« La troisième voix» : le nouveau roman d’Armelle Petipa
Rédigé le 23/11/2025
Philippe Jammes
Après « Éclats Indiens » (éditions Thélès 2008), un joli recueil de poèmes, Marielle Teppa publie sous le pseudo Armelle Petipa, un roman intitulé « La troisième voix » (Atramenta, distribuée par Hachette). Rencontre.
« La troisième voix» : le nouveau roman d’Armelle Petipa, ici en dédicaces à Propiano.
Qui se cache derrière ce pseudo d’Armelle Petipa ?
Mariella-Francesca Teppa ! Je suis née en mai 1967 sur les rivages méditerranéens, à Marseille, que je quitte avec ma famille deux ans plus tard, pour une île lointaine de l’océan indien, la Réunion. D’une enfance et d’une adolescence exotiques, je garderai un goût particulier pour les couleurs incandescentes des soleils déclinants, ainsi que pour une douceur de vivre créole. Armelle Petipa, l’anagramme de mon patronyme, est un clin d'œil à la danse puisqu'il en est question dans mon livre.
L’écriture ?
Enseignante en lettres et en anglais, je m’essaie à l’écriture depuis mon plus jeune âge. Mais c’est de mes premières notes éparses jetées sur un cahier intime, que naît , comme une infusion de plaisirs et douleurs mêlés, mon premier recueil de poèmes « Éclats Indiens » en 2008. Un second recueil, « Traversées », a vu le jour pendant le confinement, mais n’a pas encore été publié. Pigiste à mes heures pour un journal local, j’ai par ailleurs collaboré à l’écriture du premier de la série des Décaméron proposée par les éditions corses Albiana en 2020. La redécouverte de ma région d’origine, l’île de Beauté, terre de contrastes où se perpétue une nature sauvage, ne cesse de nourrir mon inspiration.
Ce deuxième roman ?
Il s'agit d'une fiction autobiographique qui rend hommage à ma grand-mère maternelle, Davia, une artiste disparue prématurément. Celle-ci était d'origine italienne. L'histoire que je raconte est fondée sur des faits avérés mais j'ai imaginé l'itinéraire particulier de ma grand-mère. La littérature, la musique mais aussi les rives de la Méditerranée comme la Corse ont largement inspiré mon écriture.
La trame ?
La découverte d'une photographie ancienne, va précipiter Éliane Saviani, héritière à Ravello, du domaine des vignes du Seigneur dans une enquête étourdissante. Elle amorce une chasse à la vérité qui la mène en Méditerranée, sur les traces de la troisième plus grande voix d'Alger. Elle croise, en chemin, son alter ego en littérature, Hadrien Romanelli qui lui révèle la mort tragique, quatre ans plus tôt, de sa mère dans un accident de voiture. Cette confession rapproche Éliane, récemment endeuillée, de ce jeune homme au charme sulfureux. Or, malgré sa passion naissante, elle s’envolera quelques jours plus tard, pour Alger, plus désarmée que jamais. Elle a découvert chez Hadrien, le cliché d’une jeune femme blonde, réplique parfaite d’un portrait peint par lui-même, auquel il tient par-dessus tout. Éliane ne reçoit à titre d’indices, que les indications déroutantes, gravées au dos de la photo de l’énigmatique Elena, ainsi qu’un rébus manuscrit d’Hadrien…. Découvrira-t-elle toute la vérité au sujet de Davia et du non moins insaisissable Hadrien ? La suite dans mon livre…
Un autre livre en préparation ?
« La troisième voix » n’est que le premier volet autobiographique d’une saga plus ample, où la fiction sera désormais prédominante.