Vendredi, le préfet de Haute-Corse est allé à la rencontre des personnels et des patients de plusieurs centres médicalisés de la région : L'ESAT, l'IME/SESSAD et celui de Borgo. Une visite pour rappeler l'engagement de l'État sur le vivre ensemble et la solidarité
« Cette journée, c'est moi qui l'ai souhaité, précise Michel Prosic. J'ai rencontré la présidente de L'Éveil il y a quelques semaines et je me suis engagé à venir. » Ce vendredi, le préfet de Haute-Corse, a tenu sa promesse. Il s'est rendu sur trois sites du département qui accueille des personnes en situation de handicap : L'ESAT, à Montesoro, l'IME/SESSAD, de Biguglia et le Foyer d’accueil médicalisé Carlina de Borgo. L’occasion pour le représentants de l'État de les assurer de son soutien mais aussi de découvrir les dispositifs d’accompagnement innovants mis en place par l’Adapei et les nombreux projets d’évolution en cours.
Retrouver une place au quotidien
Le préfet, très à l'aise, commence sa visite par les ateliers de l'ESAT, structure médico-sociale située à Montesoro. Elle accompagne, par l'activité professionnelle, des adultes – à partir de 18 ans – en situation de handicap mental et psychique. L'intérêt de l'établissement est de proposer treize ateliers, véritables micro-sociétés : une ébénisterie, une blanchisserie, un restaurant ou encore une pâtisserie. « L'objectif est leur épanouissement et l'inclusion dans le milieu ordinaire, s'ils en ont envie » détaille Marie-Antoinette Senesi, directrice adjointe de l'ESAT. Les taux de réinsertion en milieu "ordinaire" sont encore assez faibles, entre 2 et 3 %. L'établissement accueille 140 adultes tous les jours. Après être allé à la rencontre de la plupart d'entre eux, le préfet insiste : « Il est important que notre société soit solidaire et inclusive. Ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous différencie. » Michel Prosic a pu constater, dans ces ateliers, l'envie de découvrir, de partager, de discuter et celle d'être les uns avec les autres. Il souligne le travail des salariés et des bénévoles de ces structures : « Ils s'impliquent pour que chacun et chacune retrouvent sa place dans la vie quotidienne. » Pour le représentant de l'État, ce sont avant tout des hommes et des femmes au service des autres. Il cite ceux qui travaillent dans les espaces verts, à la préparation des repas ou du linge : « Leur activité a une vraie valeur ajoutée. Des services sont rendus à des entreprises, des collectivités et des particuliers sur le territoire. »
Aller plus loin
« La préfecture emploie déjà, notamment pour l'entretien des espaces verts, une association inclusive, mais je pense qu'on peut aller encore plus loin » s'engage Michel Prosic auprès de l'équipe de l'ESAT qui l'accueille. Il confirme qu'il va regarder ce qu'il peut faire dans ce sens à l'issue de cette visite. « La fierté de notre territoire est cette capacité à vivre ensemble simplement. » Il rappelle aussi combien ces structures d'accueil professionnelles sont indispensables parce qu'elles permettent d'accompagner des personnes en difficulté, mais aussi de soulager les accompagnants : « Il est parfois difficile de s'occuper au quotidien de nos proches qui souffrent de handicap ou de maladies particulières. Ces structures peuvent leur permettre de souffler quelques heures. » A ses yeux, la question du handicap et de l'insertion des citoyens les plus fragiles ne peut pas « et ne doit pas » être accessoire : « Ça doit être au coeur de nos projet de sociétés. »
Aller plus loin
« La préfecture emploie déjà, notamment pour l'entretien des espaces verts, une association inclusive, mais je pense qu'on peut aller encore plus loin » s'engage Michel Prosic auprès de l'équipe de l'ESAT qui l'accueille. Il confirme qu'il va regarder ce qu'il peut faire dans ce sens à l'issue de cette visite. « La fierté de notre territoire est cette capacité à vivre ensemble simplement. » Il rappelle aussi combien ces structures d'accueil professionnelles sont indispensables parce qu'elles permettent d'accompagner des personnes en difficulté, mais aussi de soulager les accompagnants : « Il est parfois difficile de s'occuper au quotidien de nos proches qui souffrent de handicap ou de maladies particulières. Ces structures peuvent leur permettre de souffler quelques heures. » A ses yeux, la question du handicap et de l'insertion des citoyens les plus fragiles ne peut pas « et ne doit pas » être accessoire : « Ça doit être au coeur de nos projet de sociétés. »