Dans un communiqué rendu public mercredi soir au terme d'une énième réunion, les parents d’élèves de l’école de Castellucciu, qui manifestent depuis plusieurs jours, leur inquiétude sur l'avenir de l'établissement, reviennent sur la réunion qu'ils ont tenue avec Stéphane Sbraggia, le maire d'Ajaccio, ce mardi 28 novembre. Au propos critique qu'ils tiennent, ils semblent moins rassérénés qu'ils ne l'étaient ce mardi au sortir de cette réunion.
Les parents d'élèves rappellent tout d'abord que, "lors du conseil d’école du 14 novembre 2023, Mme Profizi,directrice générale adjointe de la Mairie d’Ajaccio, nous a annoncé “la décision prise en interne par les élus de la ville” de fermer l’école de Castelluccio. Mme Ponzevera, présidente de l’OPHC (propriétaire des locaux abritant l’école), nous a également confirmé avoir reçu un mail en provenance de la mairie, demandant l’arrêt du bail au 31 juillet 2024.
Ils mettent, ensuite, en lumière "un certain nombre de manquements de la mairie, qualifiés de “maladresses” par M. Sbraggia.
Pour commencer, M. le Maire a refusé de nous préciser qui est à l’origine de ce projet et qui a mandaté sa directrice générale adjointe, alors que la Ville d’Ajaccio n’a pas pour habitude d’honorer les convocations aux conseils d’école envoyées à ses élus.
Selon M. Sbraggia, ce projet n’en est qu’à ses prémices or, les ATSEM de l’école ont été prévenues de cette fermeture en plein service, quelques minutes avant la tenue du conseil d’école. Elles sont depuis reçues par leur direction pour envisager l’avenir.
À propos du rendez-vous de mardi soir, les parents d'élèves poursuivent en dénonçant "les tentatives d’intimidation et de menaces subies par les délégués des parents d’élèves de la part du cabinet du maire. Il nous a été dit que si le rassemblement des parents d’élèves prenait la tournure d’une manifestation, le rendez-vous serait tout simplement annulé. Dans une logique d’apaisement, nous avons donc demandé aux parents d’élèves de se montrer discrets dans un premier temps."
Ils précisent encore qu'au cours de la réunion, M. Sbraggia "nous a fait des propositions pertinentes : un audit de sécurité (mais réalisé par ses propres services) et une table ronde (mais sans pour autant convenir avec nous d’un délai de réalisation).
Si après cela, nous arrivons à sauver notre école, alors nous serons confrontés à son souhait de réorganisation de la carte scolaire. Notre petite école serait alors à nouveau menacée puisque M. Sbraggia voit grand et souhaite la mise en place d’une “école du futur digne de ce nom” avec climatisation et qualité de l’air au rendez-vous. Nous déplorons que ses ambitions excluent toute réflexion pédagogique, pourtant au cœur de l’école de Castelluccio, dont la qualité de l’enseignement et les excellents résultats des élèves sont souvent mis en avant par l’inspection académique. Mais, M. Sbraggia ne peut le savoir puisqu’il ne s’est jamais rendu sur place !
Ils terminent leur propos en posant une seule et unique question : "Aujourd’hui, une question demeure en suspens : nos enfants seraient-ils plus en sécurité dans les autres écoles de la ville dont la plupart, situées dans des bâtiments anciens, sont également confrontées à des problématiques de sécurité ? M. le Maire n’a pu répondre à cette question.
Pour toutes ces raisons, nous demandons la mise en place rapide de cette table ronde et, avant tout, la prise en compte du bien-être de nos enfants puisque, nous sommes d’accord sur un point avec M. le Maire : “l’école doit être un lieu de sérénité”.
Ils mettent, ensuite, en lumière "un certain nombre de manquements de la mairie, qualifiés de “maladresses” par M. Sbraggia.
Pour commencer, M. le Maire a refusé de nous préciser qui est à l’origine de ce projet et qui a mandaté sa directrice générale adjointe, alors que la Ville d’Ajaccio n’a pas pour habitude d’honorer les convocations aux conseils d’école envoyées à ses élus.
Selon M. Sbraggia, ce projet n’en est qu’à ses prémices or, les ATSEM de l’école ont été prévenues de cette fermeture en plein service, quelques minutes avant la tenue du conseil d’école. Elles sont depuis reçues par leur direction pour envisager l’avenir.
À propos du rendez-vous de mardi soir, les parents d'élèves poursuivent en dénonçant "les tentatives d’intimidation et de menaces subies par les délégués des parents d’élèves de la part du cabinet du maire. Il nous a été dit que si le rassemblement des parents d’élèves prenait la tournure d’une manifestation, le rendez-vous serait tout simplement annulé. Dans une logique d’apaisement, nous avons donc demandé aux parents d’élèves de se montrer discrets dans un premier temps."
Ils précisent encore qu'au cours de la réunion, M. Sbraggia "nous a fait des propositions pertinentes : un audit de sécurité (mais réalisé par ses propres services) et une table ronde (mais sans pour autant convenir avec nous d’un délai de réalisation).
Si après cela, nous arrivons à sauver notre école, alors nous serons confrontés à son souhait de réorganisation de la carte scolaire. Notre petite école serait alors à nouveau menacée puisque M. Sbraggia voit grand et souhaite la mise en place d’une “école du futur digne de ce nom” avec climatisation et qualité de l’air au rendez-vous. Nous déplorons que ses ambitions excluent toute réflexion pédagogique, pourtant au cœur de l’école de Castelluccio, dont la qualité de l’enseignement et les excellents résultats des élèves sont souvent mis en avant par l’inspection académique. Mais, M. Sbraggia ne peut le savoir puisqu’il ne s’est jamais rendu sur place !
Ils terminent leur propos en posant une seule et unique question : "Aujourd’hui, une question demeure en suspens : nos enfants seraient-ils plus en sécurité dans les autres écoles de la ville dont la plupart, situées dans des bâtiments anciens, sont également confrontées à des problématiques de sécurité ? M. le Maire n’a pu répondre à cette question.
Pour toutes ces raisons, nous demandons la mise en place rapide de cette table ronde et, avant tout, la prise en compte du bien-être de nos enfants puisque, nous sommes d’accord sur un point avec M. le Maire : “l’école doit être un lieu de sérénité”.