Un troisième cas autochtone de chikungunya confirmé à Porticcio

Rédigé le 02/07/2025
VL

Après deux premières infections détectées la semaine dernière, un troisième cas autochtone de chikungunya a été confirmé à Porticcio.

Un troisième cas autochtone de chikungunya confirmé à Porticcio

Photo Pixabay

Un troisième cas de chikungunya, contracté localement, a été confirmé à Porticcio, commune de Grosseto-Prugna, en Corse-du-Sud. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) de Corse, la personne infectée ne présente aucun antécédent de voyage en zone tropicale, ce qui indique une transmission locale du virus, par piqûre de moustique tigre. « La date de début des symptômes et la zone d’habitation de la personne infectée, proche des deux premiers cas autochtones détectés la semaine dernière, laissent penser qu’il s’agit du même épisode de transmission », indique l’ARS dans un communiqué.

Face à cet épisode, l’Agence régionale de santé (ARS) de Corse a renforcé son dispositif de surveillance. En coordination avec Santé publique France et le service de lutte anti-vectorielle de la Collectivité de Corse, plusieurs actions sont en cours : une enquête épidémiologique, l’identification des lieux d’exposition potentiels, des campagnes de démoustication ciblées, des enquêtes de voisinage en porte-à-porte, ainsi que l’information des professionnels de santé. Dans un communiqué, l’agence appelle à la vigilance : « Ce nouveau cas appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous. Il est également important de coopérer avec les services pour faciliter le travail des équipes intervenant sur le secteur. »

Contenir la propagation
Les autorités sanitaires rappellent que la présence du moustique tigre est désormais bien installée sur l’île. Le virus du chikungunya peut se transmettre par une seule piqûre de moustique infecté, ce qui justifie le déclenchement immédiat des procédures de contrôle autour des cas détectés. Au-delà des interventions ponctuelles, l’ARS insiste sur l’importance des gestes de prévention à l’échelle individuelle. Il s’agit de limiter les contacts avec les moustiques (répulsifs, vêtements longs, moustiquaires) mais aussi de réduire leur prolifération en éliminant les points d’eau stagnante dans les jardins et abords des habitations. Dans un contexte de chaleur estivale et de forte densité du moustique vecteur, l’ARS insiste : « Les gestes de prévention ne doivent pas être réservés aux périodes de démoustication. Ils doivent devenir des réflexes pour toutes et tous, durant toute la saison estivale. »

Un numéro vert, géré par la Collectivité de Corse permet de répondre aux questions des habitants 0800 336 687