Alors que depuis près d’un an un conflit oppose la direction de la SPL Muvitarra, qui gère les transports publics à Ajaccio, et les syndicats, et suite à la dénonciation des accords sociaux, les chauffeurs de bus de la CGT menacent de faire grève le 15 décembre prochain.
C’est une menace de grève qui pourrait bien perturber la visite du Pape François à Ajaccio le 15 décembre prochain. Alors qu’un conflit oppose depuis près d’un an la SPL Muvitarra, qui gère les transports en commun à Ajaccio, et les syndicats, une réunion devait être organisée jeudi dernier afin de discuter de l’avenir des accords sociaux, largement remis en question pour sauver l’entreprise par ses actionnaires que sont la ville et la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (Capa). « Or, la réunion n’a pas pu se dérouler et le lien a été rompu par la direction et le vice-président du conseil d’administration qui ont refusé de nous recevoir car ils n’étaient pas d’accord sur les délégations des syndicats », déplore Marie-Blanche Nicolaï, la secrétaire générale de la CGT Muvitarra.
En cause, la présence des délégués départementaux des syndicats que la direction a refusé de recevoir. Du côté de la Capa, on explique que ce « premier temps d’échanges dans le cadre de la dénonciation des accords sociaux est encadré juridiquement ». Ainsi, selon l’institution, « seuls les délégués syndicaux de l’entreprise pouvaient être présents ». « Du point de vue juridique, il n’est pas possible d’accepter des délégués départementaux à ce type de réunion, sinon n’importe quel salarié de l’entreprise aurait pu déférer ce qui aurait été acté », précise-t-on en pointant le risque d’invalidation par la justice.
Pour autant, la secrétaire générale de la CGT Muvitarra le martèle : « La Capa doit faire avec les délégations que les syndicats ont choisies ». « Soit on se remet autour de la table avec les délégations que l’on a prévues, soit nous irons jusqu’au bout et il n’y aura pas de bus le 15 décembre pour la venue du Pape », insiste-t-elle en indiquant par ailleurs que la CGT a entamé une procédure devant le tribunal pour cette dénonciation des accords d’entreprise que le syndicat estime abusive. « Nous estimons que le processus n’a pas été respecté », souligne Marie-Blanche Nicolaï en appuyant : « Nous voulons que la Capa nous rende l’argent qu’elle nous doit pour pérenniser la société, et surtout qu’il n’y ait pas de recul sur les acquis sociaux. On ne peut pas demander aux salariés de faire un effort sur leurs salaires et leurs conditions de travail quand la mauvaise gestion vient d’eux ».
Dans la négative, la représentante syndicale affirme que les chauffeurs iront jusqu’au bout et mettront les transports publics à l’arrêt le 15 décembre prochain. « Nous nous excusons déjà auprès de la population et des gens qui viennent voir le Pape, mais nous maintenons notre position. Soit on se remet à la table des négociations et on trouve une solution, soit il n’y aura pas de bus », insiste-t-elle encore. Si la secrétaire générale de la CGT affirme ne pas avoir eu de contact avec la direction de la SPL Muvitarra ou la Capa depuis jeudi dernier elle glisse toutefois : « Chose étonnante, le seul coup de téléphone que j’ai reçu est celui de l’abbé Constant, le vicaire général, qui veut trouver une solution ».
En cause, la présence des délégués départementaux des syndicats que la direction a refusé de recevoir. Du côté de la Capa, on explique que ce « premier temps d’échanges dans le cadre de la dénonciation des accords sociaux est encadré juridiquement ». Ainsi, selon l’institution, « seuls les délégués syndicaux de l’entreprise pouvaient être présents ». « Du point de vue juridique, il n’est pas possible d’accepter des délégués départementaux à ce type de réunion, sinon n’importe quel salarié de l’entreprise aurait pu déférer ce qui aurait été acté », précise-t-on en pointant le risque d’invalidation par la justice.
Pour autant, la secrétaire générale de la CGT Muvitarra le martèle : « La Capa doit faire avec les délégations que les syndicats ont choisies ». « Soit on se remet autour de la table avec les délégations que l’on a prévues, soit nous irons jusqu’au bout et il n’y aura pas de bus le 15 décembre pour la venue du Pape », insiste-t-elle en indiquant par ailleurs que la CGT a entamé une procédure devant le tribunal pour cette dénonciation des accords d’entreprise que le syndicat estime abusive. « Nous estimons que le processus n’a pas été respecté », souligne Marie-Blanche Nicolaï en appuyant : « Nous voulons que la Capa nous rende l’argent qu’elle nous doit pour pérenniser la société, et surtout qu’il n’y ait pas de recul sur les acquis sociaux. On ne peut pas demander aux salariés de faire un effort sur leurs salaires et leurs conditions de travail quand la mauvaise gestion vient d’eux ».
Dans la négative, la représentante syndicale affirme que les chauffeurs iront jusqu’au bout et mettront les transports publics à l’arrêt le 15 décembre prochain. « Nous nous excusons déjà auprès de la population et des gens qui viennent voir le Pape, mais nous maintenons notre position. Soit on se remet à la table des négociations et on trouve une solution, soit il n’y aura pas de bus », insiste-t-elle encore. Si la secrétaire générale de la CGT affirme ne pas avoir eu de contact avec la direction de la SPL Muvitarra ou la Capa depuis jeudi dernier elle glisse toutefois : « Chose étonnante, le seul coup de téléphone que j’ai reçu est celui de l’abbé Constant, le vicaire général, qui veut trouver une solution ».