Selon les dernières estimations communiquées par la préfecture de Corse-du-Sud , le feu qui s'est déclaré suite à un impact de foudre dans la forêt territoriale de Bavella-Sambucu vendredi dernier avait parcouru environ 120 hectares ce mardi en fin de journée et n'était toujours pas maitrisé. D'importants moyens sont mobilisés sur place afin de venir à bout de cet incendie qui évolue dans un relief au pourcentage très fort. Des renforts doivent arriver du continent dès mercredi matin.
L’incendie qui s’est déclaré vendredi dernier suite à un impact de foudre dans la forêt territoriale de Bavella-Sambucu, sur les communes de Quenza et Sari-Solenzara, a parcouru environ 120 hectares selon les dernières estimations dévoilées par la préfecture de Corse-du-Sud ce mardi après-midi. « Il a peu progressé aujourd'hui, mais nous ne sommes toujours pas maîtres du feu », a indiqué Florian Straser, le directeur de cabinet du préfet, à l’occasion d’un point en fin de journée, en notant que cet incendie est « très compliqué en termes de lutte puisqu'il progresse sous la végétation haute, sur un relief au pourcentage très fort ».
« La topographie singulière de la Punta Ferriate et des massifs environnants avec des calanques importantes et des tombants prononcés rendent les approches aériennes et terrestres particulièrement périlleuses. Situé dans une zone inaccessible, son point d’éclosion n’a pas permis aux moyens conventionnels de pouvoirs y accéder », a pour sa part précisé le SIS 2A sur ses réseaux sociaux en ajoutant : « Depuis dimanche soir, les actions combinées du SIS 2A, du SIS 2B, des forestiers-sapeurs et de l’ONF ont permis d’identifier et préparer des zones d’emport sécurisées qui favoriseront l’héliportage des personnels à pieds en toute sécurité. Parallèlement à ces manœuvres préparatoires, la journée de lundi a été employée à réduire la puissance du feu par l’emploi d’un hélicoptère bombardier d’eau et de Canadair ».
Ce mardi, un important dispositif au sol composé de 70 sapeurs-pompiers et sapeurs-forestiers des SIS 2A et 2B et de la Collectivité de Corse était toujours sur site. Des moyens appuyés dans les airs par l’hélicoptère bombardier d’eau du SIS 2A et par un hélicoptère bombier d’eau « lourd » arrivé du continent lundi en fin de journée. En raison du relief de la zone, les Canadair et Dash se sont pour leur part montrés « peu efficaces » sur l’incendie, a tenu à souligner le directeur de cabinet du préfet de Corse-du-Sud.
« Tous les moyens engagés ce jour seront reconduits autant de temps que nécessaire. Ils seront renforcés dès demain matin par une centaine de renforts nationaux, dont une soixantaine de personnels des formations militaires de la sécurité civile de l'UISC1 qui arrivent plutôt que prévu en Corse pour la saison feu de forêt, et surtout par plus d'une trentaine de personnels du détachement national héliporté, qui sont des experts de l'action zone escarpée, qui arrivent avec beaucoup de matériel et qui vont vraiment nous permettre d'accélérer la lutte sur ce feu », a détaillé Florian Straser en estimant que « tout cela nous permet de continuer à entrevoir une évolution favorable, et surtout d'écarter à court terme les enjeux humains pour lesquels on avait des risques hier ». Le canyon de La Vacca reste toutefois fermé.
Du fait des températures caniculaires, des orages dits « secs », c'est-à-dire de l'activité électrique sans précipitation, ont occasionné plusieurs départs de feux ces derniers jours, alors que l’absence de précipitations depuis plusieurs semaines occasionne déjà une importante sécheresse de la végétation. Ce mardi, les moyens aériens mobilisés sur l’incendie de Quenza ont d’ailleurs du être temporairement redéployés sur de petits départs de feu à Aullène et Conca.
« La topographie singulière de la Punta Ferriate et des massifs environnants avec des calanques importantes et des tombants prononcés rendent les approches aériennes et terrestres particulièrement périlleuses. Situé dans une zone inaccessible, son point d’éclosion n’a pas permis aux moyens conventionnels de pouvoirs y accéder », a pour sa part précisé le SIS 2A sur ses réseaux sociaux en ajoutant : « Depuis dimanche soir, les actions combinées du SIS 2A, du SIS 2B, des forestiers-sapeurs et de l’ONF ont permis d’identifier et préparer des zones d’emport sécurisées qui favoriseront l’héliportage des personnels à pieds en toute sécurité. Parallèlement à ces manœuvres préparatoires, la journée de lundi a été employée à réduire la puissance du feu par l’emploi d’un hélicoptère bombardier d’eau et de Canadair ».
Ce mardi, un important dispositif au sol composé de 70 sapeurs-pompiers et sapeurs-forestiers des SIS 2A et 2B et de la Collectivité de Corse était toujours sur site. Des moyens appuyés dans les airs par l’hélicoptère bombardier d’eau du SIS 2A et par un hélicoptère bombier d’eau « lourd » arrivé du continent lundi en fin de journée. En raison du relief de la zone, les Canadair et Dash se sont pour leur part montrés « peu efficaces » sur l’incendie, a tenu à souligner le directeur de cabinet du préfet de Corse-du-Sud.
« Tous les moyens engagés ce jour seront reconduits autant de temps que nécessaire. Ils seront renforcés dès demain matin par une centaine de renforts nationaux, dont une soixantaine de personnels des formations militaires de la sécurité civile de l'UISC1 qui arrivent plutôt que prévu en Corse pour la saison feu de forêt, et surtout par plus d'une trentaine de personnels du détachement national héliporté, qui sont des experts de l'action zone escarpée, qui arrivent avec beaucoup de matériel et qui vont vraiment nous permettre d'accélérer la lutte sur ce feu », a détaillé Florian Straser en estimant que « tout cela nous permet de continuer à entrevoir une évolution favorable, et surtout d'écarter à court terme les enjeux humains pour lesquels on avait des risques hier ». Le canyon de La Vacca reste toutefois fermé.
Du fait des températures caniculaires, des orages dits « secs », c'est-à-dire de l'activité électrique sans précipitation, ont occasionné plusieurs départs de feux ces derniers jours, alors que l’absence de précipitations depuis plusieurs semaines occasionne déjà une importante sécheresse de la végétation. Ce mardi, les moyens aériens mobilisés sur l’incendie de Quenza ont d’ailleurs du être temporairement redéployés sur de petits départs de feu à Aullène et Conca.