Le village de Costa a vécu tout au long de ce week-end au rythme des flammes et des étincelles pour la 10ᵉ édition de sa Fiera di Focu, un rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux des métiers artisanaux et des arts du feu.
Créée il y a dix ans par Jean-François Agostini, membre du Syndicat des couteliers corses, la manifestation s’est imposée comme un rendez-vous authentique autour des métiers du feu : forge, coutellerie, poterie, travail du bois et autres savoir-faire artisanaux.
« À la base, on avait quelques compétences dans les arts du feu… et l’envie de faire vivre le village, de rénover, de créer une cohésion. Ça a fonctionné, car tout le monde a suivi », se souvient l’initiateur.
Aujourd’hui, le flambeau a été repris par Maëlle Peter Soldani, qui coordonne l’organisation avec l’association Giuventù Costaraccia.
« Nous sommes sur du 100 % artisanat, sans revendeurs. Notre volonté, c’est de faire vivre nos artisans, qui ne paient pas de stand, et de valoriser la langue, la culture et le patrimoine. Il y en a pour tous les goûts », explique-t-elle.
Cette année, 47 artisans, dont 10 couteliers membres du syndicat, étaient présents. Autour de ces ateliers vivants, le public a également pu découvrir des artisans travaillant le bois, la terre et d’autres matières nobles.
A Fiera di u Focu, un esprit de partage
La Fiera di u Focu ne se limite pas à l’exposition-vente.
« Chaque artisan prend le temps d’échanger avec les visiteurs, de montrer ses gestes, d’expliquer ses procédés », souligne Maëlle.
Au programme : démonstrations de forge, tournage sur bois, travail du cuir, cuisson de poterie au raku, sculpture sur bronze…
« Un espace enfants a proposé, également, des jeux et coloriages autour de la faune, de la flore et des métiers traditionnels, avec un volet d’initiation à la langue corse ».
Pour les habitants du village et des environs, l’événement est aussi l’occasion de renforcer les liens avec le territoire et de promouvoir les produits locaux.
« J’ai habité longtemps à Costa, mes enfants sont ici, et le président de l’association est mon fils, Antoine Mattei. Il a l’exploitation agricole avec nous, une exploitation ovine. C’est important de faire connaître notre produit, notamment l’agneau de Corse. Nous proposons aussi les buglidicci, réalisés avec du fromage frais. Et comme nous n’en avons plus en ce moment, nous innovons avec des beignets au fromage affiné, ce qui plaît beaucoup aux visiteurs. Cela permet de valoriser nos produits et, surtout, de faire vivre le village », confiait Françoise Mattei, éleveuse ovine.
Au détour d’une ruelle, on trouvait également, en plus des couteaux nustrali, le miel de Pierre-Henri Carboni, le fromage de chèvre de Cyrielle et Nicolas Volpei ou encore les huiles essentielles d’immortelle de Katia et Marc Thomas-Colombani, produits incontournables du patrimoine insulaire.
Pour Jean-François Agostini, désormais simple visiteur, l’évolution est positive.
« Maëlle a repris les rênes avec une vision beaucoup plus moderne, efficace et intelligente », souligne-t-il.
Et pour Maëlle, rien ne serait possible sans l’aide précieuse de la mairie et des Custaracci.
« On travaille main dans la main avec la mairie, les habitants, dans un esprit de bénévolat et de cohésion. C’est une force collective ».
Une fête auto-financée
Si la Fiera di u Focu est l’événement phare de Costa, l’association organise tout au long de l’année loto, vide-grenier, fête de Noël ou Chandeleur afin de financer la foire sur fonds propres.
« C’est notre plus gros rendez-vous, mais chaque mois, été comme hiver, on fait vivre le village », rappelle Maëlle Peter Soldani.
À Costa, la Foire du Feu reste avant tout une rencontre humaine où se transmettent gestes, histoires et passions.
« Le maître-mot, c’est le partage », résume Jean-François Agostini.
Pour ce 10ᵉ anniversaire, le feu de l’enthousiasme ne risque pas de s’éteindre.
« À la base, on avait quelques compétences dans les arts du feu… et l’envie de faire vivre le village, de rénover, de créer une cohésion. Ça a fonctionné, car tout le monde a suivi », se souvient l’initiateur.
Aujourd’hui, le flambeau a été repris par Maëlle Peter Soldani, qui coordonne l’organisation avec l’association Giuventù Costaraccia.
« Nous sommes sur du 100 % artisanat, sans revendeurs. Notre volonté, c’est de faire vivre nos artisans, qui ne paient pas de stand, et de valoriser la langue, la culture et le patrimoine. Il y en a pour tous les goûts », explique-t-elle.
Cette année, 47 artisans, dont 10 couteliers membres du syndicat, étaient présents. Autour de ces ateliers vivants, le public a également pu découvrir des artisans travaillant le bois, la terre et d’autres matières nobles.
A Fiera di u Focu, un esprit de partage
La Fiera di u Focu ne se limite pas à l’exposition-vente.
« Chaque artisan prend le temps d’échanger avec les visiteurs, de montrer ses gestes, d’expliquer ses procédés », souligne Maëlle.
Au programme : démonstrations de forge, tournage sur bois, travail du cuir, cuisson de poterie au raku, sculpture sur bronze…
« Un espace enfants a proposé, également, des jeux et coloriages autour de la faune, de la flore et des métiers traditionnels, avec un volet d’initiation à la langue corse ».
Pour les habitants du village et des environs, l’événement est aussi l’occasion de renforcer les liens avec le territoire et de promouvoir les produits locaux.
« J’ai habité longtemps à Costa, mes enfants sont ici, et le président de l’association est mon fils, Antoine Mattei. Il a l’exploitation agricole avec nous, une exploitation ovine. C’est important de faire connaître notre produit, notamment l’agneau de Corse. Nous proposons aussi les buglidicci, réalisés avec du fromage frais. Et comme nous n’en avons plus en ce moment, nous innovons avec des beignets au fromage affiné, ce qui plaît beaucoup aux visiteurs. Cela permet de valoriser nos produits et, surtout, de faire vivre le village », confiait Françoise Mattei, éleveuse ovine.
Au détour d’une ruelle, on trouvait également, en plus des couteaux nustrali, le miel de Pierre-Henri Carboni, le fromage de chèvre de Cyrielle et Nicolas Volpei ou encore les huiles essentielles d’immortelle de Katia et Marc Thomas-Colombani, produits incontournables du patrimoine insulaire.
Pour Jean-François Agostini, désormais simple visiteur, l’évolution est positive.
« Maëlle a repris les rênes avec une vision beaucoup plus moderne, efficace et intelligente », souligne-t-il.
Et pour Maëlle, rien ne serait possible sans l’aide précieuse de la mairie et des Custaracci.
« On travaille main dans la main avec la mairie, les habitants, dans un esprit de bénévolat et de cohésion. C’est une force collective ».
Une fête auto-financée
Si la Fiera di u Focu est l’événement phare de Costa, l’association organise tout au long de l’année loto, vide-grenier, fête de Noël ou Chandeleur afin de financer la foire sur fonds propres.
« C’est notre plus gros rendez-vous, mais chaque mois, été comme hiver, on fait vivre le village », rappelle Maëlle Peter Soldani.
À Costa, la Foire du Feu reste avant tout une rencontre humaine où se transmettent gestes, histoires et passions.
« Le maître-mot, c’est le partage », résume Jean-François Agostini.
Pour ce 10ᵉ anniversaire, le feu de l’enthousiasme ne risque pas de s’éteindre.