Mardi 12 novembre, le bureau l’association Agri’sgiani, autour de son président, l’éleveur Fabien Lindori, inaugurait la nouvelle édition du Salon de l’agriculture et de l’artisanat corse. Comme pour les précédents salons, celui-ci ouvre ses portes à la Casa di l’Agricultura Corsa de Viscuvatu, et cela jusqu’à la fin de la semaine.
Le Salon de l’agriculture et de l’artisanat corse est désormais bien installé dans le paysage insulaire. Organisé par la Chambre d’agriculture de Haute-Corse et la Chambre Régionale d’Agriculture de Corse, en partenariat avec la Commune de Viscuvatu et la Chambre des Métiers et de l’artisanat de Corse, cet événement dont l’objectif est de donner un large aperçu de ce qui se fait de mieux en matière d’agriculture et d’artisanat sur notre territoire, vient inaugurer en beauté l’entrée dans la mauvaise saison. A la clé, dégustation de produits locaux, découverte du monde agricole – des animaux de la ferme aux engins les plus sophistiqués – et du monde de l’artisanat, musique et bonne humeur… Comme pour les trois dernières éditions, chacun devrait y trouver de quoi passer un bon moment en famille, faire quelques emplettes afin de remplir pour l’hiver, congélateurs et placards, voire anticiper les cadeaux de Noël !
La promotion de l’agriculture et du savoir-faire corse
« Depuis que nous nous sommes installés à Viscovatu, explique Joseph Colombani, président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse, depuis que nous avons voulu cette Chambre au cœur d’une zone de production, nous avons voulu associer ce lieu à la promotion de l’agriculture. » Un site en bordure de la territoriale, précise-t-il, pour des raisons de visibilité. « Et nous voulons continuer. Parce que l’agriculture est une filière économique majeure de la Corse, et si ce n’est pas encore tout à fait le cas, elle doit le devenir. » Le choix de la date ? « C’est l’époque de l’année où il y a le maximum de productions en Corse – que ce soit le vin, la charcuterie, les fromages, les clémentines, les agneaux… C’est le moment de l’année le plus important pour l’agriculture corse ! ». Le Salon a pour ambition d’en être la vitrine. Pas un simple marché, mais bien plutôt le lieu où toutes les filières corses peuvent se dévoiler au public. « Au-delà d’un Salon de l’Agriculture, c’est un Salon du savoir-faire ! » La transformation est à l’honneur, ainsi que tous ceux qui gravitent autour de l’agriculture et qui sont indispensables à sa vie : des machines à l’administration ou aux banques.
La promotion de l’agriculture et du savoir-faire corse
« Depuis que nous nous sommes installés à Viscovatu, explique Joseph Colombani, président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse, depuis que nous avons voulu cette Chambre au cœur d’une zone de production, nous avons voulu associer ce lieu à la promotion de l’agriculture. » Un site en bordure de la territoriale, précise-t-il, pour des raisons de visibilité. « Et nous voulons continuer. Parce que l’agriculture est une filière économique majeure de la Corse, et si ce n’est pas encore tout à fait le cas, elle doit le devenir. » Le choix de la date ? « C’est l’époque de l’année où il y a le maximum de productions en Corse – que ce soit le vin, la charcuterie, les fromages, les clémentines, les agneaux… C’est le moment de l’année le plus important pour l’agriculture corse ! ». Le Salon a pour ambition d’en être la vitrine. Pas un simple marché, mais bien plutôt le lieu où toutes les filières corses peuvent se dévoiler au public. « Au-delà d’un Salon de l’Agriculture, c’est un Salon du savoir-faire ! » La transformation est à l’honneur, ainsi que tous ceux qui gravitent autour de l’agriculture et qui sont indispensables à sa vie : des machines à l’administration ou aux banques.
Le temps des enfants
Le Salon, inauguré et béni officiellement samedi 16 novembre, sera ouvert au public pour la totalité du week-end. Mais durant la semaine, il est réservé aux plus jeunes. Cette volonté de les associer à cette manifestation, est en effet une dimension essentielle, souligne Joseph Colombani. « On compte même, l’amplifier. D’autant qu’à chaque fois, c’est un succès. C’est magnifique ! » Soulignant le fait que les ateliers pédagogiques encouragent les plus jeunes à manger “corse”, il renchérit : « Consommer local, c’est participer à une économie locale qui fera que ces enfants, devenus grands, vont pouvoir trouver de l’emploi dans l’île, et ainsi pouvoir vivre chez eux. Au-delà de l’aspect culturel, qui est nécessaire à la survie de la Corse dans son aspect identitaire, il y a aussi cet aspect économique : il nous faut deux jambes pour tenir debout, la jambe culturelle et la jambe économique. »
Ainsi, cette année, 300 élèves seront reçus dans des ateliers pédagogiques animés par les filières agricoles, la MSA, l’INRAE. Mardi, c’était au tour des écoles de Sorbu-Ocagnanu, Venzulasca et Pedicroce. La faute au mauvais temps, le chapiteau abritant la ferme des animaux de race corse n’avait pu encore être monté : mais il devrait être opérationnel pour leurs camarades des écoles de Cardu, Viscuvatu, et Loretu qui viendront jeudi et vendredi. Mais si la pluie tombait à verse, les jeunes se sont rabattus sur les ateliers de pâte à sel, agrumes, nutrition, miel et châtaigne qui étaient organisés dans les locaux, à leur attention. « C’est la première fois que nous venons. Et ils sont hyper attentifs, alors que c’est le début d’après-midi ! Et ça, ce n’est pas évident ! se réjouit Boris Morel, l’instituteur des CE1-CE2 de Sorbu. Ce matin, ils ont bien apprécié l’atelier miel, animé par une apicultrice. Ils ont vu les ruches, le travail de l’apiculteur. Ils ont pu enfiler la tenue et toucher la machine permettant de faire la fumée. Nous avions travaillé à l’école sur une histoire, « la reine des abeilles », avec un documentaire. Donc ils ont pu réinvestir leurs connaissances et avoir plus d’illustrations de ce qu’ils avaient appris en classe. » Sans compter que les enfants ont pu goûter tout une variété de miels : « Dès qu’ils mangent, ils sont contents ! », souligne le professeur des écoles. Tester, c’est aussi goûter les agrumes présentés par les animateurs de l’INRAE, ou encore la farine de châtaigne qu’ils vont comparer à la farine de blé… et déguster de petites crêpes faites également à la farine de châtaigne : « De la farine AOP ! », insiste l’animatrice. Les enfants sont ravis !
Le Salon, inauguré et béni officiellement samedi 16 novembre, sera ouvert au public pour la totalité du week-end. Mais durant la semaine, il est réservé aux plus jeunes. Cette volonté de les associer à cette manifestation, est en effet une dimension essentielle, souligne Joseph Colombani. « On compte même, l’amplifier. D’autant qu’à chaque fois, c’est un succès. C’est magnifique ! » Soulignant le fait que les ateliers pédagogiques encouragent les plus jeunes à manger “corse”, il renchérit : « Consommer local, c’est participer à une économie locale qui fera que ces enfants, devenus grands, vont pouvoir trouver de l’emploi dans l’île, et ainsi pouvoir vivre chez eux. Au-delà de l’aspect culturel, qui est nécessaire à la survie de la Corse dans son aspect identitaire, il y a aussi cet aspect économique : il nous faut deux jambes pour tenir debout, la jambe culturelle et la jambe économique. »
Ainsi, cette année, 300 élèves seront reçus dans des ateliers pédagogiques animés par les filières agricoles, la MSA, l’INRAE. Mardi, c’était au tour des écoles de Sorbu-Ocagnanu, Venzulasca et Pedicroce. La faute au mauvais temps, le chapiteau abritant la ferme des animaux de race corse n’avait pu encore être monté : mais il devrait être opérationnel pour leurs camarades des écoles de Cardu, Viscuvatu, et Loretu qui viendront jeudi et vendredi. Mais si la pluie tombait à verse, les jeunes se sont rabattus sur les ateliers de pâte à sel, agrumes, nutrition, miel et châtaigne qui étaient organisés dans les locaux, à leur attention. « C’est la première fois que nous venons. Et ils sont hyper attentifs, alors que c’est le début d’après-midi ! Et ça, ce n’est pas évident ! se réjouit Boris Morel, l’instituteur des CE1-CE2 de Sorbu. Ce matin, ils ont bien apprécié l’atelier miel, animé par une apicultrice. Ils ont vu les ruches, le travail de l’apiculteur. Ils ont pu enfiler la tenue et toucher la machine permettant de faire la fumée. Nous avions travaillé à l’école sur une histoire, « la reine des abeilles », avec un documentaire. Donc ils ont pu réinvestir leurs connaissances et avoir plus d’illustrations de ce qu’ils avaient appris en classe. » Sans compter que les enfants ont pu goûter tout une variété de miels : « Dès qu’ils mangent, ils sont contents ! », souligne le professeur des écoles. Tester, c’est aussi goûter les agrumes présentés par les animateurs de l’INRAE, ou encore la farine de châtaigne qu’ils vont comparer à la farine de blé… et déguster de petites crêpes faites également à la farine de châtaigne : « De la farine AOP ! », insiste l’animatrice. Les enfants sont ravis !
Les ateliers du week-end
Ceux qui viendront durant le week-end, accompagnés de leurs parents, pourront participer à d’autres ateliers : démonstration de tracteurs, fabrication de fromage et de brocciu, tri de bétail avec des chevaux, à la façon des cow-boys. Ils pourront retourner à l’atelier de miel… et même assister à des manipulations de tronçonneuse : « L’atelier est destiné aux adultes, explique une organisatrice, mais les enfants adorent ça ! On l’a vu l’an passé… ».
La soirée dégustation du vendredi
A Notte d’Agri’sgiani, vendredi soir, bien qu’ouverte également au grand public, sera plus particulièrement destinée aux professionnels du secteur qui pourront se rencontrer et échanger en musique, dans le cadre d’une soirée dégustation animée par le groupe I Pignotti puis par le DJ set JB Leccia. Au menu, dégustation avec les vignerons de Corse et le syndicat des brasseurs de Corse, veau corse à la broche, figatellu, migliacci, ou encore fromages et glaces. « Ce salon, c’est parti pour longtemps, conclut Joseph Colombani. Ce concept a vocation à perdurer au-delà des personnes qui l’ont initié. On continuera… malgré les intempéries ! »
Ceux qui viendront durant le week-end, accompagnés de leurs parents, pourront participer à d’autres ateliers : démonstration de tracteurs, fabrication de fromage et de brocciu, tri de bétail avec des chevaux, à la façon des cow-boys. Ils pourront retourner à l’atelier de miel… et même assister à des manipulations de tronçonneuse : « L’atelier est destiné aux adultes, explique une organisatrice, mais les enfants adorent ça ! On l’a vu l’an passé… ».
La soirée dégustation du vendredi
A Notte d’Agri’sgiani, vendredi soir, bien qu’ouverte également au grand public, sera plus particulièrement destinée aux professionnels du secteur qui pourront se rencontrer et échanger en musique, dans le cadre d’une soirée dégustation animée par le groupe I Pignotti puis par le DJ set JB Leccia. Au menu, dégustation avec les vignerons de Corse et le syndicat des brasseurs de Corse, veau corse à la broche, figatellu, migliacci, ou encore fromages et glaces. « Ce salon, c’est parti pour longtemps, conclut Joseph Colombani. Ce concept a vocation à perdurer au-delà des personnes qui l’ont initié. On continuera… malgré les intempéries ! »
En pratique, pour tout public :
Vendredi 15 novembre :
Vendredi 15 novembre :
- À partir de 19h30 : soirée dégustation en musique, avec l’ensemble des filières agricoles (groupe I Pignotti puis DJ set avec JB Leccia). Billetterie en ligne : via ce lien
- Entrée gratuite
- 10h : inauguration
- 12h-14h30 : apéro acoustique, avec restauration sur place.
- Ateliers toute la journée (le tri des animaux façon cow-boy n’a lieu que l’après-midi, à partir de 15 heures)
- 19h : début de la soirée animée par Petra Saetta, suivi d'un DJ set avec JB Leccia. Restauration sur place avec l’ensemble des filières agricoles.
- Entrée gratuite, ouverture de 10h à 19h.
- 12h-14h30 : apéro acoustique, avec restauration sur place.
- Ateliers toute la journée (le tri des animaux façon cow-boy n’a lieu que l’après-midi, à partir de 15 heures)
Parking gratuit