De nouvelles alertes à la bombe dans plusieurs collèges et lycées à Bastia et à Ajaccio

Rédigé le 23/11/2023
La rédaction

Nouvelle journée marquée par des alertes à la bombe dans plusieurs établissements de Bastia et Ajaccio.

Ce jeudi matin, une nouvelle alerte à la bombe perturbe plusieurs établissements scolaires à Bastia et Ajaccio. Après les fausses alertes de la veille dans six collèges et lycées de Bastia, ainsi qu'au rectorat et à l'inspection d'académie de Haute-Corse, le scénario se répète ce 23 novembre.

Les chefs d'établissement ont reçu un mail signalant la présence d'une bombe, déclenchant ainsi l'évacuation préventive des établissements, notamment au Lycée du Fango (voir photo), où élèves et personnel ont été évacués avant le début des cours, suivant le protocole en vigueur, tel que précisé dans le message envoyé par la proviseur aux parents.

La préfecture de Haute-Corse a confirmé l'évacuation de 7 établissements, dont les lycées Giocante de Casabianca, Fred Scamaroni, Paul Vincensini, Jeanne d'Arc, ainsi que les collèges de Montesoro et Giraud suite à cette nouvelle alerte. Les services de l'État ont indiqué que les dispositifs de levée de doute ont été immédiatement mis en place pour permettre aux élèves et aux équipes de reprendre les cours dans les plus brefs délais possibles. 

A Ajaccio aussi des établissements scolaires (le collège du Stiletto, et les lycées Fesch et Laetita) ont été évacués sur les coups de 8 heures après la réception du même mail d'alerte à la bombe. Des dispositifs de levée de doute sont en place.

 

Photos Paule Santoni


Depuis le 13 octobre, tous les établissements scolaires sont en alerte maximale, suite à une mesure exceptionnelle déclenchée après l'assassinat d'un enseignant à Arras, Dominique Bernard. Depuis la France a connu une recrudescence inquiétante des fausses alertes à la bombe, dépassant les 1000 signalements à ce jour, dont plus de 780 ont visé des écoles, collèges et lycées.
Au-delà des perturbations, les auteurs de ces actes risquent jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.