Pierre-Yves Argat nommé directeur de cabinet du préfet de la Haute-Corse

Rédigé le 02/07/2025
Christophe Giudicelli

Pierre-Yves Argat est le nouveau directeur de cabinet du préfet de la Haute-Corse. Il a été nommé le 28 mai 2025 par décret du Président de la République. Il a pris ses fonctions à Bastia le 23 juin dernier. Il succède à Magali Chapey, nommée directrice de cabinet du Directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Avant de prendre ses nouvelles fonctions en Haute-Corse, Pierre-Yves Argat était sous-préfet de Commercy, dans la Meuse. Âgé de 41 ans, il a également exercé les fonctions de chef du service des sécurités au sein du cabinet du préfet de la Sarthe. Sa carrière est aussi passée par l’administration centrale, au sein du ministère de l’Immigration et du ministère de l’Intérieur, et il a été chef adjoint du bureau du droit européen et des accords internationaux.

À l’occasion de sa rencontre avec la presse, le fonctionnaire a confié être passionné par les questions de sécurité. Il a notamment travaillé sur la gestion de la sécurité de grands événements sportifs comme les 24 Heures du Mans ou encore le Grand Prix Explorer. Il a également expliqué son choix d’affectation : « J’ai choisi la Corse pour les enjeux qu’elle recouvre. Dans mon expérience professionnelle, j’ai été intéressé par les problématiques de sécurité. La sécurité, c’est le premier droit des citoyens, mais aussi le premier devoir de l’État. » Et de poursuivre : « La Corse recouvre plusieurs enjeux en matière de sécurité civile et du quotidien. C’est une île. Il y a à la fois la montagne, le littoral... Ce qui m’intéresse, c’est protéger la population et les biens. Tous les départements de France sont intéressants, mais la Haute-Corse regroupe la montagne, le rural, et aussi les zones urbaines. »

La sécurité est traditionnellement l’un des dossiers délégués au directeur de cabinet du préfet, notamment les questions de sécurité publique et de prévention routière. L’occasion pour Pierre-Yves Argat d’évoquer ses pistes pour endiguer l’accidentologie dans le département : « Cela passe par la multiplication des actions de prévention auprès des jeunes, mais aussi des moins jeunes. Quand on regarde les statistiques, les personnes plus âgées sont aussi concernées par les accidents mortels. C’est un axe à développer, sous l’autorité du préfet, en lien avec les forces de l’ordre et les associations. Et puis il ne faut pas obérer l’idée que des sanctions doivent être prises. Cette année, les suspensions de permis ont augmenté de 25 %. C’est sur ces deux axes qu’il faut avancer. »