C’est un petit bijou musical qui vient scintiller en ces fêtes de fin d’année. Avec « Anima Terrania », Célia Picchiochi et Letizia Giuntini ont su marier des mondes musicaux différents…
Ce CD « Anima Terrania » est la rencontre inattendue entre la voix libre et terrienne de la chanteuse Letizia Giuntini et la profondeur de l’ensemble de violoncelles I Viuluncelli di Moita dirigé par Célia Picciocchi. Les 13 chansons de l’album tissent un lien sensible entre deux mondes musicaux, l’un empreint de ruralité, et l’autre de la grande tradition de la musique savante. Un voyage musical sincère, enraciné et universel.
Il y a tout d’abord la voix, rugueuse, forte et sensible façonnée par la tradition corse de la balanine Letizia Giuntini. « Bergère, je vis au contact des animaux, en pleine nature, entre mer et montagne. C’est là que j’ai appris à écouter les bêtes, le vent, les voix du monde ». Autrice, compositrice, interprète, Letizia a été bercée dès son enfance par le chant traditionnel Corse. Elle chante seule ou en groupe, compose en corse et en français des histoires, des odes à la nature et à la vie. C
elia Picciocchi figure elle aussi comme un personnage incontournable du paysage culturel insulaire. Virtuose du violon, compositrice, arrangeuse, elle évolue aussi bien dans des orchestres de « grande musique, Trio Elixir, que dans des formations de variété comme le Jakez Orkeztra, Voce Ventu, accompagnant aussi sur scène des chanteurs comme Michè Dominici, Lionel Giacomini…On la retrouve également avec I Viuluncelli di Moita, un ensemble de 4 à 20 violoncelles. Moita, justement, point de départ de « Anima Terrania ».
L’histoire d’une belle rencontre
En 2018, Letizia Giuntini découvre Les Rencontres de Violoncelles de Moïta. Coup de foudre. L’année suivante, sur des arrangements de ses chansons signés Celia Picciocchi, elle monte sur la scène parmi les violoncelles. « Chanter avec des violoncelles, c’était pour moi créer un trait d’union entre la terre et les cieux » avoue Letizia.
Mais les deux jeunes femmes nourrissent l’envie d’aller plus loin. « Il a fallu trouver la meilleure façon de réaliser ce projet fou, qui puisse incarner l’essence de cette union musicale » explique Célia. « Ne surtout pas trahir la spontanéité, l’artisanat, l’exigence et le sens porté par chacun des protagonistes ». Au fil des années, le travail suit son cours et en juillet 2024 le CD est enregistré en église de Matra, transformée en studio, pendant les Rencontres de Violoncelles.
« Nous étions tous hébergés chez les habitants entrainant une dynamique collective et un élan sans lequel rien n’aurait pu voir le jour » souligne la violoniste. « Les cordes des violoncelles et la voix de Letizia racontent une même histoire : celle d’un groupe d’humains d’horizons différents, et qui s’unissent pour faire naître la beauté ». Le résultat est sublime ! Anima Terrania célèbre les forces du vivant, la mémoire des territoires et la beauté simple des émotions humaines. Et Célia en parle avec beaucoup d’émotion et d’enthousiasme : «Si les CD ont tendance à disparaitre de la circulation, on a voulu conserver ce format pour qu’on puisse tenir le fruit de notre travail dans les mains. Les chants de Letizia s’enracinent dans la terre, le vent, la pierre. Le violoncelle, souvent associé à la nostalgie ou à la musique savante, se fait ici compagnon de route, souffle et contre-chant ».
Un travail qui a aussi impliqué beaucoup de personnes. « Le projet a pu se développer avec le soutien et l’enthousiasme de nombreux amis, auditeurs et spectateurs de Corse et d’ailleurs. Une campagne de financement participatif a permis d’impliquer directement le public, confirmant l’attachement à cette démarche artisanale et sincère. Cette aventure a été portée par l’élan commun de deux associations profondément enracinées dans leur terre : Musi’Cal à Calenzana et Le Violoncelle de Moita de Pieve di a Serra. Le projet a de plus reçu les soutiens de la Collectivité Territoriale de Corse, Le ReZo, Les Eaux de Zilia, le Domaine Alzipratu, la Commune de Montegrossu et la radio publique Ici RCFM ».
Si pour l’instant la distribution est artisanale et confidentielle… citons les points de vente suivants:
Calenzana : magasin SPAR
Calvi : Agence Fisarmusica, Centre commercial Auchan
Ajaccio : magasin Vibration (rue Fesch)
Sinon en Streaming : Téléchargement, commande du cd « physique » sur BandCamp et K’Scolta
Il y a tout d’abord la voix, rugueuse, forte et sensible façonnée par la tradition corse de la balanine Letizia Giuntini. « Bergère, je vis au contact des animaux, en pleine nature, entre mer et montagne. C’est là que j’ai appris à écouter les bêtes, le vent, les voix du monde ». Autrice, compositrice, interprète, Letizia a été bercée dès son enfance par le chant traditionnel Corse. Elle chante seule ou en groupe, compose en corse et en français des histoires, des odes à la nature et à la vie. C
elia Picciocchi figure elle aussi comme un personnage incontournable du paysage culturel insulaire. Virtuose du violon, compositrice, arrangeuse, elle évolue aussi bien dans des orchestres de « grande musique, Trio Elixir, que dans des formations de variété comme le Jakez Orkeztra, Voce Ventu, accompagnant aussi sur scène des chanteurs comme Michè Dominici, Lionel Giacomini…On la retrouve également avec I Viuluncelli di Moita, un ensemble de 4 à 20 violoncelles. Moita, justement, point de départ de « Anima Terrania ».
L’histoire d’une belle rencontre
En 2018, Letizia Giuntini découvre Les Rencontres de Violoncelles de Moïta. Coup de foudre. L’année suivante, sur des arrangements de ses chansons signés Celia Picciocchi, elle monte sur la scène parmi les violoncelles. « Chanter avec des violoncelles, c’était pour moi créer un trait d’union entre la terre et les cieux » avoue Letizia.
Mais les deux jeunes femmes nourrissent l’envie d’aller plus loin. « Il a fallu trouver la meilleure façon de réaliser ce projet fou, qui puisse incarner l’essence de cette union musicale » explique Célia. « Ne surtout pas trahir la spontanéité, l’artisanat, l’exigence et le sens porté par chacun des protagonistes ». Au fil des années, le travail suit son cours et en juillet 2024 le CD est enregistré en église de Matra, transformée en studio, pendant les Rencontres de Violoncelles.
« Nous étions tous hébergés chez les habitants entrainant une dynamique collective et un élan sans lequel rien n’aurait pu voir le jour » souligne la violoniste. « Les cordes des violoncelles et la voix de Letizia racontent une même histoire : celle d’un groupe d’humains d’horizons différents, et qui s’unissent pour faire naître la beauté ». Le résultat est sublime ! Anima Terrania célèbre les forces du vivant, la mémoire des territoires et la beauté simple des émotions humaines. Et Célia en parle avec beaucoup d’émotion et d’enthousiasme : «Si les CD ont tendance à disparaitre de la circulation, on a voulu conserver ce format pour qu’on puisse tenir le fruit de notre travail dans les mains. Les chants de Letizia s’enracinent dans la terre, le vent, la pierre. Le violoncelle, souvent associé à la nostalgie ou à la musique savante, se fait ici compagnon de route, souffle et contre-chant ».
Un travail qui a aussi impliqué beaucoup de personnes. « Le projet a pu se développer avec le soutien et l’enthousiasme de nombreux amis, auditeurs et spectateurs de Corse et d’ailleurs. Une campagne de financement participatif a permis d’impliquer directement le public, confirmant l’attachement à cette démarche artisanale et sincère. Cette aventure a été portée par l’élan commun de deux associations profondément enracinées dans leur terre : Musi’Cal à Calenzana et Le Violoncelle de Moita de Pieve di a Serra. Le projet a de plus reçu les soutiens de la Collectivité Territoriale de Corse, Le ReZo, Les Eaux de Zilia, le Domaine Alzipratu, la Commune de Montegrossu et la radio publique Ici RCFM ».
Si pour l’instant la distribution est artisanale et confidentielle… citons les points de vente suivants:
Calenzana : magasin SPAR
Calvi : Agence Fisarmusica, Centre commercial Auchan
Ajaccio : magasin Vibration (rue Fesch)
Sinon en Streaming : Téléchargement, commande du cd « physique » sur BandCamp et K’Scolta