bastia, pour qui : « Ce qu’on veut faire avec, c’est éviter de passer du sentiment d’insécurité à l’insécurité. »
Il répondait à l’élu d’opposition Jean-Martin Mondoloni, pour qui le déploiement de caméras dans toute la ville pourrait permettre de « défaire un certain nombre de clichés en mettant en place les outils qu’il faut », mais aussi de « rendre la ville plus attractive ». Son homologue Jean Zuccarelli, qui aurait souhaité que ce rapport fasse l’objet d’un plus long débat sur la sécurité et qu’il soit présenté en début de mandature, affirme néanmoins : « Nous sommes tous d’accord pour dire qu’on a un besoin de sécurité important », tout en posant la question du respect de la vie privée des Bastiais. Comment seront stockées les images ? Qui pourra les utiliser ? Les visionner ? Y aura-t-il des agents 24h/24 derrière les écrans du centre de supervision ? Quel calendrier de déploiement ?
Pierre Savelli y répond : « Il y aura des personnes derrière les écrans pendant l’ouverture du commissariat de la police municipale. Les vidéos ne pourront être revisionnées que sur réquisition du procureur de la République. »
Si les questions de sécurité font partie des responsabilités des villes, celles des libertés et de la vie privée constituent aussi un droit fondamental. Les élus devront trouver une réponse équilibrée, dans un débat à la fois sensible, sécuritaire et philosophique, qui risque de se poursuivre durant la campagne des municipales qui s’en vient, tant cette thématique est prégnante aujourd’hui dans la société insulaire.


