Quinze ans de prison avec une mesure de sûreté des deux tiers ont été requis mercredi contre Yassine Akhazzane, jugé depuis lundi à Marseille pour association de malfaiteurs en vue de commettre un assassinat en janvier 2021 en Corse.
Détaillant "les actes préparatoires" s'étalant sur le second semestre 2020, "réunions conspiratrices", déplacements de véhicules volés, "rencontres secrètes" avec le commanditaire présumé - patron d'une équipe criminelle de Cargèse souhaitant venger l'assassinat de l'un de ses fils en août 2020 –, le procureur a décrit M. Akhazzane comme "le chef d'orchestre d'une équipe organisée qui dispose de la logistique pour monter sur un règlement de comptes".
"Il est présent sur toutes les séquences, à tous les moments clés", depuis sa sortie de prison le 1er septembre 2020 jusqu'à son interpellation le 4 janvier 2021 à Afa, à bord d'un véhicule volé, une Kalachnikov chargée entre les jambes, porteur d'un gilet pare-balles.
"Tout est réuni pour un passage à l'acte imminent", a assuré le procureur.
L'accusation a aussi réclamé dix ans de prison avec une mesure de sûreté aux deux tiers contre les deux jeunes hommes présents dans le véhicule au moment des interpellations en flagrant délit. Balayant les contestations des prévenus soutenant qu'ils se rendaient à un rendez-vous pour vendre l'arme et la voiture volée, l'accusation a pointé leur "absence de prise de conscience et l'absence de garanties qu'un nouveau passage à l'acte n'aura pas lieu".
Contre trois autres prévenus, considéré comme les petits soldats de Yassine Akhazzane que ce dernier a tenté de dédouaner lors des débats, le procureur a réclamé des peines allant de quatre à sept ans de prison.
Un mandat de dépôt a été requis contre les six prévenus ainsi que les interdictions de porter une arme et de paraître en Corse.
Si Yassine Akhazzane s'est présenté au tribunal comme "un voleur de voitures", l'accusation a énuméré les lourdes peines déjà prononcées notamment pour trafic de stupéfiants, ajoutant que deux procédures le concernent à la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille.Il est notamment mis en examen dans un dossier d'extorsion de restaurants et boîtes de nuit dans la région marseillaise, "en lien avec la DZ Mafia", a précisé le procureur.
À l'issue des plaidoiries de la défense, le jugement sera rendu jeudi, a indiqué la présidente du tribunal.
"Il est présent sur toutes les séquences, à tous les moments clés", depuis sa sortie de prison le 1er septembre 2020 jusqu'à son interpellation le 4 janvier 2021 à Afa, à bord d'un véhicule volé, une Kalachnikov chargée entre les jambes, porteur d'un gilet pare-balles.
"Tout est réuni pour un passage à l'acte imminent", a assuré le procureur.
L'accusation a aussi réclamé dix ans de prison avec une mesure de sûreté aux deux tiers contre les deux jeunes hommes présents dans le véhicule au moment des interpellations en flagrant délit. Balayant les contestations des prévenus soutenant qu'ils se rendaient à un rendez-vous pour vendre l'arme et la voiture volée, l'accusation a pointé leur "absence de prise de conscience et l'absence de garanties qu'un nouveau passage à l'acte n'aura pas lieu".
Contre trois autres prévenus, considéré comme les petits soldats de Yassine Akhazzane que ce dernier a tenté de dédouaner lors des débats, le procureur a réclamé des peines allant de quatre à sept ans de prison.
Un mandat de dépôt a été requis contre les six prévenus ainsi que les interdictions de porter une arme et de paraître en Corse.
Si Yassine Akhazzane s'est présenté au tribunal comme "un voleur de voitures", l'accusation a énuméré les lourdes peines déjà prononcées notamment pour trafic de stupéfiants, ajoutant que deux procédures le concernent à la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille.Il est notamment mis en examen dans un dossier d'extorsion de restaurants et boîtes de nuit dans la région marseillaise, "en lien avec la DZ Mafia", a précisé le procureur.
À l'issue des plaidoiries de la défense, le jugement sera rendu jeudi, a indiqué la présidente du tribunal.