Depuis sa création en novembre 2024, l’association a rouvert plus de 130 km de chemins anciens entre les villages du Nebbiu. Ce lundi, malgré la pluie, ses membres poursuivaient leur travail à la chapelle San Petru di Mozenzana.
Armés de tronçonneuses, débroussailleuses et sécateurs, les bénévoles de l’association Chjassi di u Nebbiu poursuivent, semaine après semaine, un travail patient et passionné de réouverture des anciens sentiers du Nebbiu. Fondée en novembre dernier, l’association s’est donné pour mission de reconnecter les villages de la microrégion en valorisant leur patrimoine naturel, rural et historique. « Si l’association est récente, nous étions déjà engagés depuis plusieurs années, notamment avec le Bureau Montagne du Nebbiu », explique Jean-Baptiste Sarti, secrétaire de l’association et originaire d’Oletta. « Nous n’avons pas vocation à concurrencer les entreprises de débroussaillage. Notre action est complémentaire, centrée sur les sentiers communaux et le patrimoine oublié. »
Composée d’un noyau dur d’une dizaine de bénévoles – Joseph-Louis Flori (président), Stéphane Poncé (vice-président), Gérard Massoni (secrétaire), Jean-Baptiste Sarti (trésorier), Jean-Pierre Vergnon (secrétaire adjoint), Alain Mamberti (trésorier adjoint), Jean-Marc Poggi et François Tomasi – l’association a déjà rouvert 130 kilomètres de sentiers, dont 40 kilomètres d’ouverture pure, de balisage et d’entretien. Parmi leurs réalisations : une boucle de 4 km entre Poggio et Oletta, dédiée à la mémoire de Marie Ghjentile Belgodere, surnommée l’Antigone corse. Ou encore, la sente reliant Monticello à Poggio d’Oletta et au Monte Magna, site d’un ancien castellu dominant la région. Dernièrement, ils ont tracé le tour de la colline de Cotolone à Oletta, une boucle de 5 km autour du couvent Saint-François, ponctuée d’aghja, de pagliaghji et d’une fontaine.
Ce lundi, malgré la météo maussade, les bénévoles étaient à l’œuvre en contrebas de Poggio d’Oletta pour libérer de la végétation la chapelle San Petru di Mozenzana. Cette chapelle romane, édifiée au VIIe siècle et remaniée au IXe, présente une abside semi-circulaire voûtée, des fresques polychromes à peine visibles et une croix ajourée percée dans son fronton. D’ici quelques semaines, le site sera intégré dans une nouvelle boucle de randonnée, avec balisage et signalétique. « On fait ça par passion, par amour du pays, pour que nos enfants et petits-enfants se réapproprient leur patrimoine », confie le président Joseph-Louis Flori. « On sort en moyenne une fois par semaine, souvent le lundi. » Jean-Marc Poggi renchérit : « Il y a un vrai engouement pour la randonnée, et dans le Nebbiu il y avait peu d’itinéraires balisés. Aujourd’hui, on comble ce vide en redonnant accès à un patrimoine bâti exceptionnel : chapelles, fontaines, aghja, végétation, faune et flore. »
Les membres de Chjassi di u Nebbiu se disent eux-mêmes surpris par certaines découvertes. Mais leur objectif reste clair : ouvrir les chemins, révéler les traces du passé, et transmettre un héritage vivant à toute une génération.
Composée d’un noyau dur d’une dizaine de bénévoles – Joseph-Louis Flori (président), Stéphane Poncé (vice-président), Gérard Massoni (secrétaire), Jean-Baptiste Sarti (trésorier), Jean-Pierre Vergnon (secrétaire adjoint), Alain Mamberti (trésorier adjoint), Jean-Marc Poggi et François Tomasi – l’association a déjà rouvert 130 kilomètres de sentiers, dont 40 kilomètres d’ouverture pure, de balisage et d’entretien. Parmi leurs réalisations : une boucle de 4 km entre Poggio et Oletta, dédiée à la mémoire de Marie Ghjentile Belgodere, surnommée l’Antigone corse. Ou encore, la sente reliant Monticello à Poggio d’Oletta et au Monte Magna, site d’un ancien castellu dominant la région. Dernièrement, ils ont tracé le tour de la colline de Cotolone à Oletta, une boucle de 5 km autour du couvent Saint-François, ponctuée d’aghja, de pagliaghji et d’une fontaine.
Ce lundi, malgré la météo maussade, les bénévoles étaient à l’œuvre en contrebas de Poggio d’Oletta pour libérer de la végétation la chapelle San Petru di Mozenzana. Cette chapelle romane, édifiée au VIIe siècle et remaniée au IXe, présente une abside semi-circulaire voûtée, des fresques polychromes à peine visibles et une croix ajourée percée dans son fronton. D’ici quelques semaines, le site sera intégré dans une nouvelle boucle de randonnée, avec balisage et signalétique. « On fait ça par passion, par amour du pays, pour que nos enfants et petits-enfants se réapproprient leur patrimoine », confie le président Joseph-Louis Flori. « On sort en moyenne une fois par semaine, souvent le lundi. » Jean-Marc Poggi renchérit : « Il y a un vrai engouement pour la randonnée, et dans le Nebbiu il y avait peu d’itinéraires balisés. Aujourd’hui, on comble ce vide en redonnant accès à un patrimoine bâti exceptionnel : chapelles, fontaines, aghja, végétation, faune et flore. »
Les membres de Chjassi di u Nebbiu se disent eux-mêmes surpris par certaines découvertes. Mais leur objectif reste clair : ouvrir les chemins, révéler les traces du passé, et transmettre un héritage vivant à toute une génération.