Fermé pour travaux pendant une année, l’hôtel de ville porto-vecchiais a rouvert ses portes en deux temps : cet été pour sa partie rez-de-jardin et il y a deux semaines pour l’accueil et le salon d’honneur à l’étage. Il s’agissait de mettre aux normes le bâtiment public pour les personnes à mobilité réduite, tout en le modernisant. L’inauguration a eu lieu ce mercredi soir, en présence du nouveau préfet, Jérôme Filippini.
C’est le bâtiment public par excellence, « le lieu où doivent se croiser toutes les générations, catégories sociales et professions » : la casa cumuna, « coeur battant de la cité et des Porto-Vecchiais », a salué son premier locataire, le maire Jean-Christophe Angelini. Mais aussi centrale qu’elle soit dans la vie de ses administrés, la casa cumuna porto-vecchiaise accusait le poids des ans. « Bâtie il y a près d’un demi-siècle, elle n’avait jamais été remise au goût du jour », a souligné le maire. Pire, elle excluait une partie de sa population : les personnes à mobilité réduite. « Elles ne s’y déplaçaient pas, puisqu’elles savaient que le bâtiment ne leur était pas accessible, a pu constater l’adjointe au patrimoine Nathalie Apostolatos. Et elles ne pouvaient pas non plus prétendre à un emploi dans la commune. "
La loi impose la mise aux normes des bâtiments communaux
La loi « handicap » de 2005 relative à l’égalité des chances entendait mettre un terme à ce type de discrimination, en obligeant les municipalités à mettre aux normes leurs bâtiments communaux existants. C’est ce qu’est en train d’entreprendre la ville de Porto-Vecchio, qui accuse un retard important : « Nous n’avions que 16 % d’accès PMR sur nos bâtiments publics », confirme Jean-Christophe Angelini. Après un programme d’investissement chiffré à 1,4 million d’euros, l’accès PMR sera étendu « à plus de 80 % ». Le seul chantier de l’hôtel de ville a coûté 900 000 euros. « Les prochains bâtiments à mettre aux normes seront les écoles », indique Nathalie Apostolatos.
La loi « handicap » de 2005 relative à l’égalité des chances entendait mettre un terme à ce type de discrimination, en obligeant les municipalités à mettre aux normes leurs bâtiments communaux existants. C’est ce qu’est en train d’entreprendre la ville de Porto-Vecchio, qui accuse un retard important : « Nous n’avions que 16 % d’accès PMR sur nos bâtiments publics », confirme Jean-Christophe Angelini. Après un programme d’investissement chiffré à 1,4 million d’euros, l’accès PMR sera étendu « à plus de 80 % ». Le seul chantier de l’hôtel de ville a coûté 900 000 euros. « Les prochains bâtiments à mettre aux normes seront les écoles », indique Nathalie Apostolatos.
L'ascenseur qui change tout
Ce qui, aujourd’hui, rend la casa cumuna accessible aux personnes atteintes d’un handicap, c’est l’ascenseur. Il a été installé en lieu et place d’un vieil escalier et permet de rejoindre chacun des trois étages de la mairie : le rez-de-jardin (côté piazza’llu quartieri) fait place à l’organisation administrative générale ; le rez-de-chaussée (entrée rue Fred-Scamaroni) regroupe l’accueil, les bureaux du maire et de son premier adjoint ; enfin au premier étage, s’étend le salon d’honneur. Si la superficie de la casa cumuna n’a pas changé après travaux (environ 450 m2), son espace a été optimisé, ce qui permet aujourd’hui de disposer de deux salles de réunion supplémentaires. A l’intérieur, la plupart des portes ont été enlevées, ce qui facilite le passage des personnes à mobilité réduite. Cette volonté de décloisonner rend les lieux beaucoup plus aérés qu’avant. Les fenêtres qui n’étaient ni isolées ni étanches, ont toutes été changées, et les nouvelles huisseries (en pin) apportent une touche de modernité et de clarté. Le comptoir d’accueil a été repensé de manière à recevoir plus de personnes qu’avant, pour des temps d’attente en mairie moins oppressants... Enfin, à l’étage, le parquet du salon d’honneur a été poncé et rénové.
Ce qui, aujourd’hui, rend la casa cumuna accessible aux personnes atteintes d’un handicap, c’est l’ascenseur. Il a été installé en lieu et place d’un vieil escalier et permet de rejoindre chacun des trois étages de la mairie : le rez-de-jardin (côté piazza’llu quartieri) fait place à l’organisation administrative générale ; le rez-de-chaussée (entrée rue Fred-Scamaroni) regroupe l’accueil, les bureaux du maire et de son premier adjoint ; enfin au premier étage, s’étend le salon d’honneur. Si la superficie de la casa cumuna n’a pas changé après travaux (environ 450 m2), son espace a été optimisé, ce qui permet aujourd’hui de disposer de deux salles de réunion supplémentaires. A l’intérieur, la plupart des portes ont été enlevées, ce qui facilite le passage des personnes à mobilité réduite. Cette volonté de décloisonner rend les lieux beaucoup plus aérés qu’avant. Les fenêtres qui n’étaient ni isolées ni étanches, ont toutes été changées, et les nouvelles huisseries (en pin) apportent une touche de modernité et de clarté. Le comptoir d’accueil a été repensé de manière à recevoir plus de personnes qu’avant, pour des temps d’attente en mairie moins oppressants... Enfin, à l’étage, le parquet du salon d’honneur a été poncé et rénové.
La mairie inaugurée et bénie
S’il a rouvert complètement au début du mois de novembre, le nouvel hôtel de ville de Porto-Vecchio a été inauguré mercredi soir, en présence du nouveau préfet Jérôme Filippini, qui effectuait sa première visite à Porto-Vecchio depuis sa récente prise de fonctions. En clôture des différents discours, la casa cumuna a été bénie par Don Thibault. Le prêtre de Porto-Vecchio est resté dehors, séparation de l’Église et de l’État oblige !
S’il a rouvert complètement au début du mois de novembre, le nouvel hôtel de ville de Porto-Vecchio a été inauguré mercredi soir, en présence du nouveau préfet Jérôme Filippini, qui effectuait sa première visite à Porto-Vecchio depuis sa récente prise de fonctions. En clôture des différents discours, la casa cumuna a été bénie par Don Thibault. Le prêtre de Porto-Vecchio est resté dehors, séparation de l’Église et de l’État oblige !