Depuis le mois d'octobre, la coopérative Corsica Comptoir met de côté les agrumes qu'elles ne peut pas commercialiser pour en faire des jus. Cela concerne, selon la saison, les clémentines, pomelos, citrons et oranges. De l'acidité plein les narines, on a visité l'usine Fruticor, où transitent tous les fruits de la coopérative Corsica Comptoir.
10 % des clémentines et jusqu'à 30 % des pomelos, c'est la part de ces agrumes qui deviendront jus chez Corsica Comptoir, à défaut de pouvoir rester des fruits. Il y a quelques semaines, la coopérative a inauguré la chaîne de production qui vise à réduire le gaspillage des agrumes qu'elle commercialise, principalement les clémentines.
Concrètement, une clémentine, si elle est abîmée, tachetée, trop petite ou un peu trop verte, ne rentre plus dans les clous de la commercialisation. "Chez nous, ça représente plusieurs centaines de tonnes par an", évalue François-Xavier Ceccoli, le président du GIE Corsica Comptoir. Dans son usine Fruticor située à Moriani-Plage, ces fruits non désirés sont mis de côté, d'abord de façon automatisée puis manuellement, "pour retirer notamment les fruits pourris" qui, eux, ne finiront pas pressés, mais bien dans la benne.
Concrètement, une clémentine, si elle est abîmée, tachetée, trop petite ou un peu trop verte, ne rentre plus dans les clous de la commercialisation. "Chez nous, ça représente plusieurs centaines de tonnes par an", évalue François-Xavier Ceccoli, le président du GIE Corsica Comptoir. Dans son usine Fruticor située à Moriani-Plage, ces fruits non désirés sont mis de côté, d'abord de façon automatisée puis manuellement, "pour retirer notamment les fruits pourris" qui, eux, ne finiront pas pressés, mais bien dans la benne.
Dans les locaux de Fruticor, est extrait le surplus d'acidité pouvant être contenu dans la partie organique restante de la clémentine. Ecrasée, cette pulpe est versée dans une canalisation qui débouche à l'extérieur de l'usine, directement dans la benne d'un camion. "Ca devient de la nourriture animale, l'équivalent d'une trentaine de mètres cube par semaine que l'on donne aux éleveurs de bovins, ovins et caprins de la Costa Verde", note le président de la coopérative.
Jusqu'à 4 tonnes de jus à l'heure
L'investissement s'élève à 7 millions d'euros, avec 3 millions d'euros de fonds publics répartis entre l'ODARC (l'office du développement agricole et rural de la Corse) et l'Etat. L'extracteur à jus peut produire jusqu'à 4 tonnes de jus de fruits à l'heure : "On se fixe un objectif de 800 à 1 000 tonnes pour la saison", indique François-Xavier Ceccoli, qui précise qu'une partie ira directement à la Banque alimentaire, qui se chargera de redistribuer les fruits pressés aux associations.
Corsica Comptoir envisage aussi de mettre le jus en bouteille directement sur site, un projet qu'elle espère voir aboutir "au premier trimestre 2025". Actuellement, "huit emplois directs" ont été créés suite à cet investissement. A la fin du processus, François-Xavier Ceccoli en prévoit "une quinzaine".
Jusqu'à 4 tonnes de jus à l'heure
L'investissement s'élève à 7 millions d'euros, avec 3 millions d'euros de fonds publics répartis entre l'ODARC (l'office du développement agricole et rural de la Corse) et l'Etat. L'extracteur à jus peut produire jusqu'à 4 tonnes de jus de fruits à l'heure : "On se fixe un objectif de 800 à 1 000 tonnes pour la saison", indique François-Xavier Ceccoli, qui précise qu'une partie ira directement à la Banque alimentaire, qui se chargera de redistribuer les fruits pressés aux associations.
Corsica Comptoir envisage aussi de mettre le jus en bouteille directement sur site, un projet qu'elle espère voir aboutir "au premier trimestre 2025". Actuellement, "huit emplois directs" ont été créés suite à cet investissement. A la fin du processus, François-Xavier Ceccoli en prévoit "une quinzaine".