Le monde culturel corse est en deuil. Le chanteur, auteur-compositeur et producteur Stéphane Casalta est décédé brutalement ce jeudi 28 août à l’âge de 56 ans.
Un parcours précoce et foisonnant
Né à Bastia, Stéphane Casalta s’est illustré très jeune dans la polyphonie corse. À 11 ans, il intègre le groupe A Filetta, avec lequel il enregistre deux albums avant de prendre son envol en 1993.
Il fonde alors le groupe Giramondu, qui marie polyphonie et influences méditerranéennes. Suivront plusieurs disques marquants dont Un’ ideale (1995) et Mediterraniu (1999).
En parallèle, il mène une carrière solo nourrie d’expérimentations musicales : Una preghera (2001), Sumenta d’ideale (2003), Terra è celu (2007), Fantasia (2011) ou encore I vascelli (2014).
Une voie tournée vers le partage
Collaborateur de nombreux artistes corses comme Patrizia Gattaceca et Jean-Paul Poletti, il avait aussi multiplié les projets transfrontaliers, notamment avec l’Italienne Franca Masu dans le duo Genminas ou encore au sein du collectif Animantiga avec Roberta Alloisio.
Installé à Bastia, il avait fondé le studio Arcipelagu, espace de création et d’enregistrement qui a accompagné de nombreux musiciens insulaires.
Une empreinte durable
Stéphane Casalta laisse une œuvre riche, mêlant fidélité à la tradition polyphonique et ouverture aux sonorités contemporaines. Son décès suscite une vive émotion dans le monde artistique et au sein du public corse.
Les hommages se multiplient, rappelant la générosité de l’homme et la force d’une voix qui restera comme l’une des plus singulières de la scène insulaire.
Il fonde alors le groupe Giramondu, qui marie polyphonie et influences méditerranéennes. Suivront plusieurs disques marquants dont Un’ ideale (1995) et Mediterraniu (1999).
En parallèle, il mène une carrière solo nourrie d’expérimentations musicales : Una preghera (2001), Sumenta d’ideale (2003), Terra è celu (2007), Fantasia (2011) ou encore I vascelli (2014).
Une voie tournée vers le partage
Collaborateur de nombreux artistes corses comme Patrizia Gattaceca et Jean-Paul Poletti, il avait aussi multiplié les projets transfrontaliers, notamment avec l’Italienne Franca Masu dans le duo Genminas ou encore au sein du collectif Animantiga avec Roberta Alloisio.
Installé à Bastia, il avait fondé le studio Arcipelagu, espace de création et d’enregistrement qui a accompagné de nombreux musiciens insulaires.
Une empreinte durable
Stéphane Casalta laisse une œuvre riche, mêlant fidélité à la tradition polyphonique et ouverture aux sonorités contemporaines. Son décès suscite une vive émotion dans le monde artistique et au sein du public corse.
Les hommages se multiplient, rappelant la générosité de l’homme et la force d’une voix qui restera comme l’une des plus singulières de la scène insulaire.