La récente publication de Santé publique France, datée du 30 juin 2025, met en lumière la persistance de fortes disparités régionales pour les maladies cardio‑neuro‑vasculaires, incluant notamment les cardiopathies ischémiques, comme par exemple l’infarctus du myocarde, les AVC et les insuffisances cardiaques. Ces pathologies revisitées à l’échelle infradépartementale révèlent que la Corse présente un taux d’hospitalisation pour cardiopathie ischémique particulièrement élevé : 577 personnes pour 100 000 habitants, soit une voie significativement au‑dessus de la moyenne nationale à 459
L’étude souligne que ces chiffres résultent à la fois de la prévalence de facteurs de risque comme le tabac, l’alcool, l’hypertension, le diabète et une nutrition moins favorable, et également de différences dans l’accès aux services de santé, la rapidité de la prise en charge et l’accompagnement à long terme . Pour la Corse, on peut donc penser que l’insularité, l’accès aux soins spécialisés, mais aussi des pratiques de vie enracinées (tabagisme plus fréquent, rythme de vie impactant l’activité physique), contribuent à expliquer cette situation.
Bien que l’étude ne délivre pas de données infra‑départementales exactes pour les AVC ou l’insuffisance cardiaque en Corse, elle précise qu’au niveau national, on observe aussi des inégalités locales prononcées pour ces pathologies, en lien avec des ressources médicales et des logiques de prévention inégales. On peut donc raisonnablement supposer que certaines zones rurales ou isolées de l’île connaissent également une vulnérabilité plus marquée.
Concrètement, la Corse se retrouve parmi les régions les plus touchées pour les infarctus (avec PACA, Grand Est, Occitanie). Comme rappelé par la synthèse publiée, en métropole, le contraste territorial est net : dans les régions les moins touchées comme la Bretagne, les Pays de la Loire ou l’Île‑de‑France, les hospitalisations pour cardiopathie ischémique sont bien en dessous de la moyenne.
En résumé, la Corse apparaît comme une zone à risque élevé pour les cardiopathies ischémiques, avec un profil qui combine une prévalence notable de facteurs de risque et des freins structurels à une prise en charge optimale. Cette situation réclame d’intensifier la prévention (réduction du tabagisme, meilleure nutrition, activité physique), de renforcer l’offre et la rapidité de soins spécialisés, et de développer un suivi de long terme pour les populations à risque.
Bien que l’étude ne délivre pas de données infra‑départementales exactes pour les AVC ou l’insuffisance cardiaque en Corse, elle précise qu’au niveau national, on observe aussi des inégalités locales prononcées pour ces pathologies, en lien avec des ressources médicales et des logiques de prévention inégales. On peut donc raisonnablement supposer que certaines zones rurales ou isolées de l’île connaissent également une vulnérabilité plus marquée.
Concrètement, la Corse se retrouve parmi les régions les plus touchées pour les infarctus (avec PACA, Grand Est, Occitanie). Comme rappelé par la synthèse publiée, en métropole, le contraste territorial est net : dans les régions les moins touchées comme la Bretagne, les Pays de la Loire ou l’Île‑de‑France, les hospitalisations pour cardiopathie ischémique sont bien en dessous de la moyenne.
En résumé, la Corse apparaît comme une zone à risque élevé pour les cardiopathies ischémiques, avec un profil qui combine une prévalence notable de facteurs de risque et des freins structurels à une prise en charge optimale. Cette situation réclame d’intensifier la prévention (réduction du tabagisme, meilleure nutrition, activité physique), de renforcer l’offre et la rapidité de soins spécialisés, et de développer un suivi de long terme pour les populations à risque.