Présente à Ajaccio ce lundi pour inaugurer l’hôpital privé Sud Corse, Catherine Vautrin a détaillé la stratégie du gouvernement pour renforcer l’offre de soins sur l’île. De la formation des médecins à l’arrivée d’un PET scan en 2026, en passant par les investissements hospitaliers, la ministre de la Santé a affirmé sa volonté de rapprocher les patients de structures de qualité.
« Il n’y a pas de fatalité ». C’est par ces mots que Catherine Vautrin a résumé, ce lundi à Ajaccio, sa volonté de renforcer l’accès aux soins sur l’île. À l’occasion de l’inauguration de l’hôpital privé Sud Corse, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités a affirmé sa détermination à rapprocher les patients de structures performantes, sur une île où plus de 20 000 personnes doivent encore chaque année se rendre sur le continent pour se faire soigner. « Ce que je souhaite, c'est que le plus possible on apporte les moyens de développer une offre de soins qui puisse permettre d’éviter ces déplacements qui sont facteurs de coûts, de stress et d'éloignement », a-t-elle posé.
Dans ce droit fil, elle a ainsi insisté sur la nécessité d’adapter l’offre de santé « à l’échelle du bassin de vie vécu, c’est-à-dire au plus près des patients » et mis avant une stratégie globale qui combine plusieurs leviers pour y parvenir.
« La première clef dans notre trousseau, c'est la complémentarité public-privé », a-t-elle indiqué en saluant « l’offre de chirurgie très complète proposée par la clinique, en complément de ce que fait le centre hospitalier d’Ajaccio ». Une collaboration que la ministre a décrite comme « très importante » à l’heure où le projet de création d’un Centre Hospitalier Universitaire sur l’île continue de faire son chemin, après l’adoption d’une proposition de loi portée par le député de la 2nde circonscription de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani, en décembre dernier. « On parle forcément d'un établissement qui sera multisite. Et pour faire ça, il faut que le public et le privé puissent se rassembler et travailler ensemble », a insisté Catherine Vautrin.
Par ailleurs, elle a souligné que la deuxième clef tient dans la formation des équipes sur place. « Comme je m'y étais engagée, l'arrêté d'ouverture des postes internes est publié. Il prévoit 15 internes pour la Corse », a-t-elle dévoilé en rappelant que la deuxième année de médecine sera ouverte dès septembre à Corte, et la troisième l'année suivante. « C'est le début d'une formation qui s'installe », a-t-elle insisté, tandis que plusieurs formations médicales et paramédicales doivent également ouvrir prochainement sur l’île, à l’instar d’une école de cadres infirmiers et d’un diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale à Ajaccio.
« Le troisième élément, c'est bien sûr celui de l'universitarisation. L'ARS va financer un poste de directeur pour intégrer la chaire universitaire et appuyer les deux centres hospitaliers en matière de recherche », a-t-elle repris en déroulant : « La quatrième clé, c'est bien sûr celle des investissements. En 2024, avec Gabriel Attal, nous avions annoncé 66 millions pour le centre hospitalier de Bastia. C'est aujourd'hui acté. Il conviendra maintenant de préparer l'acte 2. Je n'oublie pas évidemment les projets du Sud, à Porto Vecchio et à Bonifacio ».
Enfin, la ministre de la Santé a également mis en exergue la question du matériel, et a notamment confirmé l’installation d’un PET scan en Corse dès 2026, grâce à « un investissement de 6,8 millions d'euros ».
« Nous avons l'humain, le bâtiment, le matériel, et la volonté. Nous avons donc capacité à dire qu’en Corse nous structurons une offre de qualité », a-t-elle résumé en notant que « cette offre de qualité sera d’autant plus importante » face au vieillissement de la population.
Dans ce droit fil, elle a ainsi insisté sur la nécessité d’adapter l’offre de santé « à l’échelle du bassin de vie vécu, c’est-à-dire au plus près des patients » et mis avant une stratégie globale qui combine plusieurs leviers pour y parvenir.
« La première clef dans notre trousseau, c'est la complémentarité public-privé », a-t-elle indiqué en saluant « l’offre de chirurgie très complète proposée par la clinique, en complément de ce que fait le centre hospitalier d’Ajaccio ». Une collaboration que la ministre a décrite comme « très importante » à l’heure où le projet de création d’un Centre Hospitalier Universitaire sur l’île continue de faire son chemin, après l’adoption d’une proposition de loi portée par le député de la 2nde circonscription de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani, en décembre dernier. « On parle forcément d'un établissement qui sera multisite. Et pour faire ça, il faut que le public et le privé puissent se rassembler et travailler ensemble », a insisté Catherine Vautrin.
Par ailleurs, elle a souligné que la deuxième clef tient dans la formation des équipes sur place. « Comme je m'y étais engagée, l'arrêté d'ouverture des postes internes est publié. Il prévoit 15 internes pour la Corse », a-t-elle dévoilé en rappelant que la deuxième année de médecine sera ouverte dès septembre à Corte, et la troisième l'année suivante. « C'est le début d'une formation qui s'installe », a-t-elle insisté, tandis que plusieurs formations médicales et paramédicales doivent également ouvrir prochainement sur l’île, à l’instar d’une école de cadres infirmiers et d’un diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale à Ajaccio.
« Le troisième élément, c'est bien sûr celui de l'universitarisation. L'ARS va financer un poste de directeur pour intégrer la chaire universitaire et appuyer les deux centres hospitaliers en matière de recherche », a-t-elle repris en déroulant : « La quatrième clé, c'est bien sûr celle des investissements. En 2024, avec Gabriel Attal, nous avions annoncé 66 millions pour le centre hospitalier de Bastia. C'est aujourd'hui acté. Il conviendra maintenant de préparer l'acte 2. Je n'oublie pas évidemment les projets du Sud, à Porto Vecchio et à Bonifacio ».
Enfin, la ministre de la Santé a également mis en exergue la question du matériel, et a notamment confirmé l’installation d’un PET scan en Corse dès 2026, grâce à « un investissement de 6,8 millions d'euros ».
« Nous avons l'humain, le bâtiment, le matériel, et la volonté. Nous avons donc capacité à dire qu’en Corse nous structurons une offre de qualité », a-t-elle résumé en notant que « cette offre de qualité sera d’autant plus importante » face au vieillissement de la population.