Bastia : un centre de supervision urbain opérationnel à l’automne

Rédigé le 17/08/2025
VL

Un dispositif centralisé de caméras et de contrôle du trafic doit entrer en service dans les prochains mois. Objectif : lutter contre les incivilités et fluidifier la circulation.

Bastia : un centre de supervision urbain opérationnel à l’automne

Crédit photo Ville de Bastia

Bastia s’apprête à franchir une nouvelle étape dans la gestion de son espace public. D’ici l’automne 2025, un Centre de Supervision Urbain (CSU) sera opérationnel dans les locaux de la Police municipale, rue César-Campinchi. Relié à un réseau de caméras de vidéoprotection et à un système de vidéo-verbalisation, il doit permettre de surveiller en temps réel les lieux les plus fréquentés et d’intervenir plus vite en cas d’infraction ou d’incident.

Le dispositif repose sur un réseau déjà en place. Les caméras installées sur le port de Toga, l’Aldilonda, le Mantinum, le Vieux-Port, l’entrée de la Citadelle et la Casa di e Scenze seront désormais connectées à un poste de commandement unique. D’ici la fin de l’année, sept nouvelles caméras viendront compléter la couverture, notamment sur le boulevard Paoli, la place Vincetti, l’avenue Maréchal-Sebastiani, et dans plusieurs sites des quartiers sud, comme la Maison des services publics, la future place du Commerce, la place Claude-Papi, le parc Mandela et le parking de la Grande Barre.

Des zones ciblées pour les infractions
En parallèle, un système de vidéo-verbalisation sera déployé dans des secteurs où les incivilités sont fréquentes : entre le rond-point Noguès et le haut de l’avenue Maréchal-Sebastiani, sur le boulevard Paoli jusqu’au Palais de justice, autour du boulevard Gaudin, ainsi que dans l’espace reliant le cours Favale à la rue César-Vezzani. Stationnements gênants, dépôts sauvages ou circulation encombrée font partie des nuisances visées.

À terme, le CSU disposera de postes dédiés pour les agents assermentés, d’équipements de visionnage en temps réel, de logiciels de détection et de traitement des infractions, ainsi que d’un serveur sécurisé pour l’archivage des données. Les images ne pourront être consultées qu’après réquisition judiciaire, en coopération avec la Police nationale.

Les travaux de câblage électrique et de fibre optique, entamés cette semaine doivent permettre une transmission rapide et sécurisée depuis chaque caméra jusqu’au centre. "Trois missions ont été fixées à ce nouvel outil : prévenir les incivilités par une surveillance accrue de l’espace public, réagir rapidement en cas d’incident et sanctionner de manière ciblée les comportements contraires au vivre-ensemble." explique la  municipalité.

Si le calendrier est respecté par les entreprises, la mise en service complète interviendra à l’automne.