Ce dimanche 22 juin, Portivechju était en fête, à l'occasion de la première édition des I Baroni Games. Sous un soleil plombant, la bonne humeur et les rires ont accompagné les vingt-six équipes engagées dans une compétition macagnesque.
« On est là pour gagner. On va les saucissonner ! » Il est bientôt 15 h 30 en ville. Arthur et Baptiste s’apprêtent à pousser le carruleddu dans lequel vont s’installer d’autres membres de leur équipe U Porcu Prisuttu Gang, alignée au départ de cette première édition des I Baroni Games. Tous travaillent à la clinique de l’Ospedale. Ce qui leur a pris le plus de temps ? Décorer leur carruleddu. L’entraînement ? Pas d’entraînement : « On marche au mental, au saucisson et à la Pietra », revendiquent les deux collègues, oreilles de cochon sur la tête, sans préciser s’ils appliquent la même recette quand ils s’occupent des patients à la clinique.
Sur le cours Napoléon, devant l’église, les équipages se tiennent prêts pour le départ, donné par Vincent Gambini, membre fondateur de l’associu I Baroni, tandis qu’à deux pas, sur la place, un écran géant diffuse les performances des équipages porto-vecchiais. Le carruleddu, ça ressemble un peu à du bobsleigh, la glace en moins, ambiance « rasta roquettu ». La petite côte assassine de la rue de la Citadelle aura raison des moins véloces, qui devront se faire aider d’un bénévole pour franchir la ligne d’arrivée devant le Bastion de France.
"Sha na na na na na..." (sur l'air d'Intervilles)
À peine sortis du carruleddu, pas le temps de ruminer, les concurrents se sont fait cueillir par Fab Fouras et son quiz à thème, où ils ont été bombardés de questions, dont beaucoup concernaient la Corse. Attablé à la terrasse du café La Citadelle, André de Toulouse reconnaissait volontiers son inculture générale insulaire : « Je ne connais pas beaucoup de réponses... ». Le touriste se sent plus à l’aise avec le concept du carruleddu, qui lui rappelle « les courses de baignoires qu’on a chez nous ».
"Sha na na na na na..." (sur l'air d'Intervilles)
À peine sortis du carruleddu, pas le temps de ruminer, les concurrents se sont fait cueillir par Fab Fouras et son quiz à thème, où ils ont été bombardés de questions, dont beaucoup concernaient la Corse. Attablé à la terrasse du café La Citadelle, André de Toulouse reconnaissait volontiers son inculture générale insulaire : « Je ne connais pas beaucoup de réponses... ». Le touriste se sent plus à l’aise avec le concept du carruleddu, qui lui rappelle « les courses de baignoires qu’on a chez nous ».
En début d’après-midi, il n’y avait pas tant de monde encore dans les rues de Portivechju, les fortes chaleurs ayant dû rebuter beaucoup de spectateurs potentiels. Ceux qui étaient présents ont pris place le long du parcours du carruleddu, donnant de la voix pour encourager les équipes. Mais c’est à la terrasse des cafés qu’il y avait le plus d’ambiance, d’aucuns reprenant à l’unisson l’hymne d’Intervilles. La macagna était bien présente : un commerçant s’est engagé à offrir un prix à celui qui oserait venir consommer chez lui, avec sur le dos un maillot du PSG, de l’OM ou de l’équipe de France.
Les épreuves devaient se poursuivre jusqu’à la tombée de la nuit, entre course de garçons de café, ventriglisse géant, cross fit et concours du plus gros mangeur de hot-dogs.
Les épreuves devaient se poursuivre jusqu’à la tombée de la nuit, entre course de garçons de café, ventriglisse géant, cross fit et concours du plus gros mangeur de hot-dogs.