Ce lundi 30 juin, les élus de la Communauté d’Agglomération de Bastia ont voté la création de 18 km de voies douces. Un projet à 17,8 millions d’euros qui permettra de relier Toga à la Marana à vélo ou à pied. Début des travaux en 2025.
Une piste cyclable et piétonne pour se rendre de Toga à la Marana, avec une passerelle pour traverser l’étang, mais aussi la création de plusieurs tronçons pour pénétrer à l’intérieur des quartiers sud de Bastia, de Furiani et autour du stade Armand-Cesari. Ce projet, tant attendu depuis plusieurs années, va enfin voir le jour. Lundi 30 juin, les élus de la Communauté d’Agglomération de Bastia ont validé le début des travaux pour 2025.
17,8 millions d’euros d’investissement au total pour 18 km de voies douces, financés à hauteur de 5 millions par le PTIC et les fonds européens (FEDER). « Un des rapports les plus structurants et emblématiques de la mandature », explique Louis Pozzo di Borgo, président de la Communauté d’Agglomération de Bastia. Le projet s’inscrit dans une démarche de transition écologique, mais aussi dans l’évolution des modes de transport. Un chantier qui se déroulera en quatre phases, dont la première devrait débuter cette année et la dernière s’achever en 2028. En tout, 17 secteurs de l’agglomération bastiaise accueilleront les travaux de cette voie douce et seront connectés ensemble ou reliés aux voies déjà existantes. Sur la façade maritime : Toga, la plage de l’Arinella, le stade de Furiani, le parc de Fornacina et le cordon lagunaire de la Marana. Depuis l’intérieur, la route Royale qui longe le cimetière aura sa voie douce, tout comme la route du village de Furiani, mais aussi la zone d’activité d’Erbajolo.
Pour Louis Pozzo di Borgo, ces voies douces ont plusieurs objectifs : « sécuriser les déplacements à vélo, mais aussi permettre aux habitants de l’agglomération bastiaise de se rendre au travail en utilisant les mobilités douces. Ce programme de travaux crée aussi de la commande publique pour les entreprises sur les quatre prochaines années. »
Un ouvrage d’art de 3 millions d’euros pour franchir l’étang de Biguglia
Parmi les aménagements, on retrouve évidemment la création de voies sécurisées par des barrières longeant les rues et les routes, mais aussi l’aménagement d’une passerelle pour traverser l’étang de Biguglia et rejoindre Furiani depuis Bastia. Un ouvrage d’art, une passerelle sur pilotis, permettra de connecter la route Royale à l’Arinella au niveau du mini tunnel de l’entrée de ville pour un montant de 3 millions d’euros. Le président de la CAB inscrit ce projet dans l’avenir : « Le but de ces investissements est de connecter la CAB aux voies douces que la communauté de communes de Marana Golo est en train de mettre en place. À l’avenir, on pourra se rendre de Bastia à Lucciana à vélo. »
Les pistes cyclables des secteurs du Fango, de la place du marché, de Saint-Nicolas et de San Martino seront aménagées uniquement au sol, avec de la signalisation verticale et horizontale. Sur cette dernière commune, la configuration de la route du Cap Corse ne permet pas de gros aménagements sur les bas-côtés. Sa maire, Marie-Hélène Padovani, également vice-présidente de la Communauté d’Agglomération de Bastia, a profité du conseil pour alerter sur la situation : « Il y a de plus en plus de vélos sur la route du Cap Corse. Chaque jour, 20 000 voitures et 1 000 camions y passent. Les vélos sont en danger de mort. » L’édile du Cap Corse, consciente de la complexité d’aménager une voie douce, demande l’organisation d’une réunion avec la Collectivité de Corse, qui gère la route, en vue d’une possible solution. Marie-Hélène Padovani explique subir la pression de ses administrés cyclistes pour sécuriser la voie et agite la possibilité d’installer plus de ralentisseurs, « avec les conséquences que l’on connaît sur la congestion du trafic routier ».
L’opposition pointe un manque de cohérence
Si la majorité communautaire se félicite du projet, l’élu d’opposition Julien Morganti s’est abstenu. Pour lui, « sur les 18 km, beaucoup de tronçons ne sont que de la signalétique et non de véritables voies douces » et « alors que la maire de San Martino lance une alerte sur la sécurité des cyclistes sur sa commune, nous avons un ouvrage d’art à 8 000 euros le mètre. Il y a un décalage de priorité. »
17,8 millions d’euros d’investissement au total pour 18 km de voies douces, financés à hauteur de 5 millions par le PTIC et les fonds européens (FEDER). « Un des rapports les plus structurants et emblématiques de la mandature », explique Louis Pozzo di Borgo, président de la Communauté d’Agglomération de Bastia. Le projet s’inscrit dans une démarche de transition écologique, mais aussi dans l’évolution des modes de transport. Un chantier qui se déroulera en quatre phases, dont la première devrait débuter cette année et la dernière s’achever en 2028. En tout, 17 secteurs de l’agglomération bastiaise accueilleront les travaux de cette voie douce et seront connectés ensemble ou reliés aux voies déjà existantes. Sur la façade maritime : Toga, la plage de l’Arinella, le stade de Furiani, le parc de Fornacina et le cordon lagunaire de la Marana. Depuis l’intérieur, la route Royale qui longe le cimetière aura sa voie douce, tout comme la route du village de Furiani, mais aussi la zone d’activité d’Erbajolo.
Pour Louis Pozzo di Borgo, ces voies douces ont plusieurs objectifs : « sécuriser les déplacements à vélo, mais aussi permettre aux habitants de l’agglomération bastiaise de se rendre au travail en utilisant les mobilités douces. Ce programme de travaux crée aussi de la commande publique pour les entreprises sur les quatre prochaines années. »
Un ouvrage d’art de 3 millions d’euros pour franchir l’étang de Biguglia
Parmi les aménagements, on retrouve évidemment la création de voies sécurisées par des barrières longeant les rues et les routes, mais aussi l’aménagement d’une passerelle pour traverser l’étang de Biguglia et rejoindre Furiani depuis Bastia. Un ouvrage d’art, une passerelle sur pilotis, permettra de connecter la route Royale à l’Arinella au niveau du mini tunnel de l’entrée de ville pour un montant de 3 millions d’euros. Le président de la CAB inscrit ce projet dans l’avenir : « Le but de ces investissements est de connecter la CAB aux voies douces que la communauté de communes de Marana Golo est en train de mettre en place. À l’avenir, on pourra se rendre de Bastia à Lucciana à vélo. »
Les pistes cyclables des secteurs du Fango, de la place du marché, de Saint-Nicolas et de San Martino seront aménagées uniquement au sol, avec de la signalisation verticale et horizontale. Sur cette dernière commune, la configuration de la route du Cap Corse ne permet pas de gros aménagements sur les bas-côtés. Sa maire, Marie-Hélène Padovani, également vice-présidente de la Communauté d’Agglomération de Bastia, a profité du conseil pour alerter sur la situation : « Il y a de plus en plus de vélos sur la route du Cap Corse. Chaque jour, 20 000 voitures et 1 000 camions y passent. Les vélos sont en danger de mort. » L’édile du Cap Corse, consciente de la complexité d’aménager une voie douce, demande l’organisation d’une réunion avec la Collectivité de Corse, qui gère la route, en vue d’une possible solution. Marie-Hélène Padovani explique subir la pression de ses administrés cyclistes pour sécuriser la voie et agite la possibilité d’installer plus de ralentisseurs, « avec les conséquences que l’on connaît sur la congestion du trafic routier ».
L’opposition pointe un manque de cohérence
Si la majorité communautaire se félicite du projet, l’élu d’opposition Julien Morganti s’est abstenu. Pour lui, « sur les 18 km, beaucoup de tronçons ne sont que de la signalétique et non de véritables voies douces » et « alors que la maire de San Martino lance une alerte sur la sécurité des cyclistes sur sa commune, nous avons un ouvrage d’art à 8 000 euros le mètre. Il y a un décalage de priorité. »