Jean Louis Moracchini, écrivain, docteur en sciences de l’éducation et responsable académique du Syndicat des inspecteurs de l’Éducation nationale affilié à l’UNSA Éducation, a fait parvenir à CNI cette tribune de soutien au recteur de l’Académie de Corse, Rémi-François Paolini, et au projet académique Scola 2030 :
« Le travail collectif engagé depuis un an pour transformer l’école corse dans le cadre du projet Scola 2030 suscite aujourd’hui des interrogations liées à un possible changement à la tête de l’académie de Corse. Une telle évolution pourrait fragiliser une démarche patiemment construite avec ses partenaires par l’ensemble de la communauté éducative et ralentir l’élan de celles et ceux qui la portent au quotidien.
Une dynamique née du terrain
La communauté éducative à laquelle j’appartiens a accueilli avec émotion et surprise la perspective d’un changement de gouvernance académique, alors même que le projet Scola 2030 a rassemblé autour de lui un large consensus au sein de la société corse. Les élus de l’Assemblée de Corse, toutes sensibilités confondues, y compris les élus libéraux modérés républicains, ont d’ailleurs exprimé leur attachement à la continuité de ce projet éducatif. Ce rare accord institutionnel témoigne de la portée collective d’une ambition qui dépasse les clivages politiques, celle d’une école corse ouverte, exigeante et pleinement républicaine.
Un projet issu d’une concertation sans précédent
Contrairement à certaines présentations réductrices, la politique conduite dans l’académie de Corse n’est pas le fruit d’une initiative individuelle. Le projet Scola 2030 – premier véritable cadre académique depuis plus de dix ans – est né d’une année entière de concertation. Tous les établissements, les équipes pédagogiques, les associations de parents, les élus, les acteurs culturels, économiques et scientifiques...
« Le travail collectif engagé depuis un an pour transformer l’école corse dans le cadre du projet Scola 2030 suscite aujourd’hui des interrogations liées à un possible changement à la tête de l’académie de Corse. Une telle évolution pourrait fragiliser une démarche patiemment construite avec ses partenaires par l’ensemble de la communauté éducative et ralentir l’élan de celles et ceux qui la portent au quotidien.
Une dynamique née du terrain
La communauté éducative à laquelle j’appartiens a accueilli avec émotion et surprise la perspective d’un changement de gouvernance académique, alors même que le projet Scola 2030 a rassemblé autour de lui un large consensus au sein de la société corse. Les élus de l’Assemblée de Corse, toutes sensibilités confondues, y compris les élus libéraux modérés républicains, ont d’ailleurs exprimé leur attachement à la continuité de ce projet éducatif. Ce rare accord institutionnel témoigne de la portée collective d’une ambition qui dépasse les clivages politiques, celle d’une école corse ouverte, exigeante et pleinement républicaine.
Un projet issu d’une concertation sans précédent
Contrairement à certaines présentations réductrices, la politique conduite dans l’académie de Corse n’est pas le fruit d’une initiative individuelle. Le projet Scola 2030 – premier véritable cadre académique depuis plus de dix ans – est né d’une année entière de concertation. Tous les établissements, les équipes pédagogiques, les associations de parents, les élus, les acteurs culturels, économiques et scientifiques...
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