Le Syndicat des Travagliadori Corsi (STC) a déposé un préavis de grève illimitée à compter du jeudi 20 novembre 2025 à minuit. En ligne de mire : la dénonciation des accords collectifs, la durée jugée “insuffisante” du nouveau COSP (Contrat d'Obligation de Service Public), et un “démantèlement du service public”. Une réunion importante doit se tenir ce mercredi pour tenter d’éviter la paralysie du réseau Muvistrada.
À Ajaccio, les prochains jours s’annoncent sous haute tension pour le réseau de bus de la SPL Muvitarra. Le STC, syndicat majoritaire au sein de la société publique locale, a confirmé le dépôt d’un préavis de grève reconductible et d’une durée illimitée à compter du jeudi 20 novembre 2025, à 00h00. Le courrier, adressé à la direction le 13 novembre, dénonce trois points majeurs qui cristallisent aujourd’hui le conflit social.
Accords collectifs : des finances “assainies”, mais des acquis menacés
Premier grief : l’annonce de la Capa, autorité organisatrice, de dénoncer les accords d’entreprise en vigueur. Une décision jugée incompréhensible par le STC. « Malgré les comptes dans le vert, la Capa a annoncé vouloir dénoncer nos accords d’entreprise », explique Sébastien Cerati, délégué syndical STC, dans les éléments communiqués au syndicat avant d’ajouter : « La CAPA veut nous faire les poches ». Selon lui, ce sont « la création de postes non budgétisés » et « les avenants successifs de nouvelles lignes et non payées notamment sur la ligne 4 de Bodiccione », qui auraient pesé sur les finances. « Maintenant que la Capa a payé ce qu’elle devait, les finances sont redevenues saines. Pourquoi vouloir revenir sur nos acquis ? », interroge-t-il.
Deuxième point de friction : le nouveau Contrat d’Obligation de Service Public (COSP). Après plusieurs reports et alertes comptables, le syndicat s’attendait à un contrat stabilisé. Or, celui qui sera présenté ne durerait que 18 mois. Pour le STC, ce choix ne serait pas neutre : « Ce COSP de courte durée servira à revoir nos conditions à la baisse, pour rendre la société attractive avant de la transférer à un opérateur privé via une délégation de service public (DSP) », estime Sébastien Cerati. Une perspective à laquelle le syndicat se dit farouchement opposé.
Troisième motif : la réorganisation du réseau, perçue comme défavorable aux usagers des quartiers populaires. Le STC pointe notamment le retrait de bus sur les lignes 2, 3 et 4, au profit de dessertes vers l’aéroport ou le téléporté. « On n’est pas contre l’extension du réseau, précise le délégué syndical. Mais enlever des bus là où il y avait vraiment du monde pour essayer de faire marcher le téléporté, ce sont les usagers qui trinquent… et les chauffeurs qui doivent faire face à une charge de travail plus élevée ».
Une réunion décisive avant la grève
Une rencontre est prévue ce mercredi entre la direction de la SPL Muvitarra, représentée par Laurent Andarelli, et les organisations syndicales STC, CGT et FO. L’objectif sera de trouver un terrain d’entente avant l’entrée en grève illimitée Une réunion à laquelle Jean-Paul Bonardi, vice-président du conseil d’administration de la SPL ne devrait finalement pas participer. Sébastien Cerati prévient : « Je ne vois pas comment nous allons trouver un accord en si peu de temps, alors que ce genre de négociations durent plus d’une année en général ». Pour rappel, la fin du délai des négociations concernant la dénonciation des accords collectifs est prévue au 28 décembre 2025.
Accords collectifs : des finances “assainies”, mais des acquis menacés
Premier grief : l’annonce de la Capa, autorité organisatrice, de dénoncer les accords d’entreprise en vigueur. Une décision jugée incompréhensible par le STC. « Malgré les comptes dans le vert, la Capa a annoncé vouloir dénoncer nos accords d’entreprise », explique Sébastien Cerati, délégué syndical STC, dans les éléments communiqués au syndicat avant d’ajouter : « La CAPA veut nous faire les poches ». Selon lui, ce sont « la création de postes non budgétisés » et « les avenants successifs de nouvelles lignes et non payées notamment sur la ligne 4 de Bodiccione », qui auraient pesé sur les finances. « Maintenant que la Capa a payé ce qu’elle devait, les finances sont redevenues saines. Pourquoi vouloir revenir sur nos acquis ? », interroge-t-il.
Deuxième point de friction : le nouveau Contrat d’Obligation de Service Public (COSP). Après plusieurs reports et alertes comptables, le syndicat s’attendait à un contrat stabilisé. Or, celui qui sera présenté ne durerait que 18 mois. Pour le STC, ce choix ne serait pas neutre : « Ce COSP de courte durée servira à revoir nos conditions à la baisse, pour rendre la société attractive avant de la transférer à un opérateur privé via une délégation de service public (DSP) », estime Sébastien Cerati. Une perspective à laquelle le syndicat se dit farouchement opposé.
Troisième motif : la réorganisation du réseau, perçue comme défavorable aux usagers des quartiers populaires. Le STC pointe notamment le retrait de bus sur les lignes 2, 3 et 4, au profit de dessertes vers l’aéroport ou le téléporté. « On n’est pas contre l’extension du réseau, précise le délégué syndical. Mais enlever des bus là où il y avait vraiment du monde pour essayer de faire marcher le téléporté, ce sont les usagers qui trinquent… et les chauffeurs qui doivent faire face à une charge de travail plus élevée ».
Une réunion décisive avant la grève
Une rencontre est prévue ce mercredi entre la direction de la SPL Muvitarra, représentée par Laurent Andarelli, et les organisations syndicales STC, CGT et FO. L’objectif sera de trouver un terrain d’entente avant l’entrée en grève illimitée Une réunion à laquelle Jean-Paul Bonardi, vice-président du conseil d’administration de la SPL ne devrait finalement pas participer. Sébastien Cerati prévient : « Je ne vois pas comment nous allons trouver un accord en si peu de temps, alors que ce genre de négociations durent plus d’une année en général ». Pour rappel, la fin du délai des négociations concernant la dénonciation des accords collectifs est prévue au 28 décembre 2025.


