Malgré une kyrielle d'occasions, le Sporting est revenu de Laval avec le seul point du match nul obtenu dans le temps additionnel. Le SC Bastia avait ouvert pourtant la marque, mais il a été rejoint à la demi-heure de jeu, puis dépassé à la reprise non sans avoir eu entretemps la possibilité de faire mieux. Mais, dans un ultime sursaut, le Sporting à réussi ne pas revenir bredouille de Mayenne.

Stade Francis-Le Basser, Stade Lavallois : 2 SC Bastia : 2 (1-1)
Buts pour Laval : Camara (30e), Tchokounté (65e)
Pour Bastia : Kololo (csc), Tomi (90+4)
Arbitre : Eddy Rosier
Avertissements :  Zohi (11e), Tchokounté (47e), Kokolo (53e), Thomzs (89e), Bianda (90e) à Laval; Akuesson (31e)à Bastia 
Exclusions

Stade Lavallois
Samassa - Vargas puis Adiléhou (84e), Tavares, Kouassi, Kokolo - Roye (cap.) puis Thomas (84e), Sanna, Sellouki  puis Doucouré (84e) - Camara puis Bianda, Zohi puis Martins (64e), Tchokounté

SC Bastia 
Placide (cap.) - Guevara, Ariss, Meynadier, Akueson puis Guidi (77e) - Maggiotti, Ducrocq, Janneh puis Tomi (77e) - Boutrah puis Rodrigues (69e), Cissé, Tramoni


Encore une fois le Sporting de Bastia a été le premier à se montrer menaçant en début de partie. En effet, sur un long ballon, Kouassi jugeait mal la trajectoire et permettait à Cissé de se présenter seul face à Samassa. Mais l'attaquant bastiais ne croisait pas suffisamment sa frappe et le gardien lavallois stoppait sa tentative.
Mais, malgré cette première occasion avortée, les Corses allaient, néanmoins, parvenir à ouvrir la marque par l'intermédiaire du... Lavallois Kokolo.
On jouait la 14e minute quand Maggiotti tirait un coup franc lointain côté droit. Plusieurs joueurs étaient au duel au point de penalty, mais personne ne parvenait à toucher le ballon, sauf la tête de Kokolo, qui, surpris au second poteau, déviait le ballon au fond des filets de Samassa. Et ça faisait 1 à 0 pour Bastia !
Les "tangos" de Laval, vexés par la tournure prise par les événements, appuyaient alors rageusement leurs actions et il fallait un tacle de Akueson puis la vigilance de Placide pour s'opposer à la tentative de Tchokounté.
Mais la plus belle occasion était encore bastiaise à la demi-heure de jeu quand un service dévié de Boutrah trouvait Cissé. L'attaquant bastiais, dans un angle fermé, tentait alors de surprendre Samassa au premier poteau, mais le gardien lavallois repoussait du genou !
Cependant c'était Laval qui, dans les secondes suivantes, trouvait, enfin, le chemin des filets mérité. Et de quelle façon !
Excentré sur le côté gauche, Kokolo temporisait et servait Roye qui, dans son , centrait en première intention vers Camara, esseulé au premier poteau. Sa reprise de volée permettait à Laval de revenir à la hauteur de son adversaire malgré Placide.
Pourtant c'était encore Cissé qui avait la possibilité de mettre les Corses à l'abri, mais une fois encore - c'était la troisième - il perdait son face à face avec Samassa !


Dès la reprise c'étaient encore les "bleus" de Bastia qui se mettaient en évidence d'abord avec cette frappe de Guevera puis la tentative de lob de Maggiotti.
Mais si c'était Bastia qui se faisait peur sur ce renvoi de Placide, rattrapé par Akueson, que dire de Laval encore sauvé par un Samassa qui sauvait encore son camp face à Tramoni cette fois !
Et ce jeu des occasions immanquables ratées allait finir par sourire à Laval quand, après un cafouillage dans la surface corse, Vargas héritait du ballon sur le côté droit. Son centre piqué trouvait Tchokounté, qui se jetait au premier poteau pour tromper Placide d'une tête décroisée.
Dans le camp opposé, Cissé n'était toujours pas décisif face à Samassa qui parvenait une nouvelle fois à écarter le danger du bout du pied après la double tentative de l'attaquant bastiais.
Alors que l'on pensait s'acheminer vers un succès local les Bastiais profitaient des 6 minutes de temps additionnel pour à quelques secondes de la fin (90+4) égaliser.
Comment ?
Vous avez vu comme nous : Maggiotti tirait un nouveau corner sur le côté gauche vers le premier poteau. Guevara monté aux avant-postes, déviait le ballon au second où, cette fois, Samassa se manquait sur sa ligne et Tomi, opportuniste, en profitait pour pousser au fond des filets.