À l’approche des élections municipales, la nouvelle édition du Baromètre vélo dresse un état des lieux contrasté de la pratique du vélo en Corse. Si Ajaccio enregistre quelques progrès notables grâce à des aménagements récents, l’île demeure largement en dessous de la moyenne nationale, avec des conditions de circulation jugées peu sûres et un réseau encore trop fragmenté.
 À quelques mois du renouvellement des conseils municipaux, il représente, selon ses initiateurs, « un outil d’évaluation et de pression citoyenne ». Lancée par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), le Baromètre Vélo 2025 a invité les habitants à juger les conditions de circulation à vélo dans leur commune au printemps dernier. Sécurité, confort, qualité des infrastructures, continuité des itinéraires ou services de réparation, chaque aspect de la mobilité cyclable a été passé en revue. Les participants ont aussi pu signaler sur une carte interactive les points dangereux, les manques en stationnement ou les secteurs ayant connu des améliorations récentes. 
   
Si quelques améliorations sont à noter, selon l’association ajaccienne Velocità, relais régional de la FUB, en Corse, les résultats de cette enquête restent bien en deçà des attentes. Pour preuve, la moyenne des communes de l’île demeure inférieure à 2,5/ 6, loin de la moyenne nationale établie à 3,09/6. « La Corse reste une mauvaise élève à l’échelle du territoire », déplore l’association, tout en soulignant que « des améliorations sont perceptibles et qu’une dynamique locale existe ». En tout, 72 communes de l’île ont fait l’objet d’au moins une réponse, un chiffre en hausse par rapport à l’édition précédente, signe d’un intérêt croissant pour la question du vélo. En outre, Velocità constate que « là où les collectivités se sont engagées dans des politiques cyclables, les notes progressent sensiblement ».
   
Cette année, six communes insulaires ont par ailleurs atteint le seuil de réponses nécessaire pour apparaître dans le classement national - Ajaccio, Bastelicaccia, Grosseto-Prugna, Porto-Vecchio, Bastia et l’Île-Rousse-, tandis que quatre autres — Alata, Calvi, Sartène et Biguglia — ont recueilli un volume significatif de participation sans pour autant être classées.
   
S’intéressant plus spécifiquement à Ajaccio, l’association observe une légère progression. « La note progresse par rapport à l’édition 2021 grâce aux récents aménagements réalisés », note Velocità. La cité impériale obtient en effet une note de 2,61 et grimpe d’un cran, passant du classement G à F sur l’échelle du « Climat vélo communal ». Elle se situe désormais au 199e rang dans la catégorie des villes moyennes et affiche le meilleur score de l’île. Les avancées les plus visibles concernent le fond de baie, où plusieurs aménagements ont été réalisés ces dernières années.
   
Mais ces progrès restent relatifs. « Le nombre adapté de vélocistes et d’ateliers de réparation ressort comme principal atout. Ces acteurs impulsent une dynamique positive en faveur du vélo », souligne l’association. Pour autant, « le ressenti global reste inférieur à la moyenne nationale et traduit des attentes fortes : aménagements sécurisés, continus et rapides pour permettre à tous de se déplacer à vélo, davantage de stationnements vélo sécurisés, davantage d’efforts de communication et d’événements en faveur du vélo ».
   
Dans le détail, les cyclistes ajacciens se montrent particulièrement critiques sur la continuité du réseau. À la question « le réseau d’itinéraires cyclables de ma commune me permet d’aller partout de façon rapide et directe », ils ont ainsi majoritairement octroyé la note G, soit l’une des plus faibles de l’enquête. En matière de sécurité, les répondants pointent par ailleurs la difficulté à circuler sur les grands axes, à rejoindre les communes voisines ou à franchir les ronds-points et carrefours. Beaucoup estiment en outre que se déplacer à vélo demeure « très dangereux pour les enfants et les personnes âgées ».
   
En somme, cette enquête met à nouveau en exergue que la pratique du vélo reste marginale en Corse, freinée par des infrastructures encore insuffisantes et une culture de la mobilité douce qui peine à s’imposer dans un territoire où les déplacements se font encore très majoritairement en voiture.
   
 Si quelques améliorations sont à noter, selon l’association ajaccienne Velocità, relais régional de la FUB, en Corse, les résultats de cette enquête restent bien en deçà des attentes. Pour preuve, la moyenne des communes de l’île demeure inférieure à 2,5/ 6, loin de la moyenne nationale établie à 3,09/6. « La Corse reste une mauvaise élève à l’échelle du territoire », déplore l’association, tout en soulignant que « des améliorations sont perceptibles et qu’une dynamique locale existe ». En tout, 72 communes de l’île ont fait l’objet d’au moins une réponse, un chiffre en hausse par rapport à l’édition précédente, signe d’un intérêt croissant pour la question du vélo. En outre, Velocità constate que « là où les collectivités se sont engagées dans des politiques cyclables, les notes progressent sensiblement ».
Cette année, six communes insulaires ont par ailleurs atteint le seuil de réponses nécessaire pour apparaître dans le classement national - Ajaccio, Bastelicaccia, Grosseto-Prugna, Porto-Vecchio, Bastia et l’Île-Rousse-, tandis que quatre autres — Alata, Calvi, Sartène et Biguglia — ont recueilli un volume significatif de participation sans pour autant être classées.
S’intéressant plus spécifiquement à Ajaccio, l’association observe une légère progression. « La note progresse par rapport à l’édition 2021 grâce aux récents aménagements réalisés », note Velocità. La cité impériale obtient en effet une note de 2,61 et grimpe d’un cran, passant du classement G à F sur l’échelle du « Climat vélo communal ». Elle se situe désormais au 199e rang dans la catégorie des villes moyennes et affiche le meilleur score de l’île. Les avancées les plus visibles concernent le fond de baie, où plusieurs aménagements ont été réalisés ces dernières années.
Mais ces progrès restent relatifs. « Le nombre adapté de vélocistes et d’ateliers de réparation ressort comme principal atout. Ces acteurs impulsent une dynamique positive en faveur du vélo », souligne l’association. Pour autant, « le ressenti global reste inférieur à la moyenne nationale et traduit des attentes fortes : aménagements sécurisés, continus et rapides pour permettre à tous de se déplacer à vélo, davantage de stationnements vélo sécurisés, davantage d’efforts de communication et d’événements en faveur du vélo ».
Dans le détail, les cyclistes ajacciens se montrent particulièrement critiques sur la continuité du réseau. À la question « le réseau d’itinéraires cyclables de ma commune me permet d’aller partout de façon rapide et directe », ils ont ainsi majoritairement octroyé la note G, soit l’une des plus faibles de l’enquête. En matière de sécurité, les répondants pointent par ailleurs la difficulté à circuler sur les grands axes, à rejoindre les communes voisines ou à franchir les ronds-points et carrefours. Beaucoup estiment en outre que se déplacer à vélo demeure « très dangereux pour les enfants et les personnes âgées ».
En somme, cette enquête met à nouveau en exergue que la pratique du vélo reste marginale en Corse, freinée par des infrastructures encore insuffisantes et une culture de la mobilité douce qui peine à s’imposer dans un territoire où les déplacements se font encore très majoritairement en voiture.


