Le Sporting Club de Bastia se déplace ce vendredi 17 octobre (20h) chez le leader Troyes pour le compte de la 10e journée de Ligue 2. Un déplacement qui s’annonce ô combien compliqué pour les Bastiais, toujours en position de lanterne rouge et sans victoire. Après deux semaines de trêve internationale, les hommes de Benoît Tavenot y vont « pour gagner ».
Troyes-Bastia, c’est le choc des extrêmes. L’un est leader de Ligue 2 avec six victoires et vingt points au compteur, l’autre ferme la marche avec seulement quatre points et aucune victoire. Pour le Sporting Club de Bastia, l’objectif reste inchangé : prendre des points pour s’extirper d’une zone qui devient de plus en plus dangereuse chaque semaine sans victoire. « Nous y allons avec de l’ambition, de l’enthousiasme, face à une équipe qui est en pleine possession de ses moyens. Nous nous déplaçons pour gagner tout simplement, même si nous sommes derniers avec quatre points », a rappelé, ce jeudi 16 octobre, Benoît Tavenot, l’entraîneur bastiais, en conférence de presse d’avant-match. Le coach insulaire ajoute : « C’est un très beau challenge de jouer Troyes pour les joueurs. Après, arriveront les autres matches, mais je suis focalisé sur Troyes. »
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est qu’un très bon résultat, voire une victoire chez le premier, agirait comme une étincelle pour enfin lancer la saison des Turchini : « Prendre trois points peut nous remettre en selle et nous redonner de la confiance », commente Florent Bohnert.
Pour le défenseur bastiais, de retour de la sélection luxembourgeoise : « Nous sommes toujours forts contre les grandes écuries du championnat. Mentalement, l’équipe est prête à affronter Troyes. C’est sûr que chez le leader, cela ne va pas être facile du tout. Mais un point pris ou une victoire, c’est ce qui va nous remettre en selle et être bénéfique pour continuer. »
Pour Benoît Tavenot, la victoire va finir par arriver, pas trop tard, espère-t-on. Mais elle passe avant tout par le travail : « On combat la peur, ou plutôt l’appréhension, en redonnant la confiance par le travail », avant de rajouter : « Il faut affronter la difficulté, et pas la fuir. On voit des choses à l’entraînement, en termes d’intensité et d’engagement. On a quatre buts en neuf matchs. On est obligés de travailler beaucoup. »
Passer la barre des dix poins
Sur le plan comptable, le coach bastiais décompose désormais le championnat en étapes : « Il faut passer la barre des dix points au plus tôt. Après, si on arrive à quinze au mois de décembre, ce ne sera pas un moindre mal. Je ne vise pas haut, mais des choses réalisables. Si on doit arriver à se sauver en ayant 31 ou 32 points, on fera ça. À un moment donné, on est capables de gagner trois ou quatre matchs d’affilée. » La prestation au stade de l’Aube sera-t-elle la première marche ?
Face à Troyes, l’entraîneur bastiais pourra compter sur le retour de Nicolas Paraviccini. La recrue italienne revient de plusieurs semaines de blessure suite à une pubalgie : « S’il a fait une bonne semaine, il est encore un peu juste sur le plan athlétique. Il ne sera pas à 100 % pour jouer un match en entier. » L’entraîneur bastiais avance deux options : soit il démarre la rencontre, soit il la termine. À voir quel coaching, et pourquoi pas gagnant, choisira le coach corse.
Et puis se pose toujours la question du recrutement pour renforcer l’équipe. Benoît Tavenot est plus que favorable, à une condition : « Avant janvier. Je veux quelqu’un pour le mettre dans les 11, pas dans les 18. J’ai bon espoir que quelqu’un arrive rapidement. Et selon comment se passent les neuf prochains matchs, il faudra se réajuster au mois de janvier. »
Le groupe bastiais
Placide, Fabri, Bohnert, Guevara, Meynadier, Guidi, Ariss, Roncaglia, Janneh, Ducrocq, Vincent, Petrignani, Tomi, Aiki, Blé, Paraviccini, Boutrah, Zaouai
L’adversaire : ESTAC Troyes
Leader logique de Ligue 2 avec 20 points et six victoires en neuf journées, l’ESTAC négocie parfaitement son début de championnat. Invaincus à domicile et meilleure attaque de Ligue 2, les Troyens se posent en adversaires redoutables pour les Bastiais. Leur attaquant Tawfik Bentayeb est l’actuel meilleur buteur de Ligue 2 avec cinq réalisations.
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est qu’un très bon résultat, voire une victoire chez le premier, agirait comme une étincelle pour enfin lancer la saison des Turchini : « Prendre trois points peut nous remettre en selle et nous redonner de la confiance », commente Florent Bohnert.
Pour le défenseur bastiais, de retour de la sélection luxembourgeoise : « Nous sommes toujours forts contre les grandes écuries du championnat. Mentalement, l’équipe est prête à affronter Troyes. C’est sûr que chez le leader, cela ne va pas être facile du tout. Mais un point pris ou une victoire, c’est ce qui va nous remettre en selle et être bénéfique pour continuer. »
Pour Benoît Tavenot, la victoire va finir par arriver, pas trop tard, espère-t-on. Mais elle passe avant tout par le travail : « On combat la peur, ou plutôt l’appréhension, en redonnant la confiance par le travail », avant de rajouter : « Il faut affronter la difficulté, et pas la fuir. On voit des choses à l’entraînement, en termes d’intensité et d’engagement. On a quatre buts en neuf matchs. On est obligés de travailler beaucoup. »
Passer la barre des dix poins
Sur le plan comptable, le coach bastiais décompose désormais le championnat en étapes : « Il faut passer la barre des dix points au plus tôt. Après, si on arrive à quinze au mois de décembre, ce ne sera pas un moindre mal. Je ne vise pas haut, mais des choses réalisables. Si on doit arriver à se sauver en ayant 31 ou 32 points, on fera ça. À un moment donné, on est capables de gagner trois ou quatre matchs d’affilée. » La prestation au stade de l’Aube sera-t-elle la première marche ?
Face à Troyes, l’entraîneur bastiais pourra compter sur le retour de Nicolas Paraviccini. La recrue italienne revient de plusieurs semaines de blessure suite à une pubalgie : « S’il a fait une bonne semaine, il est encore un peu juste sur le plan athlétique. Il ne sera pas à 100 % pour jouer un match en entier. » L’entraîneur bastiais avance deux options : soit il démarre la rencontre, soit il la termine. À voir quel coaching, et pourquoi pas gagnant, choisira le coach corse.
Et puis se pose toujours la question du recrutement pour renforcer l’équipe. Benoît Tavenot est plus que favorable, à une condition : « Avant janvier. Je veux quelqu’un pour le mettre dans les 11, pas dans les 18. J’ai bon espoir que quelqu’un arrive rapidement. Et selon comment se passent les neuf prochains matchs, il faudra se réajuster au mois de janvier. »
Le groupe bastiais
Placide, Fabri, Bohnert, Guevara, Meynadier, Guidi, Ariss, Roncaglia, Janneh, Ducrocq, Vincent, Petrignani, Tomi, Aiki, Blé, Paraviccini, Boutrah, Zaouai
L’adversaire : ESTAC Troyes
Leader logique de Ligue 2 avec 20 points et six victoires en neuf journées, l’ESTAC négocie parfaitement son début de championnat. Invaincus à domicile et meilleure attaque de Ligue 2, les Troyens se posent en adversaires redoutables pour les Bastiais. Leur attaquant Tawfik Bentayeb est l’actuel meilleur buteur de Ligue 2 avec cinq réalisations.