Pour sa dernière intervention à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernment de ce mercredi après-midi, Xavier Lacombe a interpellé le gouvernement sur le retard pris dans le déploiement du plan de transformation et d’investissements pour la Corse. Quatre ans après son lancement, la moitié des fonds destinés à la Corse n’ont toujours pas été engagés.
Pour sa dernière journée à l’Assemblée nationale avant de rendre le fauteuil de député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud à Laurent Marcangeli, Xavier Lacombe a choisi de s’adresser une dernière fois au gouvernement. Lors de la séance de questions de ce mercredi après-midi, il a interpellé la ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation sur le déploiement du plan de transformation et d’investissements pour la Corse, le fameux PTIC.
Rappelant que ce plan financé par l’État, lancé en 2021 et doté de 500 millions d’euros « devait être le levier concret de développement pour l’île en accompagnant des projets structurants, à l’instar de la modernisation des routes, des réseaux d’énergie, de la sécurisation de la ressource en eau, de la lutte contre les inondations ou encore revitalisation des zones rurales », Xavier Lacombe a souligné que celui-ci devait « irriguer à parité la Collectivité de Corse et le bloc communal afin de soutenir à la fois les projets structurants du territoire et les initiatives de proximité, portées par les communes et les intercommunalités ». Mais quatre ans plus tard, le député Horizons dresse un constat amer. « Près de la moitié des crédits, environ 250 millions d’euros, restent aujourd’hui non mobilisés », a-t-il souligné. Pour lui, le compte n’y est ainsi pas. « Le projet de loi de finances 2026 ne traduit pas l’ambition nécessaire » a-t-il insisté, « Les crédits du PTIC stagnent alors que des projets finalisés, très importants pour le rattrapage de l’île, sont en attente de validation ». Dès lors, face à la ministre, l’ex-maire de Peri a entendu porter la voix des élus locaux, « en première ligne » et souvent démunis. « Ces élus sont les acteurs pour porter ces projets et ont besoin de visibilité et de soutien. Comment le gouvernement entend-il dès lors relancer la mise en œuvre du PTIC, lever les blocages et garantir son exécution intégrale, quitte à le prolonger au-delà de 2027 ? », a-t-il interrogé.
En réponse, la ministre chargée des Collectivités territoriales, Françoise Gatel, l’a assuré de « l’intérêt extrêmement attentif et bienveillant » du gouvernement pour la Corse. « Les habitants doivent pouvoir compter sur le soutien massif de l’État », a-t-elle martelé, notant par ailleurs que le PTIC « succède à un programme exceptionnel d’investissements qui a permis de financer plus de 730 opérations » et qu’il intervient en complément « des 114 millions d’euros de fonds européens dont nous devons activer la consommation ».
« L’État s’est engagé à hauteur de 500 millions d’euros jusqu’en 2027 », a-t-elle indiqué en pointant de premiers résultats. « À ce jour, nous en sommes à peu près à 50 % de contractualisations, soit 250 millions d’euros », a-t-elle ainsi posé en indiquant que « le PLF 2025 prévoit une majoration d’autorisations d’engagements de 2 millions d’euros, soit 42 millions au total ». Selon la ministre, c’est bien là la preuve que « l’État reste et restera pleinement engagé dans ce plan ». « Il honorera ses engagements et, ensemble, nous le suivrons pour qu’en transparence chaque euro permette le développement de votre île, aux côtés des maires et de la Collectivité de Corse », a-t-elle affirmé en précisant être « en discussion régulière avec le préfet pour s’assurer que les choses avancent en concertation ».
Rappelant que ce plan financé par l’État, lancé en 2021 et doté de 500 millions d’euros « devait être le levier concret de développement pour l’île en accompagnant des projets structurants, à l’instar de la modernisation des routes, des réseaux d’énergie, de la sécurisation de la ressource en eau, de la lutte contre les inondations ou encore revitalisation des zones rurales », Xavier Lacombe a souligné que celui-ci devait « irriguer à parité la Collectivité de Corse et le bloc communal afin de soutenir à la fois les projets structurants du territoire et les initiatives de proximité, portées par les communes et les intercommunalités ». Mais quatre ans plus tard, le député Horizons dresse un constat amer. « Près de la moitié des crédits, environ 250 millions d’euros, restent aujourd’hui non mobilisés », a-t-il souligné. Pour lui, le compte n’y est ainsi pas. « Le projet de loi de finances 2026 ne traduit pas l’ambition nécessaire » a-t-il insisté, « Les crédits du PTIC stagnent alors que des projets finalisés, très importants pour le rattrapage de l’île, sont en attente de validation ». Dès lors, face à la ministre, l’ex-maire de Peri a entendu porter la voix des élus locaux, « en première ligne » et souvent démunis. « Ces élus sont les acteurs pour porter ces projets et ont besoin de visibilité et de soutien. Comment le gouvernement entend-il dès lors relancer la mise en œuvre du PTIC, lever les blocages et garantir son exécution intégrale, quitte à le prolonger au-delà de 2027 ? », a-t-il interrogé.
En réponse, la ministre chargée des Collectivités territoriales, Françoise Gatel, l’a assuré de « l’intérêt extrêmement attentif et bienveillant » du gouvernement pour la Corse. « Les habitants doivent pouvoir compter sur le soutien massif de l’État », a-t-elle martelé, notant par ailleurs que le PTIC « succède à un programme exceptionnel d’investissements qui a permis de financer plus de 730 opérations » et qu’il intervient en complément « des 114 millions d’euros de fonds européens dont nous devons activer la consommation ».
« L’État s’est engagé à hauteur de 500 millions d’euros jusqu’en 2027 », a-t-elle indiqué en pointant de premiers résultats. « À ce jour, nous en sommes à peu près à 50 % de contractualisations, soit 250 millions d’euros », a-t-elle ainsi posé en indiquant que « le PLF 2025 prévoit une majoration d’autorisations d’engagements de 2 millions d’euros, soit 42 millions au total ». Selon la ministre, c’est bien là la preuve que « l’État reste et restera pleinement engagé dans ce plan ». « Il honorera ses engagements et, ensemble, nous le suivrons pour qu’en transparence chaque euro permette le développement de votre île, aux côtés des maires et de la Collectivité de Corse », a-t-elle affirmé en précisant être « en discussion régulière avec le préfet pour s’assurer que les choses avancent en concertation ».


