C’est une institution qui ferme ses portes à Corte à la fin de ce mois de novembre. L’enseigne Super Mag, ouverte à la fin des années 1980, proposait vêtements et chaussures à petits prix pour les bébés, les ados, les adultes et les seniors. À partir du 1er décembre, c’est une tout autre activité qui prendra le relais…
Les Cortenaises et les Cortenais s’étaient habitués à cette enseigne Super Mag, installée dans le quartier des Purette, face au stade Santos-Manfredi. Mais face à la concurrence démentielle d’internet et de ses plates-formes chinoises, comme Temu et Shein, sa gérante, Virginie Feracci, a décidé de jeter l’éponge, au grand dam de sa fidèle clientèle.
Jadis ces locaux ont été occupés durant plusieurs décennies par le Comptoir agricole cortenais de Simon Casanova. Puis c’est en 1988 qu’Alain Leonetti installait une sorte de grande surface du vêtement et de la chaussure à destination de toutes les tranches d’âge à des prix particulièrement attractifs. Il laissait ensuite sa place à Tony Moscardini avant que Virginie Feracci ne poursuive l’activité en 2014.
« J’avais un magasin de vêtements en centre-ville, en face du Majestic. Mais les locaux étaient trop petits pour y développer mon activité. Et lorsque j’ai appris que Tony Moscardini vendait, j’ai décidé de reprendre l’affaire d’autant que le concept développé depuis le début me plaisait énormément et j’ai toujours adoré ce magasin depuis petite. Proposer toutes sortes de vêtements à petits prix, c’est ce que je voulais faire et ce que j’ai adoré faire durant toutes ces années », confie Virginie Feracci, qui s’est lancée à la recherche de vêtements et de chaussures de qualité, mais à petits prix à Paris, en Espagne, mais surtout en Italie.
« Au moins une fois par mois, je me rendais en Italie durant deux jours à la recherche de ce qui pouvait m’intéresser et surtout intéresser ma clientèle tout en restant dans la mode du moment. C’était dans une ville comme Corte, qui s’appelle Prato, près de Florence, où l’on ne trouve que des grossistes du prêt à porter. Et même en deux jours, je n’avais pas le temps de tout regarder tellement c’est vaste. De 8 heures à 20 heures, il fallait courir d’un grossiste à un autre pour dénicher les bons modèles en fonction de ce que je voulais, mais aussi en tenant compte de la demande de mes clientes et clients. Je recherchais la qualité en promotion de manière à pouvoir pratiquer des prix bas pour ma clientèle. J’avoue que c’était fatiguant, mais très gratifiant lorsque je voyais que ça plaisait ».
Malheureusement, internet a eu raison de la jeune commerçante qui a décidé de fermer les portes de son commerce face à cette concurrence déloyale. « Effectivement, internet nous fait beaucoup de mal, car nous ne pouvons pas rivaliser avec les prix qui sont pratiqués sur les sites en ligne. Je suis également Relais Colis et je vois toutes les commandes qui arrivent de Temu, Shein ou encore Amazon. Il faut savoir que les prix affichés par ces plates-formes sont encore plus bas que les grossistes de Prato, même si c’est loin d’être la même qualité que les vêtements que je vendais. En un an j’ai pu constater une forte baisse de mes ventes et cela ne va pas aller en s’améliorant d’autant que l’État ne fait rien pour empêcher ces ventes venues de Chine. Je n’ai plus le choix ».
Virginie Feracci, qui a senti tourner le vent il y a quelques mois, s’est lancée un nouveau défi en ouvrant une auto-école, qui est le pur fruit du hasard. Elle voulait passer son permis moto et aucune structure cortenaise ne proposait ce service. « Le responsable d'une moto-école en Balagne où je préparais mon permis a lancé ce pari. Et voilà. Grâce à Dume, ma collaboratrice qui est très fiable, j’ai pu préparer et passer mon diplôme à Ajaccio et je me suis retrouvée monitrice pour permis auto et moto ».
En attendant, Virginie Feracci liquide tout son stock en proposant des prix à défier toute concurrence, puisque tout est vendu entre 1 et 10 euros jusqu’à la fin du mois, car elle a l’intention de proposer une nouvelle activité dans ce commerce dès le début du mois de décembre. « Je n’ai dit encore à personne ce que j’ai l’intention de faire. Les Cortenaises et les Cortenais le découvriront le 1er décembre », a-t-elle expliqué dans un large sourire.
Jadis ces locaux ont été occupés durant plusieurs décennies par le Comptoir agricole cortenais de Simon Casanova. Puis c’est en 1988 qu’Alain Leonetti installait une sorte de grande surface du vêtement et de la chaussure à destination de toutes les tranches d’âge à des prix particulièrement attractifs. Il laissait ensuite sa place à Tony Moscardini avant que Virginie Feracci ne poursuive l’activité en 2014.
« J’avais un magasin de vêtements en centre-ville, en face du Majestic. Mais les locaux étaient trop petits pour y développer mon activité. Et lorsque j’ai appris que Tony Moscardini vendait, j’ai décidé de reprendre l’affaire d’autant que le concept développé depuis le début me plaisait énormément et j’ai toujours adoré ce magasin depuis petite. Proposer toutes sortes de vêtements à petits prix, c’est ce que je voulais faire et ce que j’ai adoré faire durant toutes ces années », confie Virginie Feracci, qui s’est lancée à la recherche de vêtements et de chaussures de qualité, mais à petits prix à Paris, en Espagne, mais surtout en Italie.
« Au moins une fois par mois, je me rendais en Italie durant deux jours à la recherche de ce qui pouvait m’intéresser et surtout intéresser ma clientèle tout en restant dans la mode du moment. C’était dans une ville comme Corte, qui s’appelle Prato, près de Florence, où l’on ne trouve que des grossistes du prêt à porter. Et même en deux jours, je n’avais pas le temps de tout regarder tellement c’est vaste. De 8 heures à 20 heures, il fallait courir d’un grossiste à un autre pour dénicher les bons modèles en fonction de ce que je voulais, mais aussi en tenant compte de la demande de mes clientes et clients. Je recherchais la qualité en promotion de manière à pouvoir pratiquer des prix bas pour ma clientèle. J’avoue que c’était fatiguant, mais très gratifiant lorsque je voyais que ça plaisait ».
Malheureusement, internet a eu raison de la jeune commerçante qui a décidé de fermer les portes de son commerce face à cette concurrence déloyale. « Effectivement, internet nous fait beaucoup de mal, car nous ne pouvons pas rivaliser avec les prix qui sont pratiqués sur les sites en ligne. Je suis également Relais Colis et je vois toutes les commandes qui arrivent de Temu, Shein ou encore Amazon. Il faut savoir que les prix affichés par ces plates-formes sont encore plus bas que les grossistes de Prato, même si c’est loin d’être la même qualité que les vêtements que je vendais. En un an j’ai pu constater une forte baisse de mes ventes et cela ne va pas aller en s’améliorant d’autant que l’État ne fait rien pour empêcher ces ventes venues de Chine. Je n’ai plus le choix ».
Virginie Feracci, qui a senti tourner le vent il y a quelques mois, s’est lancée un nouveau défi en ouvrant une auto-école, qui est le pur fruit du hasard. Elle voulait passer son permis moto et aucune structure cortenaise ne proposait ce service. « Le responsable d'une moto-école en Balagne où je préparais mon permis a lancé ce pari. Et voilà. Grâce à Dume, ma collaboratrice qui est très fiable, j’ai pu préparer et passer mon diplôme à Ajaccio et je me suis retrouvée monitrice pour permis auto et moto ».
En attendant, Virginie Feracci liquide tout son stock en proposant des prix à défier toute concurrence, puisque tout est vendu entre 1 et 10 euros jusqu’à la fin du mois, car elle a l’intention de proposer une nouvelle activité dans ce commerce dès le début du mois de décembre. « Je n’ai dit encore à personne ce que j’ai l’intention de faire. Les Cortenaises et les Cortenais le découvriront le 1er décembre », a-t-elle expliqué dans un large sourire.