Près de 150 personnes ont participé ce samedi 13 septembre à la célébration et à la procession de Notre-Dame de la Nativité de Croscianu, un des hameaux de Sisco. Une belle ferveur fièrement entretenue par les villageois.
Petit hameau, entre marine et montagnes, Croscianu est l’un des plus anciens de la commune. Si les archives manquent, les traditions orales font état de sa création au 14e siècle. Elles diffèrent cependant. Pour certains, Crosciano ou Cruscianu, il était dit Corsano en 1530, était un lieu déjà habité dans l'Antiquité. Son nom lui viendrait du grec Khortos signifiant « domaine ». Pour l’actuel et très érudit maire Ange-Pierre Vivoni, sa racine serait plutôt Christos, le Christ.
Le village est riche en patrimoine avec ses deux tours de défense carrées. « Une seule subsiste, l’autre a été décapitée et fut ainsi la première habitation au 14e siècle » explique le maire.
Toute contre ces deux tours, la chapelle Santa-Maria Nativita du 16e siècle. Là aussi son histoire est un peu floue. « Une des hypothèses, serait qu’elle soit la descendance de Santa Chjarassia, la Vierge à la cerise, située un peu plus bas dans la commune » indique Anghjulu-Pasqua Rossi, président de la dynamique association Surghjente di Vita. «Au début du 16e siècle, pour la protéger, les habitants auraient démonté la chapelle et reconstruite ici à Cruscianu, et rebaptisée Santa-Maria Nativita ». Ce qui fait aussi sa curiosité, c’est le clocher, déporté, à coté de la chapelle. « En 1965, le curé Bertoni, un siscais, brillant théologien, archiprêtre de Marseille, a fait construire ce clocher avec deux belles cloches en fonte » précise Ange-Pierre Vivoni.
A l’intérieur de la chapelle, outre la Vierge et l’enfant, diverses statues, dont Ste Julie, très célébrée sur notre île, mais aussi une Ste Roseline, dont la présence est bien plus rare en Corse. « Autrefois dans la commune était honorée Santa Rusulina, la patronne des roses. On la cite au début du 16e siècle, mais nous n’avons jamais trouvé trace de chapelle » indique le maire de Sisco.
Ce samedi 13 août, Cruscianu était en fête. A l’ombre de sa grand sœur Notre-Dame de Lavasina, célébrée le 8 septembre, la chapelle a été dignement fêtée une semaine plus tard. La chapelle, rénovée, est entretenue par une poignée d’habitants, surtout des villageoises. « On a refait les peintures, changé les bancs mais il y a encore du travail à faire » explique Michèle, une des petites mains du saint lieu. Le père Magdeleine y a certainement célébré sa dernière messe dans le Cap. Après plusieurs années dans ce bijou du Cap Corse, il passe la main à 4 Franciscains qui auront en charge la paroisse et notamment le sanctuaire de ND de Lavasina. Une quinzaine d’enfants se sont rassemblés devant l’autel durant l’office, chanté par les belles voix de l’associu Surghente di vita. Une procession de la Vierge dans les rues du village a suivi. Un apéritif convivial a clos cette belle soirée.
Le village est riche en patrimoine avec ses deux tours de défense carrées. « Une seule subsiste, l’autre a été décapitée et fut ainsi la première habitation au 14e siècle » explique le maire.
Toute contre ces deux tours, la chapelle Santa-Maria Nativita du 16e siècle. Là aussi son histoire est un peu floue. « Une des hypothèses, serait qu’elle soit la descendance de Santa Chjarassia, la Vierge à la cerise, située un peu plus bas dans la commune » indique Anghjulu-Pasqua Rossi, président de la dynamique association Surghjente di Vita. «Au début du 16e siècle, pour la protéger, les habitants auraient démonté la chapelle et reconstruite ici à Cruscianu, et rebaptisée Santa-Maria Nativita ». Ce qui fait aussi sa curiosité, c’est le clocher, déporté, à coté de la chapelle. « En 1965, le curé Bertoni, un siscais, brillant théologien, archiprêtre de Marseille, a fait construire ce clocher avec deux belles cloches en fonte » précise Ange-Pierre Vivoni.
A l’intérieur de la chapelle, outre la Vierge et l’enfant, diverses statues, dont Ste Julie, très célébrée sur notre île, mais aussi une Ste Roseline, dont la présence est bien plus rare en Corse. « Autrefois dans la commune était honorée Santa Rusulina, la patronne des roses. On la cite au début du 16e siècle, mais nous n’avons jamais trouvé trace de chapelle » indique le maire de Sisco.
Ce samedi 13 août, Cruscianu était en fête. A l’ombre de sa grand sœur Notre-Dame de Lavasina, célébrée le 8 septembre, la chapelle a été dignement fêtée une semaine plus tard. La chapelle, rénovée, est entretenue par une poignée d’habitants, surtout des villageoises. « On a refait les peintures, changé les bancs mais il y a encore du travail à faire » explique Michèle, une des petites mains du saint lieu. Le père Magdeleine y a certainement célébré sa dernière messe dans le Cap. Après plusieurs années dans ce bijou du Cap Corse, il passe la main à 4 Franciscains qui auront en charge la paroisse et notamment le sanctuaire de ND de Lavasina. Une quinzaine d’enfants se sont rassemblés devant l’autel durant l’office, chanté par les belles voix de l’associu Surghente di vita. Une procession de la Vierge dans les rues du village a suivi. Un apéritif convivial a clos cette belle soirée.